Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

Oscar LAMBELÉarchitecte1910

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néo-Renaissance

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 4770
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Description

Hôtel de maître d'inspiration RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. italienne, de trois niveaux et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., signé et millésimé en façade « O(scar). Lambelé. arch. 1910 ».

Élévation en pierre bleue et blanche. R.d.ch. en pierre bleue à bossages un sur deux, percé d'une porte cochère à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. et de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. : une porte piétonne et deux fenêtres. Étages percés de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect., celles du 1er à encadrement mouluré en pierre bleue, chacune sommée d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe et munie d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon. et balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., fermant un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. devant les deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. axiales. Dern. niveau en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., souligné d'un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. et de modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Il est scandé de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. soutenant l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. final, à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. en pierre bleue sous corniche en bois à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..

Fond de parcelle occupé à g. par une anc. maison de charretier avec écuries, conçue en 1905 par et pour l'entrepreneur Siméon Hiroux. Elle est agrandie, en 1907, d'une aile faisant retour à usage de magasin et, en 1910, d'une petite annexe. En 1930, ces divers volumes sont réunis sous une même charpente métallique, l'espace créé servant désormais de garage.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 202 (1905), 188 (1907), 362 (1910), 214 (1930).

Ouvrages
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles. Saint-Gilles, Archives d'Architecture moderne, Bruxelles, 1980-1982, fiche 38.