Typologie(s)

maison d’habitation
atelier (artisanat)

Intervenant(s)

Antoine AULBURarchitecte1904

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Art nouveau

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2006-2008

id

Urban : 17664
voir plus

Description

Habitation avec atelier, de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., conçue en 1904 pour un carrossier, par l'architecte Antoine Aulbur qui signe sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue.. Le projet prévoyait, en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée, une remarquable lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous épi de faîtage, jamais réalisée.

Façade de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les deux premières égales, la troisième plus étroite, d'entrée, et la dernière percée de la porte cochère. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. au dessin complexe, en briques rouges, abondamment rehaussée de briques jaunes et de pierre bleue à découpes Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., les latéraux passant la corniche. Porte piétonne sous haut oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. ovale. Porte cochère surmontée d'un médaillonCartouche rond ou ovale. de pierre portant le millésime « 1904 » en chiffres stylisés, entouré de cercles de briques. Fenêtres de cave rectangulaires, grillagées, à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. et encadrement saillant en pierre. Les autres fenêtres sont à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., sur coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc. découpés au rez-de-chaussée. À ce niveau, les fenêtres sont surmontées d'un arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. en ogive, dont la clé de pierre ouvragée prolonge le becPetite bouche par laquelle s’évacuent les eaux pluviales. Le terme désigne également un motif décoratif qui évoque un bec. des appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. supérieurs. Fenêtres de l'étage flanquées de lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre., reliées par des demi-arcs se rejoignant, à la manière d'ailes de papillon, en clé d'arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné.. Au-dessus de ces demi-arcs, à l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., trous de boulin encerclés de pierre bleue puis de briques. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. conservés, à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois ; verre jaune au rez-de-chaussée.

L'entrée cochère mène à une ancienne cour, bordée d'une annexe de plan en L, de deux niveaux, accolée à la façade arrière. Cet ancien atelier de carrosserie, avec hangar ouvert au rez-de-chaussée, a été reconverti en commerce en 1992. Sa façade, constituée d'arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. surbaissées, a été maintenue et la cour couverte d'une verrière.

Sources

Archives
AVB/TP 7347 (1904), 97983 (1992).

Ouvrages
VANDENBREEDEN, J., VAN SANTVOORT, L., DE THAILLE, P., et al., Encyclopédie de l'Art nouveau. Tome premier. Le quartier Nord-Est à Bruxelles, CIDEP, Bruxelles, 1999, p. 41.