Recherches et rédaction
1993-1995
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
La r. Godefroid de Bouillon rejoint la r. Botanique à la r. Royale. Elle fut tracée en même temps que s'urbanisaient les abords de cette dern., prolongée au-delà des boulevards à partir de 1827.
Appelée au départ r. du Nord, elle croisait la r. Royale pour rejoindre la r. du Méridien et la r. de la Limite. L'ensemble fut rebaptisé r. Godefroid de Bouillon en 1851. Depuis 1870, les tronçons situés au-delà de la r. Royale portent le nom de l'anc. bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode, Jacques Joseph Gillon.
Dès les années 1830, la rue était bordée de petites maisons de style néoclassique, tel le no 11, relativement bien conservé : trois travées, un seul étage, une façade enduite et peinte percée de baies rect. à encadrement plat. Plusieurs impasses donnaient accès à de modestes habitations construites à l'intérieur des îlots. Au no 54 : l'impasse Demesmaeker, démolie en 1944-45. Les impasses Goossens et Dauvrains, démolies à leur tour en 1953, firent place à des logements sociaux (Nos 24, 36) construits en retrait. Datant des années 1860-1870, d'autres maisons, tel le no 50-52, également d'inspiration néoclassique, comptent davantage de niveaux et sont plus ornées (encadrement mouluré des baies). Plusieurs anc. devantures de magasin (Nos 8-10, 17-19, 41, 48, 64). À noter le no 9, maison de rapport de style éclectique (1904), et la façade d'inspiration Art Déco du no 20-22.
Appelée au départ r. du Nord, elle croisait la r. Royale pour rejoindre la r. du Méridien et la r. de la Limite. L'ensemble fut rebaptisé r. Godefroid de Bouillon en 1851. Depuis 1870, les tronçons situés au-delà de la r. Royale portent le nom de l'anc. bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode, Jacques Joseph Gillon.
Dès les années 1830, la rue était bordée de petites maisons de style néoclassique, tel le no 11, relativement bien conservé : trois travées, un seul étage, une façade enduite et peinte percée de baies rect. à encadrement plat. Plusieurs impasses donnaient accès à de modestes habitations construites à l'intérieur des îlots. Au no 54 : l'impasse Demesmaeker, démolie en 1944-45. Les impasses Goossens et Dauvrains, démolies à leur tour en 1953, firent place à des logements sociaux (Nos 24, 36) construits en retrait. Datant des années 1860-1870, d'autres maisons, tel le no 50-52, également d'inspiration néoclassique, comptent davantage de niveaux et sont plus ornées (encadrement mouluré des baies). Plusieurs anc. devantures de magasin (Nos 8-10, 17-19, 41, 48, 64). À noter le no 9, maison de rapport de style éclectique (1904), et la façade d'inspiration Art Déco du no 20-22.
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 627 (1866), 1330 (1873), 3423 (1887), 6802 (1904), 11471 (1931).