Typologie(s)

église/cathédrale/basilique

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1220-1250

INCONNU - ONBEKEND1280-1375

Tilman-François SUYSarchitecte1839-1844

Statut juridique

Classé depuis le 05 mars 1936

Styles

Gothique

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30595
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Description

Ancienne collégiale des Saints-Michel-et-Gudule, édifiée à partir du XIIIe siècle sur le Molenberg (mont du moulin), au nord-est de la ville médiévale. L’imposante façade ouest à deux tours domine le panorama de la ville actuelle. Elle est précédée d’un parvis depuis le milieu du XIXe siècle. Le côté sud longe la place Sainte-Gudule; la façade nord et le côté est donnent sur la rue du Bois Sauvage.

Historique
Ses origines, étroitement liées à celles de la ville, n’ont pas encore été entièrement élucidées. On admet généralement qu’elle remonte aux VIIe-VIIIe siècles. En 1047, elle est dotée d’un chapitre de douze chanoines et Lambert-Baldéric, comte de Louvain et de Bruxelles, y fait transférer les reliques de sainte Gudule, qui se trouvaient précédemment à Saint-Géry. Par la suite, elle est élevée au rang d’église collégiale, dédiée aux saints Michel et Gudule. Placée initialement sous le patronage de la cathédrale de Cambrai, son indépendance complète est attestée par un acte de l’évêque Lietbert, confirmé et précisé par des diplômes des papes Pascal II en 1113 et Alexandre III en 1174, qui accordent au chapitre les droits archi-diaconaux sur tout le territoire de la ville. Les fondations et le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de l’avant-corps d’une église romane, datable vers 1200, ont été mis au jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. en 1937 par S. Brigode sous la nef centrale actuelle. Des fouilles conduites en 1987-1988 par P. Bonenfant et M. Fourny ont révélé des traces de la façade ouest, des murs extérieurs et des piliersSupport vertical de plan carré. du vaisseau, ainsi que de parties du transept d’un édifice datant probablement du XIe siècle ; elles ont été poursuivies depuis 1991 sous le chœur actuel et ont permis de dégager les vestiges d’une crypte romane, conservés sur une hauteur de deux mètres et qui dateraient également du XIe siècle. Cette première église était construite en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. lédien. L’avant-corps comprenait une tour carrée, flanquée de tourellesPetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d’escalier rondes, animées de bandes murales. Le vaisseau à trois nefs de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., ponctuées de piliersSupport vertical de plan carré. carrés, et les murs du transept étaient construits plus grossièrement en blocs irréguliers. Il en va de même de la crypte, située sous le chœur de l’église, romane et probablement consacrée à sainte Gudule. Ce chœur, de même plan que la crypte, a entièrement disparu lors de la construction, au XIIIe siècle, d’une crypte à trois nefs dans l’axe du vaisseau dont elle épouse la largeur et est, comme lui, divisée par des piliersSupport vertical de plan carré.; les bas-côtés de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. se terminent par des absides semi-circulaires; la nef centrale, plus large, de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., est refendue en trois parties par quatre colonnes de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. ferrugineux, qui portaient sans doute primitivement une voûte d’arête, et fermée dans l’axe central par une abside semi-circulaire. Dans celle-ci et dans l’avant-corps, on a retrouvé des graffitis des XIe-XIIe siècles. Les fondations de l’église romane recoupent une nécropole, dont les tombes de la fin du VIIIe au début du XIe siècle pourraient attester la première occupation du site.

Parvis Sainte-Gudule. Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, façade principale (photo [s.d.]).

La construction de l’église actuelle débute vers 1220-1250, aux frais du duc Henri Ier, selon l’acte de fondation d’un second chapitre de «petits chanoines» en 1226. En 1559, la collégiale passe sous l’autorité de l’archevêque de Malines. Les deux chapitres sont supprimés en 1797. L’église, devenue paroissiale en 1800, est élevée en 1961 au rang de cathédrale, dédiée à saint Michel. L’histoire de la construction de la cathédrale a été reconstituée par P. Lefèvre d’après les archives. On y distingue trois campagnes principales, menées d’est en ouest du XIIIe au XVe siècle. La première, qui a lieu au XIIIe siècle, concerne les parties basses du chevet et les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est du chœur, y compris le déambulatoire et cinq chapelles rayonnantes, ainsi que la chapelle dite «du châtelain» dans l’angle nord-est du transept, derrière le chœur roman. Les travaux se poursuivent par les parties hautes du chevet et des deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est du chœur. Suivent la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. ouest du chœur, les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. correspondantes du déambulatoire et les murs est du transept, après démolition du chœur roman. L’ensemble est achevé dans le troisième quart du XIIIe siècle.

La deuxième campagne s’étend de la fin du XIIIe au troisième quart du XIVe siècle. Le bras sud du transept est achevé avant la fin du XIIIe siècle, après démolition partielle du transept et du bas-côté de l’église romane. La construction se poursuit par la partie sud du vaisseau, depuis le transept, en conservant la nef centrale et l’avant-corps romans; elle s’achève vers 1345-1346. À la même phase appartiennent les cinq colonnes est et les arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. de la nef centrale, les quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est du bas-côté sud et les cinq chapelles qui la jouxtent, l’avant-dernière colonne de la nef centrale et le pilierSupport vertical de plan carré. fasciculé correspondant, entre les deux chapelles latérales du côté ouest. Peu avant 1327, on entame la construction du bras nord du transept et du bas-côté nord, ainsi que celle des parties hautes de la nef centrale, qui est soit voûtée, soit couverte d’un toit provisoire; ces travaux sont terminés avant 1372. Ils ont fait disparaître les derniers vestiges du transept et du vaisseau romans.

