Auditoires de l'Institut catholique des Hautes Études commerciales (Ichec)
Rue du Duc 132-134
Typologie(s)
établissement scolaire
établissement universitaire
établissement universitaire
Intervenant(s)
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Brutalisme
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine architectural 1939-1999 (ULB)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Woluwe-Saint-Pierre (DMS-DML - 2002-2009, 2014)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2004
id
Urban : 17272
Description
Auditoires, architectes J. C. Bodeux, J. Defalque et L. Hernandez, 1983. Ils remplacent un bâtiment à usage de garage et boxes de chevaux de style cottage, à l'arrière du no 4 boulevard Brand Whitlock, dessiné en 1913 par l'architecte René Théry.
Bâtiment de trois niveaux sous bâtièreToit à deux versants. d'Eternit. Le r.d.ch. abrite un grand auditoire. Présentant une surface beaucoup plus vaste que celle des étages, il s'étend sur tout l'espace disponible en intérieur d'îlot. Sa toiture est aménagée en vaste terrasse percée d'un puits de lumière. Les étages comportent chacun, dans leur partie gauche, une grande salle occupant plus de la moitié de leur superficie : une bibliothèque au 1er, un auditoire des sciences au 2e. La partie de droite est occupée par la large cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier., de plan triangulaire, et par des pièces plus petites.
Les façades, en béton blanc brut de décoffrage, sont en grande partie aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. En façade à rue, les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sont de petites dimensions (étroites baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminées terminées en triangle au r.d.ch.) ou s'élèvent sur toute la hauteur de la façade, à l'aplomb des portes. La partie des étages correspondant aux vastes salles s'avance en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. pour gagner de l'espace sur la rue. À droite, la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. est entièrement vitrée et couverte d'une toiture légèrement plus basse partiellement vitrée. La façade arrière, de moindre hauteur, est marquée par quatre lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. passantes en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb., à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. vitré.
Bâtiment de trois niveaux sous bâtièreToit à deux versants. d'Eternit. Le r.d.ch. abrite un grand auditoire. Présentant une surface beaucoup plus vaste que celle des étages, il s'étend sur tout l'espace disponible en intérieur d'îlot. Sa toiture est aménagée en vaste terrasse percée d'un puits de lumière. Les étages comportent chacun, dans leur partie gauche, une grande salle occupant plus de la moitié de leur superficie : une bibliothèque au 1er, un auditoire des sciences au 2e. La partie de droite est occupée par la large cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier., de plan triangulaire, et par des pièces plus petites.
Les façades, en béton blanc brut de décoffrage, sont en grande partie aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. En façade à rue, les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sont de petites dimensions (étroites baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminées terminées en triangle au r.d.ch.) ou s'élèvent sur toute la hauteur de la façade, à l'aplomb des portes. La partie des étages correspondant aux vastes salles s'avance en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. pour gagner de l'espace sur la rue. À droite, la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. est entièrement vitrée et couverte d'une toiture légèrement plus basse partiellement vitrée. La façade arrière, de moindre hauteur, est marquée par quatre lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. passantes en encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb., à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. vitré.
Sources
Archives
ACWSP/Urb. 134 (1913), 94 (1983).
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