Typologie(s)
maison d’habitation
Intervenant(s)
François VANVLASSELAER – architecte – 1914
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2002
id
Urban : 17434
Description
Maison d'inspiration éclectique, 1914, architecte François Vanvlasselaer.
Le bâtiment était conçu pour occuper l'angle formé par la rue Louis Titeca avec une nouvelle rue projetée jamais réalisée. Il comporte pour cette raison deux façades reliées par une travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation..
À l'instar de bon nombre de maisons d'angle était prévu, au r.d.ch., l'aménagement d'un café dont l'entrée occupait la travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation.. En 1922, en raison de l'abandon du projet de nouvelle rue, le bâtiment se voit transformé par le même Vanvlasselaer. À l'emplacement de la rue projetée est aménagé un jardin clos d'un grillage de fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. La porte d'accès au café est transformée en fenêtre, tandis que l'ancienne porte privée du bâtiment, donnant sur le nouveau jardin, se voit dotée d'un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de bois.
La maison est édifiée à l'emplacement d'un bâtiment rural de plan en L appartenant à un dénommé Roche. C'est probablement chez le même Roche (mentionné par FALKENBACK, 1992, p. 27) que, vers 1852, se déroulaient les réunions du Collège échevinal et du Conseil communal.
Bâtiment de deux niveaux sous toiture mansardée. Façades de briques rouges, rehaussées de briques blanches et d'éléments de pierre bleue. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Corniche en bois à toupies, portée par des aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale. jumelés. En travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation., balcons de taille dégressive, clos d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. À son sommet, lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. à pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. sommé d'un épi de faîtage en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Brisis de la mansarde percé de lucarnes rampantesUne lucarne est dite rampante lorsqu'elle est couverte par un appentis incliné dans le même sens que le versant du toit. pourvues d'un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. sur aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale.. Élégants châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine, à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois. Ceux éclairant l'ancien café sont à guillotineUne fenêtre à guillotine est une fenêtre dont l’ouvrant coulisse dans une rainure verticale, évoquant ainsi une guillotine..
Le bâtiment était conçu pour occuper l'angle formé par la rue Louis Titeca avec une nouvelle rue projetée jamais réalisée. Il comporte pour cette raison deux façades reliées par une travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation..
À l'instar de bon nombre de maisons d'angle était prévu, au r.d.ch., l'aménagement d'un café dont l'entrée occupait la travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation.. En 1922, en raison de l'abandon du projet de nouvelle rue, le bâtiment se voit transformé par le même Vanvlasselaer. À l'emplacement de la rue projetée est aménagé un jardin clos d'un grillage de fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. La porte d'accès au café est transformée en fenêtre, tandis que l'ancienne porte privée du bâtiment, donnant sur le nouveau jardin, se voit dotée d'un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de bois.
La maison est édifiée à l'emplacement d'un bâtiment rural de plan en L appartenant à un dénommé Roche. C'est probablement chez le même Roche (mentionné par FALKENBACK, 1992, p. 27) que, vers 1852, se déroulaient les réunions du Collège échevinal et du Conseil communal.
Bâtiment de deux niveaux sous toiture mansardée. Façades de briques rouges, rehaussées de briques blanches et d'éléments de pierre bleue. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Corniche en bois à toupies, portée par des aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale. jumelés. En travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation., balcons de taille dégressive, clos d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. À son sommet, lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. à pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. sommé d'un épi de faîtage en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Brisis de la mansarde percé de lucarnes rampantesUne lucarne est dite rampante lorsqu'elle est couverte par un appentis incliné dans le même sens que le versant du toit. pourvues d'un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. sur aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale.. Élégants châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine, à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois. Ceux éclairant l'ancien café sont à guillotineUne fenêtre à guillotine est une fenêtre dont l’ouvrant coulisse dans une rainure verticale, évoquant ainsi une guillotine..
Sources
Archives
ACWSP/Urb. 30 (1914), 295 (1922).