La troisième campagne couvre le dernier quart du XIVe et le XVe siècle. Les deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. ouest du bas-côté sud et les chapelles latérales sont achevées vers 1403. On entame la construction du narthex, avec la base des tours et le perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment., et l’on poursuit celle des deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. ouest du bas-côté nord et des chapelle latérales, qui sont achevées vers 1410. Le baptistère est édifié vers 1415 dans l’angle formé par le transept et le bas-côté nord. Entre 1415 et 1443, on érige les deux colonnes manquantes de la nef centrale, on voûte les cinquièmes et avant-dernières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. des bas-côtés, on achève les parties hautes et la voûte de la nef centrale, tandis qu’on démolit l’avant-corps roman. Suivent la façade ouest, qui a atteint le niveau de la verrière centrale en 1435, et les tours : la tour sud est achevée en 1451, la tour nord en 1475 ou 1480. Les dernières chapelles latérales sont achevées dans le courant du XVe siècle, ainsi sans doute que leurs gâbles. Ont collaboré aux travaux ou les ont dirigés en tant que maîtres d’œuvre J. van Ruysbroek et G. de Briedere au XIVe siècle, J. van Thienen vers 1400, G. van den Bossche dit Joes, H. de Mol dit Cooman, gauche et J. van Ruysbroeck, J. van Eycken, maître Conrard de Daelhem et G. van Heerne au XVe siècle.

Parvis Sainte-Gudule. Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, façade sud (photo 1981).

L’église connaît divers aménagements et agrandissements entre le XVe et le XVIIIe siècles. En 1436-1438, une première chapelle du Saint-Sacrement est construite entre les deux chapelles rayonnantes nord; elle sera détruite en 1533. Le porche sud, édifié dans le dernier quart du XVe siècle, est sous toit en 1499; il sera transformé en 1538, 1725 et 1819. Vers 1518- 1522, la chapelle «Sauvage» est érigée entre les deux chapelles rayonnantes sud; elle sera détruite en 1651. L’actuelle chapelle du Saint-Sacrement du Miracle et la sacristie adjacente sont construites en 1534-1540 à la place du bras nord du transept et des chapelles rayonnantes nord sous la direction de L. van Bodeghem, P. Van Wyenhove, H. Van Pede et J. Keldermans; la chapelle est consacrée solennellement en 1542. En 1534, la tour nord est surhaussée d’un registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. octogonal, surmonté plus tard d’une lanterne qui sera enlevée en 1800. En 1649-1655, les chapelles rayonnantes sud, ainsi que la salle capitulaire voisine avec sa trésorerie, datant du milieu du XIIIe siècle, font place à la chapelle et à la sacristie de Notre-Dame de la Délivrance, édifiées sous la direction de J. Duquesnoy le Jeune et de L. Van Heil. La chapelle funéraire de la famille Maes est érigée, probablement vers 1672-1675, en exécution du testament de J.-B. Maes, daté de 1665; l’autel est consacré en 1678.

Diverses annexes seront ajoutées. Un perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment. est construit en 1703-1707 sous la direction de J. Tant. En 1769, l’architecte L.- B. Dewez revêt l’intérieur de stucs Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. en vue de la célébration du quatrième centenaire du Saint-Sacrement en 1770. Après les pillages et destructions de la période française, la décoration intérieure est restaurée et renouvelée à partir de 1804 : l’église reçoit à cette occasion un dallage de marbre noir et blanc provenant de l’abbaye de Lobbes. Le décor stuqué est enlevé en 1819-1820. Un jubé néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., dessiné par l’architecte Ch. Vander Straeten, est placé en 1828.

Une première grande campagne de restauration est menée de la deuxième moitié du XIXe siècle au début du XXe siècle. Elle entraîne la démolition des annexes des XVIIe-XVIIIe siècles et des constructions accolées à l’église. Cette restauration globale, entreprise en 1839 sous la direction l’architecte T.-Fr. Suys, débute par la façade ouest et les tours, qui sont achevées en 1844. Les niches sont garnies de 68 statues de saints et de princes brabançons, en calcaire, sculptées par F. Dumortier, A.J. Feyens, Mandreau, E. Marchant, P. Puyenbroeck et J. Van Geel. La campagne se poursuit après 1844 d’ouest en est, en commençant par le bas-côté sud, dont les niches s’enrichissent également de statues; elle touche ensuite successivement le chœur, les chapelles Notre-Dame et du Saint-Sacrement et le déambulatoire, sous la direction des architectes H. Raeymaeckers à partir de 1860 au plus tard et L. De Curte à partir de 1869 au plus tard ; les travaux sont achevés en 1879. L’escalier monumental de la façade ouest, projeté dès 1843, est réalisé en 1860-1861 sur les plans de l’architecte F. Coppens, en remplacement du perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment. du XVIIIe siècle. Le décapage de l’intérieur en 1872-1873 est suivi d’une restauration minimaliste. Le porche nord est exécuté en 1881-1888, sur les plans de l’architecte De Curte en 1879. En 1905-1908, sous la direction de l’architecte J. Caluwaers, la partie est est dégagée, les anciennes sacristies des chapelles Notre-Dame et du Saint-Sacrement et la chapelle Maes sont restaurées et l’on construit une nouvelle sacristie.

