Inventaire(s)

  • Inventaire des traces coloniales (DPC-DCE 2024-2025)

Recherches et rédaction

1993-1995

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Tracée à la fin du régime hollandais, la rue Brialmont fut d'abord appelée rue du Midi.
Partant de la rue Royale, elle formait alors une seule et même rue courbe avec l'actuelle rue du Pôle. En 1851, son tracé fut modifié pour rejoindre la rue du Méridien. Rebaptisée à cette occasion rue de l'Équateur, elle ne reçut le nom de l'ingénieur militaire Henri-Alexis Brialmont (Maagdenberg, 1821 – Saint-Josse-ten-Noode, 1903) qu'en 1903 à la mort de ce dernier. Une plaque apposée au no7 indique la maison où il vécut. Il a conçu et réalisé des places fortifiées d’Anvers, Liège et Namur.
H.-A. Brialmont figure parmi les premiers conseillers et hommes de main de Léopold II (alors même que celui-ci est encore Prince héritier). Tous deux ont des visées impériales et soulignent le besoin et le bénéfice pour la Belgique d’obtenir une colonie.
Au début des années 1890 et à la demande de Léopold II, H.-A. Brialmont détache son adjoint, le capitaine-commandant Émile Wangermée, afin de réaliser le fort de Shinkakasa, près de Boma dans l’optique de contrôler l’accès au fleuve Congo.

Le côté pair a été démoli jusqu'à la r. du Pôle en 1968: immeuble de la Prévoyance sociale (voir r. Royale nos 151-153).

Au coin de la r. Royale, côté impair, s'élevait autrefois l'hôtel particulier de l'arch. T.-F. SUYS, dont Schayes, dans son Histoire de l'architecture en Belgique (Bruxelles, 1849, IV, appendice), évoque l'intérieur remarquable. Démoli en 1891, cet édifice fut remplacé par un immeuble néo-Renaissance dû à l'arch. H. RIECK, lui-même détruit en 1968.
Les autres maisons, datant sans doute des années 1860, ont presque toutes été reconstruites ou remaniées entre 1920 et 1931.

Sources

Archives

ACSJ/Urb./TP 4051 (1891).