Typologie(s)
ancienne maison de village
maison d’habitation
maison d’habitation
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1700-1808
Michel FRANSQUIN – architecte – 1975
André VERTOMMEN – architecte – 1975
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Architecture rurale
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine architectural 1939-1999 (ULB)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Woluwe-Saint-Pierre (DMS-DML - 2002-2009, 2014)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2004
id
Urban : 17252
Description
Trois petites maisons d'un seul niveau, dont l'origine remonte probablement du XVIIIe siècle. Les parcelles figurent bâties sur l'Atlas communal de 1808, isolées au milieu des pâtures. Modestes habitations rurales à façade enduite sous haute toiture en bâtièreToit à deux versants.. Séparées de la rue par des jardinets, leur décrochement par rapport au front de façades s'explique par leur antériorité à l'alignement décrété en 1907.
Les nos 56 et 58, abrités par une toiture continue, formaient anciennement, selon le parcellaire indiqué sur l'Atlas communal de 1808, un même bâtiment. Ces deux maisons ont fait l'objet d'une rénovation intérieure en 1976 (publiée dans la revue A+, 56, mars 1979, pp. 22-23).
L'état de conservation du no 60 est difficile à évaluer. La fenêtre en rectangle couché et la toiture revêtue d'éternit résultent certainement d'une intervention récente.
Les nos 56 et 58, abrités par une toiture continue, formaient anciennement, selon le parcellaire indiqué sur l'Atlas communal de 1808, un même bâtiment. Ces deux maisons ont fait l'objet d'une rénovation intérieure en 1976 (publiée dans la revue A+, 56, mars 1979, pp. 22-23).
L'état de conservation du no 60 est difficile à évaluer. La fenêtre en rectangle couché et la toiture revêtue d'éternit résultent certainement d'une intervention récente.
Sources
Archives
ACWSP/Urb. 56, 58 : 3 (1976).
Périodiques
« Maisons ouvrières <> habitations unifamiliales », A+, 56, 1979, pp. 22-23.
ACWSP/Urb. 56, 58 : 3 (1976).
Périodiques
« Maisons ouvrières <> habitations unifamiliales », A+, 56, 1979, pp. 22-23.