Parvis Sainte-Gudule. Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, détail escalier <a href='/fr/glossary/509' class='info'>néogothique<span>Le style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors.</span></a> (photo 1980).

Une seconde restauration globale débute sous la direction de l’architecte J. Rombaux par la façade ouest et les tours en 1952-1958 et 1964-1972. Après une interruption, elle est reprise par la Régie des Bâtiments en 1983. La première phase, qui porte sur le vaisseau, s’achève fin 1989 à l’intérieur et dans le courant de 1991 à l’extérieur. La deuxième phase, qui concerne l’intérieur et l’extérieur du chœur, ainsi que les façades et portails du transept, est en cours.

La cathédrale Saint-Michel illustre le passage du gothique primaire au gothique tardif. Le chœur (XIIIe siècle) est le premier exemple dans les Pays-Bas d’une adaptation, non exempte de maladresses, du plan et de l’élévation des grandes cathédrales françaises, plus particulièrement de celles de Champagne. Le transept et le vaisseau (XIVe-XVe siècle) avec leurs colonnes typiques, le triforium dont les colonnettes se prolongent dans les meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. des fenêtres hautes et les gâbles des chapelles, ainsi que la façade ouest à deux tours (XVe siècle), relèvent du gothique tardif. Les adjonctions ultérieures — la chapelle du Saint-Sacrement (première moitié du XVIe siècle) au vocabulaire flamboyant, celle de Notre-Dame (milieu du XVIIe siècle) aux voûtes teintées de baroque — restent fidèles au style gothique, à l’exception de la chapelle Maes (deuxième moitié du XVIIe siècle), entièrement baroque. À partir du début du XIXe siècle, on a cherché à accentuer ce caractère gothique en débarrassant l’église de ses oripeaux classiques, en démantelant l’extérieur et en lui faisant subir des restaurations énergiques. Les parements des façades, le décor architectonique et figuratif sont alors renouvelés en pierre de Gobertange, niches et portail se peuplent de statues, on ajoute des balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et des pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. néogothiques. L’escalier monumental en façade, le portail nord et la sacristie sont construits dans le même esprit.

La dernière restauration de la façade ouest et des tours visait notamment à corriger les abus des restaurateurs du XIXe siècle, en recourant une fois de plus au remplacement, cette fois en pierre de Massangis, des parements et des sculptures, restitués tantôt sur le modèle d’éléments authentiques conservés, tantôt sous des formes contemporaines intégrées. Cette option inspire également les restaurations en cours. Parmi les interventions structurelles les plus importantes, il faut mentionner la reprise en sous-œuvre des toitures par des structures en béton, la rénovation des tours de croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., celle des contreforts, arcs-boutants, moulures, remplages et ornements, ainsi que la consolidation des parements conservés. La restauration intérieure comprend, pour le vaisseau et le transept, la restitution des arcatures du triforium, le dégagement de l’ancien baptistère, celui du mur ouest par la suppression du jubé néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., l’aménagement d’une crypte pour les vestiges remis au jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’église, romane, ainsi que le nettoyage et la réparation des maçonneries en pierre blanche, y compris l’enlèvement des réparations au ciment, le réenduisage des voûtes en briques et le remplacement du dallage, dans lequel le plan de l’église, romane a été dessiné.

Description
Édifice de style gothique à l’exception de quelques adjonctions, construit à l’origine en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. local, mais dont les parements mêlent actuellement pierre de Gobertange et de Massangis à la suite des restaurations successives.
Plan basilical en croix latine, développant d’ouest en est un narthex d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., une nef de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avec bas-côtés flanqués de chapelles, un transept dont les bras de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. s’achèvent par des porches tripartis. Baptistère de plan rectangulaire dans l’angle nord-ouest formé par le transept et le bas-côté. Chœur de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites, fermé à l’est par une abside à cinq pans et entouré d’un déambulatoire plus bas, sur lequel se greffe à l’est, dans l’axe, la chapelle Maes, de plan hexagonal. Au nord et au sud, vastes chapelles, consacrées respectivement au Saint Sacrement du Miracle et à Notre-Dame de la Délivrance, de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., fermées par une abside à trois pans et prolongées, à l’est, par une sacristie de plan hexagonal. Au nord-est, sacristie moderne de plan irrégulier.

Façade ouest (XIVe-XVe siècles) de deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon., flanquée de deux tours massives de quatre registresAlignement horizontal de baies sur un pignon..
Registre inférieur de la façade et des tours occupés par trois portails en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, couronnés de gâbles flanqués de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal., hérissés de crochets et sommés d’un fleuronOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle.. Portail central cerné d’archivoltes en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb., abritant deux portes sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale., séparées par un trumeauPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. orné de statues sous dais des Rois Mages par P. Puyenbroeck (deuxième quart du XIXe siècle); tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné d’arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. et d’une rangée de statuettes d’apôtres par F. Dumortier (deuxième quart du XIXe siècle), sur soclesMassif surélevant un support ou une statue. historiés et sous dais, qui se poursuit sur les murs latéraux; gâble creusé de trois niches vides. Portails latéraux dans le bas des tours, de même ordonnance que le portail central, mais avec une seule porte et un gâble ajouré; tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. ornés d’une rangée de statuettes de saints par E. Marchant au nord et P. Puyenbroeck au sud (deuxième quart du XIXe siècle), qui se poursuit sur les murs latéraux. Reliant les trois portails derrière les gâbles et devant les fenêtres, coursière bordée d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ajourée d’arcatures en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé et de quadrilobes et surmontée de fleuronsOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle..

