Typologie(s)

hôtel particulier
manufacture

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1902-1907

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2013-2014

id

Urban : 23094
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Description

Hôtel particulier de style éclectique, vers 1905.

Élévation de trois niveaux et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Rez-de-chaussée en pierre bleue à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., étages en briques crème et pierre bleue. À la première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., deux fenêtres jumelles au rez-de-chaussée, une porte-fenêtre à deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. et traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. latérales au premier étage, devancée d'un balconnet à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... galbé en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Logette à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. au second, sous terrasse à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. intégrant des grilles. Celle-ci devance un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percé d'une porte-fenêtre sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., amorti de sphères latérales et coiffé d'un édicule à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. sous obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée.. À la troisième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., porte piétonne. À la dernière, porte cochère, surmontée d'une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. engagée de plan polygonal passant la corniche; étroites fenêtres à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et toiture en dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. à lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., sous lanternonPetite construction de plan centré, située au faîte du toit. et flèche. Corniche et portes à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois conservées, les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. partiellement.

En 1913, le bâtiment est investi par Gustave Renwart, qui fait ériger à l'arrière une fabrique de biscuits et pain d'épices, qu'il fera agrandir en 1941 par l'architecte Antoine Pompe.

Sources

Archives
ACS/Urb. 163-36-38.

Ouvrages
CULOT, M. [dir.], Schaerbeek. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche 5.
  
Périodiques
MERTENS, A., ROZEZ, «Kessels (rue)», Annuaire du Commerce et de l'Industrie de Belgique, Province de Brabant, Bruxelles et sa banlieue, Bruxelles, Établissements généraux d'imprimerie, 1913, 1914.