Recherches et rédaction
1993-1995
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Liaison entre la r. des Deux-Églises et la r. de la Pacification, existant dès 1816 sous le nom de r. de la Grange, reliant la r. de l'Enclume à la ch. de Saint-Josse à Etterbeek.
Son nom et son alignement act. datent du mil. du XIXe s.
Elle est bordée d'immeubles modestes de tradition néoclassique, construits entre 1856 et 1873, de deux ou trois travées et généralement trois niveaux, les nos 1, 1a, et 3 intégrant un demi-niveau.
À l'origine, façades enduites et peintes sur plinthe de pierre bleue, souvent recimentées ou recouvertes de briquettes, parfois animées par un balcon continu, de nombreuses modifications ayant été apportées aux percements.
Côté impair, deux immeubles rompent l'échelle des constructions. Au no 17-19, immeuble érigé en 1954 à l'emplacement d'une des entrées de l'anc. marché, propriété de la Compagnie générale des Marchés (1877), démolie en 1951 (voir pl. Saint-Josse) ; au no 21-23, immeuble d'habitations sociales construit en 1972, caractérisé par l'alternance des registres de béton et de verre et comptant six niveaux. A l'angle de la r. de la Pacification, aménagement d'un jardinet.
Côté pair, aux nos 2 à 16, ensemble de maisons de tradition néoclassique élevées entre 1856 et 1859, à façades enduites et soubassements de pierre bleue, comprenant chacune deux ou trois travées sur trois niveaux, percées de baies rect., soulignées aux étages par les cordons servant d'appui et parfois devancées d'un garde-corps en fonte. Au no 12, frise d'entablement ornée de sgraffites à motifs de feuilles de marronnier ; no 2 exhaussé d'un niveau ; parement de briquettes aux nos 2, 4, 6, 10. Dès 1879, le no 18 fut le lieu de réunion du Patro Saint-Josse, le plus anc. mouvement de jeunesse de l'agglomération bruxelloise. En 1903 s'y établit l'Institut épiscopal de Saint-Josse et, en 1927, l'Institut Saint-Louis. Act., le r.d.ch. est occupé par une salle de gymnastique et des salles de classes, le 1er étage par la chap. de l'Institut (voir No 18 r. de Verviers).
Son nom et son alignement act. datent du mil. du XIXe s.
Elle est bordée d'immeubles modestes de tradition néoclassique, construits entre 1856 et 1873, de deux ou trois travées et généralement trois niveaux, les nos 1, 1a, et 3 intégrant un demi-niveau.
À l'origine, façades enduites et peintes sur plinthe de pierre bleue, souvent recimentées ou recouvertes de briquettes, parfois animées par un balcon continu, de nombreuses modifications ayant été apportées aux percements.
Côté impair, deux immeubles rompent l'échelle des constructions. Au no 17-19, immeuble érigé en 1954 à l'emplacement d'une des entrées de l'anc. marché, propriété de la Compagnie générale des Marchés (1877), démolie en 1951 (voir pl. Saint-Josse) ; au no 21-23, immeuble d'habitations sociales construit en 1972, caractérisé par l'alternance des registres de béton et de verre et comptant six niveaux. A l'angle de la r. de la Pacification, aménagement d'un jardinet.
Côté pair, aux nos 2 à 16, ensemble de maisons de tradition néoclassique élevées entre 1856 et 1859, à façades enduites et soubassements de pierre bleue, comprenant chacune deux ou trois travées sur trois niveaux, percées de baies rect., soulignées aux étages par les cordons servant d'appui et parfois devancées d'un garde-corps en fonte. Au no 12, frise d'entablement ornée de sgraffites à motifs de feuilles de marronnier ; no 2 exhaussé d'un niveau ; parement de briquettes aux nos 2, 4, 6, 10. Dès 1879, le no 18 fut le lieu de réunion du Patro Saint-Josse, le plus anc. mouvement de jeunesse de l'agglomération bruxelloise. En 1903 s'y établit l'Institut épiscopal de Saint-Josse et, en 1927, l'Institut Saint-Louis. Act., le r.d.ch. est occupé par une salle de gymnastique et des salles de classes, le 1er étage par la chap. de l'Institut (voir No 18 r. de Verviers).
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 89, 99, 101, 138 (1856), 150 (1859), 20 (1860), 971 (1870), 2347 (1879), 11476 (1931), 16065 (1972).
AGR 1375.
AGR 1375.