Parvis Sainte-Gudule. Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, façade principale, détail des trois portails (photo 1980).

Façade ajourée, au registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. supérieur de la partie centrale, d’une grande verrière en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, bordée par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. et divisée en quatre parties refendues par des meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. et surmontées d’un réseau de polylobés. Au-dessus d’une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d’arcatures, gâble ajouré de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et de niches aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. : dans le bas, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminées sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe. bordant une coursière; au-dessus, niches en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé à réseau trilobé. Couronnement par un haut pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. composé, au centre, et des pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. latéraux plus petits, posés en éperon.

Tours nord et sud d’ordonnance identique, de plan carré, structurées en quatre registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. par des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et cantonnées de puissants contreforts d’angle, disposés en équerre, ceux des angles extérieurs enfermant une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d’escalier de plan polygonal. Élan vertical donné par les contreforts compartimentés de creux formant des niches et s’achevant par des pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. posés en éperon. Au registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. inférieur, demi-fenêtre en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé aplati derrière le gâble du portail. Aux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. supérieurs, fenêtres simulées en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, simple au deuxième, géminées au troisième et au quatrième, ces dernières munies d’abat-son, soulignées par la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. d’une coursière, coiffées d’un gâble et séparées par un pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Façades latérales des tours de même ordonnance que la façade ouest, mais avec une grande fenêtre au registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. inférieur et des fenêtres géminées au deuxième registreAlignement horizontal de baies sur un pignon.. Couronnement par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. continue, crénelée et ajourée, renforcée de piédestaux rectangulaires au milieu des côtés et octogonaux aux angles.

À l’avant, ample terrasse à laquelle mène un escalier monumental de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. (1860-1861), à trois volées disposées en équerre, bordées de balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ajourées d’arcatures trilobées et de grilles en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion..

Parvis Sainte-Gudule. Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, façade et tour nord (photo 1981).

Nef et bas-côtés (XIVe-XVe siècles) couverts respectivement en bâtièreToit à deux versants. et en appentisToit à un seul versant.; chapelle latérales sous bâtièreToit à deux versants. transversale masquée par un gâble. Division en sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. par les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. des murs-contreforts séparant lesdites chapelles, que couronnent une gargouilleStatue fantastique d'ordinaire traversée par un conduit relié à la corniche. La gueule de la statue crache les eaux à distance des murs. et un pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. en éperon et que surmontent deux rangs d’arcs-boutants hérissés de crochets. Fenêtres basses divisées en trois parties, chacune refendue en deux; remplages incluant des colonnettes à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. au sud, sans chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. au nord. Gâbles des chapelles ornés de trilobés étirés, hérissés de crochets et sommés d’un fleuronOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle.. Entre les gâbles, pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. creusés de niches pour statues, la plupart vides. Fenêtres hautes en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, à ébrasement profond, divisées en six parties; réseau de polylobés. Couronnant le tout, balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ajourée de motifs en K, interrompue par des pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. portant gargouillesStatue fantastique d'ordinaire traversée par un conduit relié à la corniche. La gueule de la statue crache les eaux à distance des murs. et se prolongeant sur les transepts.

Accolé dans l’angle formé par le bas-côté nord et le transept, baptistère (vers 1415) de plan rectangulaire, sous bâtièreToit à deux versants. parallèle à la nef.; contrefort en éperon à l’angle extérieur; gâble et pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. semblables à ceux des chapelles du bas-côté; façades ouest et nord percées d’une fenêtre en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, divisée respectivement en trois et six parties, celle du nord à demi dissimulée par le contrefort en croix qui épaule le transept, et couronnées d’une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ajourée.

Transept (XIIIe-XIVe/XVe siècles) couvert en bâtièreToit à deux versants.. CroiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. surmontée d’un clocheton de plan octogonal, sommé d’une flèche conique.
Pignons des bras flanqués de contreforts disposés en équerre, divisés en étages par des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et coiffés de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal., ceux de l’est incorporés dans les chapelles latérales du chœur, plus tardives, ceux de l’ouest enfermant une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d’escalier à terminaison et flèche octogonales.
Au-dessus des porches ajoutés plus tard, grande verrière à ébrasement profond, divisée en quatre parties refendues par des meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. et surmontées d’un réseau polylobé. BalustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ajourée de quadrilobes au sud, ajourée de motifs en K et interrompue par un piédestal portant une statue de saint Michel par P. Nocquet (1899) au nord. PignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. décorés de niches en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé ou cintré et sommés d’un fleuronOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle. en croix; rampants à crochets. Façades en retour à l’ouest ajourées de deux fenêtres hautes, divisées en neuf parties au sud et six au nord. Porche sud ou de la sainte Croix (dernier quart du XVe siècle) en saillie d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et divisé en trois parties par des contreforts en croix s’achevant par de hauts pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. creusés de niches. AppentisToit à un seul versant. d’origine remplacé par une toiture plate en 1538. Portail central cerné par une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. saillante en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, hérissée de crochets et sommée d’un fleuronOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle., abritant initialement deux portes jumelées sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. et tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., remplacées en 1728 par une large porte surmontée d’une rose. À gauche et à droite, portails étroits, également cernés par une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. saillante et abritant une porte basse sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale., surmonté d’une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d’arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. et d’une fenêtre en deux parties à réseau trilobé.

