Recherches et rédaction
2006
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
La rue de l'Église est l'une des plus anciennes voies de la commune. Elle mène du Val des Seigneurs à la rue Longue, suivant un tracé légèrement sinueux. La rue d'Argile la prolonge sur le territoire de Kraainem. L'artère figure sur les plus anciennes cartes de la région et son tracé n'a sans doute guère varié depuis le Moyen-Âge.
Le nom de la rue provient de l'église Notre-Dame, située à l'angle de la rue Henri Vandermaelen. L'édifice actuel a vu le jour entre 1962 et 1967 (voir notice). Il remplace une chapelle aux origines médiévales.
La rue, autrefois étroite, était l'artère principale de l'ancien hameau de Stockel. L'Atlas communal de 1808 la figure bordée d'une trentaine de bâtiments, assez espacés et alignés de manière approximative. Ces petites maisons rurales assez basses, à façade blanchie à la chaux et haute toiture de tuiles, figurent sur des clichés réalisés vers 1900, conservés à l'Institut royal du Patrimoine artistique.
La physionomie de la rue s'est complètement métamorphosée au cours du XXe siècle. Le redressement et l'élargissement de la voirie sont approuvés par l'arrêté royal du 17.06.1907. Le modeste bâti de l'ancien village a progressivement cédé la place à un bâti mitoyen aligné. Au no 61, une ancienne ferme (IVAIB, 1980-1982, fiche 55) a subsisté jusqu'en 1998, époque à laquelle elle est remplacée par un immeuble à appartements. Entre les nos 45 et 49, la façade d'un hangar en brique sur soubassement de pierre blanche d'origine locale est probablement le dernier pan de mur qui subsiste aujourd'hui des anciennes constructions rurales.
La rue, assez hétéroclite, constitue un véritable catalogue des divers types de constructions érigées dans la seconde couronne bruxelloise tout au long du XXe siècle. Au fil du temps, le gabarit s'est sans cesse élevé sous l'effet de l'augmentation constante de la pression immobilière dans cette rue commerçante. Son intense activité commerciale explique également les modifications successives de nombreux r.d.ch.
La rue compte encore quelques petites maisons de type ouvrier, érigées avant la Première Guerre mondiale (voir no 34). On en trouve encore de ce genre aux nos 36 (1911), 52 (1911), 54 (1909), 106 et 108 (1914).
Le bâti dominant consiste aujourd'hui en de petites maisons unifamiliales de l'entre-deux-guerres, principalement des années 1930, la plupart hautes de trois niveaux.
Les constructions érigées à partir des années 1960 sont pour la plupart des immeubles à appartements de gabarit plus élevé, de cinq ou six niveaux. On en trouve à divers endroits de la rue et plus particulièrement entre la place Dumon et la rue Longue.
Le nom de la rue provient de l'église Notre-Dame, située à l'angle de la rue Henri Vandermaelen. L'édifice actuel a vu le jour entre 1962 et 1967 (voir notice). Il remplace une chapelle aux origines médiévales.
La rue, autrefois étroite, était l'artère principale de l'ancien hameau de Stockel. L'Atlas communal de 1808 la figure bordée d'une trentaine de bâtiments, assez espacés et alignés de manière approximative. Ces petites maisons rurales assez basses, à façade blanchie à la chaux et haute toiture de tuiles, figurent sur des clichés réalisés vers 1900, conservés à l'Institut royal du Patrimoine artistique.
La physionomie de la rue s'est complètement métamorphosée au cours du XXe siècle. Le redressement et l'élargissement de la voirie sont approuvés par l'arrêté royal du 17.06.1907. Le modeste bâti de l'ancien village a progressivement cédé la place à un bâti mitoyen aligné. Au no 61, une ancienne ferme (IVAIB, 1980-1982, fiche 55) a subsisté jusqu'en 1998, époque à laquelle elle est remplacée par un immeuble à appartements. Entre les nos 45 et 49, la façade d'un hangar en brique sur soubassement de pierre blanche d'origine locale est probablement le dernier pan de mur qui subsiste aujourd'hui des anciennes constructions rurales.
La rue, assez hétéroclite, constitue un véritable catalogue des divers types de constructions érigées dans la seconde couronne bruxelloise tout au long du XXe siècle. Au fil du temps, le gabarit s'est sans cesse élevé sous l'effet de l'augmentation constante de la pression immobilière dans cette rue commerçante. Son intense activité commerciale explique également les modifications successives de nombreux r.d.ch.
La rue compte encore quelques petites maisons de type ouvrier, érigées avant la Première Guerre mondiale (voir no 34). On en trouve encore de ce genre aux nos 36 (1911), 52 (1911), 54 (1909), 106 et 108 (1914).
Le bâti dominant consiste aujourd'hui en de petites maisons unifamiliales de l'entre-deux-guerres, principalement des années 1930, la plupart hautes de trois niveaux.
Les constructions érigées à partir des années 1960 sont pour la plupart des immeubles à appartements de gabarit plus élevé, de cinq ou six niveaux. On en trouve à divers endroits de la rue et plus particulièrement entre la place Dumon et la rue Longue.
Sources
Archives
ACWSP/Urb. alignement 3.
ACWSP/Urb. 36 : 34 (1911) ; 52 : 74 (1911) ; 54 : 560 (1909) ; 61 : 129 (1998) ; 101-103 : 101 (1931), 448 (1961) 216 (2001) ; 106, 108 : 13 (1914).
Ouvrages
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles. Woluwe-Saint-Lambert/Woluwe-Saint-Pierre/Evere, Bruxelles, AAM, 2 vol. 1980-1982.
Sites internet
www.kikirpa.be
ACWSP/Urb. alignement 3.
ACWSP/Urb. 36 : 34 (1911) ; 52 : 74 (1911) ; 54 : 560 (1909) ; 61 : 129 (1998) ; 101-103 : 101 (1931), 448 (1961) 216 (2001) ; 106, 108 : 13 (1914).
Ouvrages
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles. Woluwe-Saint-Lambert/Woluwe-Saint-Pierre/Evere, Bruxelles, AAM, 2 vol. 1980-1982.
Sites internet
www.kikirpa.be