Recherches et rédaction
1993-1995
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
De tracé rectiligne, cette rue reliant la r. Royale à la r. de la Limite faisait autrefois partie de la r. Godefroid de Bouillon.
Elle fut percée jusqu'à la r. du Méridien lors du développement du nouveau quartier autour de l'extension de la r. Royale à la fin du régime hollandais (AR 21.03.1828 pour l'expropriation des terrains). Sa continuation jusqu'à la r. de la Limite fut réalisée à la fin des années 1830. Ce n'est qu'en 1870 que cette portion de la r. Godefroid de Bouillon située à l'E. de la r. Royale fut rebaptisée en l'honneur de Jacques Joseph Gillon, bourgmestre de la commune de 1846 à 1867.
La rue est caractérisée par une enfilade de maisons néoclassiques du milieu du XIXe s., principalement côté impair. De vastes hôtels de maître, avec ressauts, logettes ou balcons, alternent avec des maisons à corps simple plus modestes tels les nos 10 à 14, 27 à 33, 48, 52, 56, 63 à 69, 83. Aux nos 31 et 33, deux maisons vraisemblablement construites dès 1838 et modifiées en 1886 et 1889. Plusieurs furent modifiées dès la fin des années 1870 : nos 35-37-39, 45 (1878), 49 (1881).
Nombreux bâtiments banalisés comme les nos 16 à 26, 53 (logette et stucs) ; les nos 7, 9, 17 exhaussés ; 14, 30, 50, 57, 78 à 80, 81 recimentés ou recouverts d'un parement de briquettes. Les nos 4, 19, 36 conservent des éléments de devantures anc. La porte du no 19, à l'angle de la ch. de Haecht, se caractérise par la présence d'un judas en ferronnerie. Aux nos 73 et 81, belles portes cochères en ferronnerie travaillée. nos 8, 8a, à l'angle de la ch. de Haecht, immeuble à appartements élevé en 1938 d'après les plans des arch. A. GRIGNET et P. VAN DE BERG.
Elle fut percée jusqu'à la r. du Méridien lors du développement du nouveau quartier autour de l'extension de la r. Royale à la fin du régime hollandais (AR 21.03.1828 pour l'expropriation des terrains). Sa continuation jusqu'à la r. de la Limite fut réalisée à la fin des années 1830. Ce n'est qu'en 1870 que cette portion de la r. Godefroid de Bouillon située à l'E. de la r. Royale fut rebaptisée en l'honneur de Jacques Joseph Gillon, bourgmestre de la commune de 1846 à 1867.
La rue est caractérisée par une enfilade de maisons néoclassiques du milieu du XIXe s., principalement côté impair. De vastes hôtels de maître, avec ressauts, logettes ou balcons, alternent avec des maisons à corps simple plus modestes tels les nos 10 à 14, 27 à 33, 48, 52, 56, 63 à 69, 83. Aux nos 31 et 33, deux maisons vraisemblablement construites dès 1838 et modifiées en 1886 et 1889. Plusieurs furent modifiées dès la fin des années 1870 : nos 35-37-39, 45 (1878), 49 (1881).
Nombreux bâtiments banalisés comme les nos 16 à 26, 53 (logette et stucs) ; les nos 7, 9, 17 exhaussés ; 14, 30, 50, 57, 78 à 80, 81 recimentés ou recouverts d'un parement de briquettes. Les nos 4, 19, 36 conservent des éléments de devantures anc. La porte du no 19, à l'angle de la ch. de Haecht, se caractérise par la présence d'un judas en ferronnerie. Aux nos 73 et 81, belles portes cochères en ferronnerie travaillée. nos 8, 8a, à l'angle de la ch. de Haecht, immeuble à appartements élevé en 1938 d'après les plans des arch. A. GRIGNET et P. VAN DE BERG.
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 13 (1857), 104 (1863), 70, 71, 92, 152 (1864), 1419 (1873), 2182 (1878), 1629 (1879), 2537 (1881), 2613 (1882), 3216 (1886), 3773, 3799 (1889).