Au-dessus des trois portails, balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ajourée et, dans l’axe, piédestal portant une statue de sainte Gudule par J. Delporte (vers 1900), remplaçant un Saint-Michel plus ancien. Intérieur couvert de voûtes sur nervures séparées par des doubleaux sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.; clés sculptées représentant la Vierge, sainte Gudule et saint Michel. Sur le tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge., peinture murale (XIVe siècle) représentant peut-être l’Adoration des Mages et surpeint (XVe siècle?), mis au jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. en 1975. Au fond, portail primitif du transept (deuxième moitié du XIIIe siècle), en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé; ébrasement décorés d’une arcature trilobée avec feuillage dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. et couvert par une voûte dont les nervures retombent sur des colonnettes engagées à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. orné de feuillage; arcatures tronquées et voûte refaite lors de la construction du porche; à l’origine, porte à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. séparés par un trumeauPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau., supprimé en 1819.

Porche nord ou de Saint-Jacques de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. flamboyant (1881-1888), semi-ouvert, de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur deux. En façade, trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, cernées de plusieurs archivoltesMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. saillantes, dont une sculptée d’un rang de feuilles; baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du milieu, plus large, surmontée d’un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe. sommé d’un fleuronOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle.. Hauts gâbles finement ajourés, hérissés de crochets et sommés d’un fleuronOrnement d'inspiration gothique terminant un pinacle.. Entre les gâbles, pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. élancés avec gargouilleStatue fantastique d'ordinaire traversée par un conduit relié à la corniche. La gueule de la statue crache les eaux à distance des murs.. Couronnement par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ajourée de motifs en flamme. Intérieur couvert de voûtes sur nervures portées par des colonnes rondes, libres ou engagées.

Parvis Sainte-Gudule. Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, façade nord, chapelle du Saint-Sacrement et déambulatoire (photo 1981).

Chœur de style gothique primaire (XIIIe siècle), couvert d’une bâtièreToit à deux versants. et entouré, au niveau inférieur, par le déambulatoire et des annexes plus récentes. Trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites et une abside à cinq pans à l’est. Parois rythmées par des contreforts accostés de colonnes engagées à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets ; pour le reste, mêmes contrebutements qu’au vaisseau. Dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites, fenêtres hautes sous encadrement en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, orné de colonnettes engagées à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets; baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. divisées en trois parties par des meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. avec colonnettes engagées identiques; chaque partie refendue par un meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. chanfreiné; réseau de trois quadrilobes. Dans les fenêtres plus étroites de l’abside, remplages gothiques tardifs (vers 1520), dessinant des trilobés et des flammes. Couronnement par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ajourée de quadrilobes et interrompue par des pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal..

Déambulatoire plus bas que le chœur, sous appentisToit à un seul versant., présentant deux fois deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de part et d’autre de la chapelle absidale. Contreforts à trois étages, sommés de gargouillesStatue fantastique d'ordinaire traversée par un conduit relié à la corniche. La gueule de la statue crache les eaux à distance des murs. et de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Fenêtres cintrées reconstruites en 1879, à encadrement profilé en toreMoulure pleine de profil courbe, en portion de cercle ou d’ovale ou en demi-cœur., bagué et orné de deux chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets de chaque côté; colonnettes baguées à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets divisant la fenêtre en deux parties surmontées d’un polylobé. Couronnement par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche., ajourée de quadrilobes.

Surplombant le flanc nord du déambulatoire, chapelle du St Sacrement (1534-1540). Trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites et abside à trois pans sous bâtièreToit à deux versants. à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux., rythmée par des contreforts à quatre étages, décorés dans le bas d’arcatures et de soclesMassif surélevant un support ou une statue. vides. Fenêtres élancées à encadrement mouluré en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, sous un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe., divisées en cinq ou six parties. Couronnement par un cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition., une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. lisse et une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ajourée de trilobés, ajoutée dans les années 1870 entre les pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. coiffant les contreforts. Dans la deuxième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sous la fenêtre, statue du Sauveur (fin du XVIe siècle) provenant sans doute du portail ouest.

À l’est, sacristie annexe d’un niveau bas. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. séparées par des contreforts décorés. Fenêtres en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. aplatie, à encadrement mouluré; écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. garnis de feuillages; remplages à deux et trois meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. surmontés de trilobés et de flammes. Couronnement par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ajourée, chargée ultérieurement de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Contrefort médian orné d’une statuette de sainte Renelde par L. Vogelar (vers 1909). Contre la sacristie précédente et au nord-est de la chapelle du Saint-Sacrement, nouvelle sacristie (1905-1908) de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., inspirée de l’ancien. Un niveau bas et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. rythmées par des contreforts, éclairées par des fenêtres et couronnées par une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. similaires. À gauche, portail sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe., orné de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Statues de saint Michel et de sainte Gudule par J. Marin, de saint Amelberg par I. De Rudder (vers 1909).

Parvis Sainte-Gudule. Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule, intérieur, nef centrale et chœur (photo [s.d.]).

Symétrique de la chapelle du Saint-Sacrement, au sud, chapelle Notre-Dame de la Délivrance (1649-1655), de même ordonnance, mais traitée plus simplement et marquée horizontalement par des larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. courant sur les contreforts. Même balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en couronnement, ajoutée dans les années 1860. Même situation de la sacristie annexe, ornée ici d’une statue de saint Emelbert par I. De Rudder (vers 1903).

