Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Joe RAMAEKERSarchitecte1875

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néoclassicisme

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 1213
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Description

Maison constituant avec les nos 135 et 137, ainsi que les nos 102, 104, 106 et 108 r. Jourdan, un ensemble de sept maisons semblables néoclassiquesLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps.. Arch. Joe Ramaekers, 1875.

L'ensemble comptait trois maisons ordonnancées de manière identique r. Berckmans, dont deux subsistent act. (nos 133, 135). Il comprenait en outre une maison d'angle (no 108) et trois maisons r. Jourdan (nos 102, 104, 106). L'ensemble est quelque peu dénaturé par divers recouvrements ultérieurs ; briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. au no 106 r. Jourdan et 135 r. Berckmans, simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre. aux nos 104 (1930) et 108 (1938 arch. Jean Dedecker).

Au no 133, élévation de quatre niveaux et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales. R.d.ch. percé d'une vitrine, modifiée en 1929. Au 1er étage, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. devancées de balconnets à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. des étages à encadrement continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., frappés de clefsClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. ornementées aux 2e et 3e niveaux. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à cache-boulinsTrou de boulin. Trou ménagé dans la maçonnerie, d’ordinaire dans l’entablement, afin d’y loger des boulins. Le boulin est une pièce de bois servant à accrocher un échafaudage à la façade. Le cache-boulin est le nom donné au couvercle qui ferme le trou de boulin. Celui-ci peut porter un décor comme une pointe de diamant, une étoile, une tête de lion, une rosace. ornés d'une rosaceRosace. Ornement symétrique circulaire évoquant une fleur stylisée ou d’autres végétaux. Se dit également d’une baie circulaire à remplage et/ou vitrail, analogue à cet ornement. La rosette est une rosace de petite taille. et cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. gainésUne statue est dite en gaine ou gainée, lorsque sa partie inférieure est en forme de pilier ou de pilastre se rétrécissant vers sa base. Le pilastre gainé rétrécit régulièrement vers sa base. La gaine désigne également le conduit d’une cheminée.. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. d'origine.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 3093 (1875); 133 : 455 (1929); 137: 65 (1965) ;
R. Jourdan : 108 : 99 (1938) ; 104 : 274 (1930).