Typologie(s)

immeuble à appartements
ascenseur historique

Intervenant(s)

Maurice VAN ISACKERarchitecte1935-1938

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Modernisme

Inventaire(s)

  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)
  • Inventaire des ascenseurs historiques (Homegrade - DPC)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2010-2012

id

Urban : 20692
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Description

S'étendant entre les avenues du Saphir et de l'Émeraude, vaste ensemble de trois immeubles à appartements modernistesLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé. analogues, conçus respectivement en 1938, 1935 et 1936 par l'architecte Maurice Van Isacker pour son propre compte. Signatures et millésimes sur les soubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue..

Élévations de neuf niveaux, le dernier en retrait, caractérisées par un quadrillage de bandes verticales de briques et de registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. d'enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. blanc, ainsi que par des avancées de plan trapézoïdal de différentes largeurs ou traitées en tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. aux angles. Entrées de garage dans les soubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. vers le boulevard et de plain-pied vers les avenues. Portes métalliques vitrées d'origine; portes de garage et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. partiellement conservés. Halls d'entrée parementésRevêtement de la face extérieure d’un mur. de marbres noir et rouge ou de travertin. Cages d'ascenseur Schindler en trémieEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  ouverte conservées.

Au no31, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales vers le boulevard, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle où prend place le porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. d'entrée dans-œuvreHors-œuvre. Position d’un petit volume accolé par un de ses côtés à un corps de bâtiment. Dans-œuvre. Terme désignant un élément situé à l’intérieur d’un corps de bâtiment. à emmarchement et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales vers la rue du Saphir. De part et d'autre de l'angle, avant-corps et orielLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. ménageant des balcons à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps..

Au no33, élévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétrique de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les deuxième et cinquième formant avant-corps. Porte axiale sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine.. Grilles de la zone de recul conservées, en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à motifs Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs..

Au no35, six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales vers le boulevard, les troisième et cinquième formant avant-corps reliés par des balcons à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps.. Entrée piétonne à la quatrième. Deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur l'angle, cinq inégales vers l'avenue de l'Émeraude.

Au no76 avenue de l'Émeraude, une annexe de deux niveaux à usage de garage et d'atelier est dessinée en même temps que le no35; elle est transformée en maison par l'architecte dès 1939.

Sources

Archives
ACS/Urb. 31: 18-31; 33: 18-33; 35: 18-35; 76 avenue de l'Émeraude: 75-76.