À l’est, dans l’axe du chœur, chapelle Maes de style baroque (vers 1672-1675), de plan hexagonal et couverte d’un dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. à lanternonPetite construction de plan centré, située au faîte du toit.. Façades de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. au-dessus d’un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue, découpées de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. plats et cantonnées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’angle. Fenêtres cintrées à encadrement mouluré, timbré d’une clé et doublé d’un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. dans les trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est; fenêtres semi-aveugles dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. ouest, engagées dans le déambulatoire. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. classique. DômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. à coyaux, à six côtes percées d’œils-de-bœuf ovales sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. à extrémités droites, sommé d’une boule. LanternonPetite construction de plan centré, située au faîte du toit. de plan hexagonal, accosté de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et ajouré de fenêtres cintrées sous un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et un dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. ardoisé portant une croix. Plaque commémorant la construction de la chapelle par J.-B. Maes en 1665.

Intérieur actuellement décapé, en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. à l’exception des voûtes de briques enduites des nefs. Traces de décor polychrome remontant aux XIVe-XVe siècles, mises au jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. à l’occasion des travaux de réenduisage (1819-1820) et de décapage (1872-1873) et tendant à prouver, selon J. Helbig, l’existence, dans le chœur, d’un décor global organisé et, dans les chapelle latérales, d’un programme individualisé en relation avec le saint honoré dans chacune d’elle. Voûte de la chapelle du Saint-Sacrement peinte et dorée par C. Scherniers dit Coninxloo en 1540; chapelle Notre-Dame totalement enduite en 1654; reblanchiment partiel ou total de l’intérieur de l’église en 1585, 1615, 1617, 1644, réenduisage en 1702, 1769 par L.-B. Dewez, 1819-1820. Seuls vestiges authentiques conservés actuellement : décor polychrome restauré des clés de voûte et peinture entourant la clé de voûte du baptistère, mise au jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. lors des restaurations de 1983-1991.

Dans la nef, le transept et le chœur, élévation sur trois niveaux : arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., triforium, fenêtres hautes.
Nef (XIVe-XVe siècle) séparée des bas-côtés par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé. Colonnes massives sur base profilée et socleMassif surélevant un support ou une statue. rond; chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. orné de deux couronnes de chou frisé, reliées par un ruban dessinant des losanges; tailloir octogonal. Triforium à six modules par travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., rythmé par des colonnettes alternativement épaisses et minces dans le prolongement des meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. des verrières; remplacé par un décor stuqué en 1769, puis par des arcatures maçonnées en 1819-1820; restauré à partir de 1873 sans remplage ; ajours en arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. trilobées et trilobés, restitués en 1983-1991 sur la base de données archéologiques et iconographiques. Nervures des voûtes et doubleaux retombant en faisceau sur les chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ornés de feuillage de colonnettes engagées posant sur les chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. des colonnes; clés de voûtes historiées et peintes, représentant les symboles des quatre Évangélistes et les docteurs de l’Église.

Dans les bas-côtés (XIVe-XVe siècles), voûtes sur nervures retombant, d’une part, sur les colonnes de la nef et, de l’autre, sur des supports engagés dans l’extrémité des murs séparant les chapelles : piles de plan tréflé au sud, faisceaux de colonnettes à moulures prismatiques au nord; clés ornées de feuillage.

Chapelles latérales séparées des bas-côtés par un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé; voûtes sur nervures; murs ornés d’arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. à motifs tréflés sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.; du côté sud, feuillage dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc..

Première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. ouest de la nef plus profonde, formant narthex, de structure analogue à celle du vaisseau, mais plus massive pour supporter le poids des tours : colonnes remplacées par des piles rondes cantonnées de colonnes engagées et larges doubleaux. Mur ouest tapissé d’un fin décor d’arcatures et de trilobés jusqu’aux glacis des fenêtres.

Transept (XIVe/XVe siècles) de même style que le vaisseau, à l’exception des murs est, contemporains du chœur (XIIIe siècle). À la croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., voûte sur nervures retombant sur des piles rondes cantonnées de colonnes engagées; à l’est, chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets et consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. intercalée pour recevoir les nervures, à l’ouest, chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ornés de feuilles de chou frisé; clés ornées de feuillage. Bras du transept communiquant à l’ouest avec la nef et les bas-côtés, à l’est avec le chœur et le déambulatoire. Sur les murs, décor d’arcatures aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., plus riche dans le bras nord. Voûtes sur nervures retombant sur des colonnettes engagées à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets et base ronde, celles du côté ouest du bras nord retombant sur un faisceau de colonnettes à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. orné de feuilles et base polygonale; clés ornées de feuillage. Baptistère ouvert sur le bras nord par une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé; voûtes sur nervures retombant sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.; clés et consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. ornées de feuillage. Crédence épargnée dans le mur nord.

Dans le mur sud du transept, porte donnant sur le porche, surmontée de deux arcatures trilobées retombant sur des colonnettes à chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ornés de feuillage; feuillage dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc..

