Typologie(s)
maison d’habitation
atelier (artisanat)
entrepôt/dépôt
atelier (artisanat)
entrepôt/dépôt
Intervenant(s)
Alfred LECLOUX – architecte – 1889
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Josse-ten-Noode (DMS-DML - 1994-1997)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Scientifique Cette valeur est généralement utilisée pour évaluer les zones naturelles ou semi-naturelles et selon leurs qualités botaniques. Dans le cadre d’un bien, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, procédé ou élément constructif) ou du témoignage d’un espace spatiostructurel (urbanistique) dont la préservation doit être envisagée à des fins de recherche scientifique.
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
1993-1995
id
Urban : 10728
Description
Ensemble de trois maisons néoclassiques construites v. 1850, le no 59 n'ayant plus de porte.
Façade unifiée, enduite et peinte, de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. (2 + 2 + 3) et trois niveaux de hauteur dégressive, le r.d.ch. séparé des étages par un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre bleue reprenant les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillants des fenêtres du 1er. SocleMassif surélevant un support ou une statue. en pierre bleue. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect., à encadrement mouluré aux étages. Les fenêtres du 1er garnies aux quatre dern. travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de barres d'appuiPetit garde-corps de faible hauteur et non saillant, compris dans l’embrasure d’une fenêtre. avec décor de guirlandes en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Au r.d.ch., une entrée cochère donne accès aux ateliers situés à l'arrière. Elle est accostée à dr. d'une 2e porte à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre.. Sous la corniche à denticules, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. ornée de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. fouillées et de cache-boulins. Boiseries anc.
Intérieur : les pièces du r.d.ch. présentent une abondante décoration:
plafonds et lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. moulurés, peints de fleurs ou de cieux avec oiseaux ou angelots, corniches ornementées. Côté jardin, un vitrail en verre dépoli est gravé du nom d'Eeckelaers dans un décor floral.
À l'intérieur de l'îlot, autour d'une cour en L, deux corps de - bâtiment néoclassiques - à usage industriel, de deux niveaux séparés par un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. et de sept ou huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Celles-ci sont marquées au r.d.ch. par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et percées de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. s'inscrivant - au r.d.ch. uniquement - dans des embrasuresEspace intérieur d’une baie. en arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques à petits-fers en éventail au niveau des tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge.. Derrière ces deux bâtiments principaux, vaste magasin construit en 1889 sur des plans de l'arch. A. LECLOUX.
Façade unifiée, enduite et peinte, de sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. (2 + 2 + 3) et trois niveaux de hauteur dégressive, le r.d.ch. séparé des étages par un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre bleue reprenant les appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillants des fenêtres du 1er. SocleMassif surélevant un support ou une statue. en pierre bleue. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect., à encadrement mouluré aux étages. Les fenêtres du 1er garnies aux quatre dern. travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de barres d'appuiPetit garde-corps de faible hauteur et non saillant, compris dans l’embrasure d’une fenêtre. avec décor de guirlandes en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Au r.d.ch., une entrée cochère donne accès aux ateliers situés à l'arrière. Elle est accostée à dr. d'une 2e porte à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre.. Sous la corniche à denticules, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. ornée de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. fouillées et de cache-boulins. Boiseries anc.
Intérieur : les pièces du r.d.ch. présentent une abondante décoration:
plafonds et lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. moulurés, peints de fleurs ou de cieux avec oiseaux ou angelots, corniches ornementées. Côté jardin, un vitrail en verre dépoli est gravé du nom d'Eeckelaers dans un décor floral.
À l'intérieur de l'îlot, autour d'une cour en L, deux corps de - bâtiment néoclassiques - à usage industriel, de deux niveaux séparés par un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. et de sept ou huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Celles-ci sont marquées au r.d.ch. par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et percées de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. s'inscrivant - au r.d.ch. uniquement - dans des embrasuresEspace intérieur d’une baie. en arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques à petits-fers en éventail au niveau des tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge.. Derrière ces deux bâtiments principaux, vaste magasin construit en 1889 sur des plans de l'arch. A. LECLOUX.
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 3753 (1889).
Divers
I.V.A.I.B., Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, Saint-Josse-ten-Noode, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche 24.
Divers
I.V.A.I.B., Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, Saint-Josse-ten-Noode, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche 24.
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