Chœur de style gothique primaire (XIIIe siècle), séparé du déambulatoire par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé; dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites, colonnes massives sur socleMassif surélevant un support ou une statue. rond et à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. orné d’un rang de feuilles enroulées supportant les angles du tailloir octogonal; dans l’abside, colonnes plus minces, à fût double et chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. orné de deux rangs de feuilles, renforcées par deux colonnettes engagées à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. orné de feuilles de chou frisé afin d’élargir la surface portante. Triforium du chœur faisant retour sur le mur est du transept et éclairé, à l’origine, par des oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. percés dans le mur de fond, actuellement bouchés. Dans chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite, trois arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à encadrement mouluré sur colonnettes massives, chacune refendue en deux jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. par une colonnette plus fine; oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. dans les tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. et rosaces dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc.. Même disposition sur les pans de l’abside, mais avec deux arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. par travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., sans colonnette médiane. Ordonnance du triforium reproduite dans les fenêtres hautes des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites, encadrées de colonnettes à chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets, mais non dans celles de l’abside, dont les remplages sont plus tardifs.

Voûtes sur nervures croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites et voûte rayonnante dans l’abside; doubleaux et nervures retombant sur trois colonnettes engagées à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets, la colonnette médiane descendant jusqu’au chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. des colonnes, les deux autres reposant sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à mascaronsDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque. à hauteur de la base du triforium; clés ornées de feuillage.
Partie surhaussée du sol du chœur dallée de carreaux historiés (1881).

Déambulatoire de style gothique de transition (première moitié du XIIIe siècle), couvert de voûtes sur nervures; nervures et doubleaux retombant, d’une part, sur les chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. des colonnes du chœur, de l’autre, sur des faisceaux de trois colonnettes annelées sur socleMassif surélevant un support ou une statue. polygonal et à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochets. ArcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. séparant le déambulatoire des anciennes chapelles rayonnantes et des chapelles latérales des XVe-XVIe siècle, en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, les secondes profilées différemment et à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. orné de feuillage. De part et d’autre de l’entrée de la chapelle absidale, élévation de deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. sur deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., séparées par une cinquième nervure de la voûte retombant sur une colonnette simple; au registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. inférieur de chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., arcature en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. surbaissée sur colonnettes à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à crochet, portant une coursière ménagée dans les ébrasements profonds des fenêtres cintrées du registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. supérieur (refaites au XIXe siècle).

Chapelle du Saint-Sacrement (1534-1540) de style gothique flamboyant, construite sur le côté nord du chœur à l’emplacement des anciennes chapelles rayonnantes. Voûte surbaissée en réseau, à voûtains de briques initialement enduits et peints; médaillonsCartouche rond ou ovale. en bois peint remplaçant les clés de voûtes disparues. Retombées sur des colonnettes sans chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. aboutissant à sept tabernacles en pierre d’Avesne sculptés par H. Van Pede. Sur les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau., niches doubles sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. polygonales au nord et hauts soclesMassif surélevant un support ou une statue. polygonaux au sud et à l’ouest, surmontées de dais ajourés de style flamboyant abritant des statues restaurées en 1702 et remplacées au milieu du XIXe siècle. Fenêtres en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé sur les côtés nord, est et sud, ces dernières, moins hautes, au-dessus des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. ouvrant sur le déambulatoire. Dallage de marbre noir et blanc (1727). Caveau funéraire voûté en berceau des archiducs Albert et Isabelle et de Charles de Lorraine. Sacristie annexe à l’est, couverte d’une voûte en réseau sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console..

Chapelle Notre-Dame de la Délivrance (1649-1655), construite sur le côté sud du chœur à l’emplacement des anciennes chapelles rayonnantes.
Voûte baroque sur nervures, à voûtains de briques initialement enduits; doubleaux plats et panneautés retombant sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.; oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. à la place des clés. Fenêtres en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé sur les côtés sud, est et nord, ces dernières, moins hautes, au-dessus des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. ouvrant sur le déambulatoire.
Sacristie annexe à l’est, aménagée intérieurement en conciergerie.

Chapelle Maes (vers 1672-1675) de plan hexagonal et de style baroque, remplaçant l’ancienne chapelle absidale. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. rythmée par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites posés sur un haut stylobate et portant un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. orné d’oves et de denticules. Fenêtres cintrées et niches aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. à encadrement mouluré à oreilles et gouttes, clé et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche.. CoupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. divisée par six bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. plats à caissons. OculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. ovales dans les voûtains. Lanterne à tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. rond et coupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. nervurée à six plates-bandesCouvrement clavé rectiligne d’une baie. La plate-bande se distingue du linteau par le fait qu’elle est appareillée, tandis que le linteau est d’un seul tenant. Elle peut être feinte et masquer un linteau.. Crypte funéraire de la famille Maes couverte d’une voûte rayonnante à six compartiments.

Grâce à la générosité des princes, l’ancienne collégiale détenait une riche collection de peintures, sculptures et œuvres d’art diverses. Deux fois victime de pillages, en 1579 et 1794, renouvelée au XVIIe siècle, entre autres par un legs important de l’archiduchesse Isabelle, cette collection est actuellement en grande partie perdue. Seule, une remarquable série de vitraux a échappé aux saccages. Ce qui restait du mobilier baroque a été démantelé dans le courant du XIXe siècle, entre autres le jubé du chœur (vers 1600) et le maître-autel (1743).
Autel majeur de style néo-romanLe style néo-roman (à partir de 1850 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes inspirées du moyen-âge roman., en cuivre doré, par L. Van Rijswijck d’après un projet de l’architecte L. De Curte (1887). Autel baroque en marbre dans la chapelle Notre-Dame, par J. Voorspoel (1654- 1657 et 1666), orné d’une Assomption peinte par J.-B. de Champaigne (vers 1666). Autel néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. en marbre (1846) dans la chapelle Maes par E. Marchant, surmonté d’un retable en marbre et albâtre de style RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. italienne représentant la Passion, attribué à J. Mone (1538). Autel néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. en chêne dans la chapelle du Saint-Sacrement par les frères Goyers (1849). Chaire de vérité par H.F. Verbruggen et J.-B. Van der Haeghen (1696-1699 et 1708). Cinq confessionnaux ornés de figures d’anges par J. Van Delen (1662). Stalles rococo en chêne du XVIIIe siècle.

Grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. du pourtour du chœur par L. Delmotte (1746), de la chapelle Maes attribuée à E.J. Delmotte (1770), des chapelle Notre-Dame et du Saint-Sacrement (deuxième moitié du XVIIIe siècle).

Monuments funéraires, la plupart baroques, en marbre noir et blanc ou rouge, rehaussés de sculptures; nombreux dans les chapelles du Saint-Sacrement et Notre-Dame. Parmi ceux-ci, tombeaux de Jean II, duc de Brabant, et de l’archiduc Ernest, gouverneur des Pays-Bas en 1594-1595, érigés par l’archiduc Albert en style RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. italienne par rue Colijns de Noie, J. De Montfort et G. Turckelsteyn (1610).

Jubé ancien qui cachait la verrière ouest remplacé en 1828 par un jubé exécuté sur le projet de l’architecte Van der Straeten, actuellement démonté pour libérer le narthex d’entrée.

Ensemble remarquable de vitraux RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. (XVIe siècle), baroques (XVIIe siècle) et de style «néo-» (XIXe siècle). Dans l’abside du chœur, cinq vitraux attribués à l’atelier de N. Rombouts (vers 1520). Au jubé, Jugement dernier offert par Erard de la Marck (1528). Dans le transept, vitraux de J. Hack (?) d’après des cartons de B. Van Orley (1537-1538). Dans la chapelle du Saint-Sacrement, quatre vitraux de J. Hack d’après des cartons de B. Van Orley, P. Coecke et M. Coxcie (1540, 1542, 1546, 1547). Dans la chapelle Notre-Dame, quatre vitraux de J. De Labaer d’après des cartons de T. Van Thulden. Trois vitraux de J.-B. Capronnier dans la chapelle Maes (1843) et un dans la chapelle du Saint-Sacrement (1848). Quatorze vitraux de Ch. Degroux retraçant la légende du Saint-Sacrement dans les bas-côtés (1857-1870). Vitraux de 1860 en façade ouest de 1872 dans les bras nord et sud du transept, de 1879 dans le déambulatoire.

Peintures des XVIe et surtout XVIIe siècles, dont le précieux triptyque de sainte Gudule par M. Coxie (1592).

Sculptures en marbre, albâtre, pierre et bois des XVIe et surtout XVIIe siècles, dont les douze statues d’apôtres en marbre accrochées aux piliersSupport vertical de plan carré. de la nef, par T. De Lelis, J. Duquesnoy le Jeune, C. Van Mildert et L. Fayd’herbe (vers 1640-1650), la Vierge dite d’Ara Coeli par A. Quellin le Vieux (vers 1644-1648), deux statues de L. Delvaux (1753).

Suite de six tapisseries bruxelloises illustrant la légende du Saint Sacrement du Miracle (1770 et 1785) par J.-F. et J. Van der Borght.

Sources

Archives
Archives de la C.R.M.S.

Ouvrages
DES MAREZ, G., Traité d’architecture, Bruxelles, 1921.
LEFEVRE, P., De collegiale kerk van Sint-Michiel en Sint-Goedele te Brussel, Bruxelles, 1942.
THIBAUT de MAISIERES, M., Les églises gothiques de Bruxelles, Bruxelles, 1942. 
VELGE, H., La collégiale des Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles, 1925.
La Cathédrale Saint-Michel, art et histoire, catalogue d’exposition, Bruxelles, Cathédrale Saint-Michel, 1975.
DES MAREZ, G., 1979, p. 219-247.
DE RIDDER, P., Inventaris van het oud archief van de kapittelkerk van Sint-Michiel en Sint-Goedele te Brussel, l-lll, Bruxelles, 1987-1988. 
Sainte-Gudule, histoire d’une cathédrale, catalogue d’exposition, Bruxelles, A.G.R., 1988. 
Restauration de la Cathédrale des Saints-Michel et Gudule 1983-1988, Bruxelles, Régie des Bâtiments de l’État, 1988.

Périodiques
MAERE, R., "L’église Sainte-Gudule à Bruxelles", dans La Revue d’Art, Bruxelles, 1925. 
LEFEVRE, P., "Le problème de la paroisse primitive de Bruxelles", dans A.S.R.A.B., 1934, p. 106-116. 
BRIGODE, S., "Les fouilles de la collégiale Sainte-Gudule à Bruxelles", dans A.S.R.A.B., 1938, p. 185-215. 
LEFEVRE, P., "La Collégiale des Saints Michel et Gudule à Bruxelles", dans A.S.R.A.B., 1956-1957, p. 16-72. 
BONENFANT, P., FOURNY, M., "Fouilles de la Cathédrale Saint-Michel à Bruxelles", dans Archaeologia Medievalis, 1990, 13, p. 42-43; 1992, 15, p. 47; 1993, 16 I, p. 49-51.