Rue Africaine

À cheval sur les communes de Saint-Gilles et d'Ixelles, la rue relie la ch. de Waterloo à la r. de l'Amazone et au parvis de la Trinité, en coupant successivement les r. Américaine et de l'Aqueduc.

Tracée sur décision du conseil communal en janvier 1888, pour former la limite avec Ixelles, la rue est prolongée de la rue Américaine jusqu'à la rue de l'Amazone par A.R. du 01.05.1895. La rue Africaine est ainsi baptisée en souvenir de ce qui était considéré à l’époque comme «la grande œuvre coloniale» entreprise par le roi Léopold II.

Rapidement bâtie au tournant des XIX^e et XX^e s., elle se compose pour l'essentiel de maisons de composition asymétrique, de deux ou trois niveaux, la plupart de style éclectique à façade polychrome. Certaines élévations sont inspirées du style néoclassique.
Côté impair, seule une faible portion de la rue se situe sur Saint-Gilles, comprenant les n^os 1 à 31. Le reste dépend de la commune d'Ixelles.

N^os ne figurant pas en notice : 1 : École du Sacré-Cœur, arch. Paul Dhaeyer, 1936, seule une partie de l'angle est située sur le territoire de Saint-Gilles ; 6 : garage de petit gabarit, 1924 ; 8 : maison néoclassique, 1898 ; 12 : maison éclectique à façade polychrome, 1902, marquée par une logette act. remplacée ; 29-31 : maison d'angle néoclassique, 1900, r.d.ch. commercial transformé ; 36, 38 : ensemble de deux maisons néoclassiques, l'une recouverte de briquettes, l'autre dérochée ; 76 : maison éclectique à façade polychrome, entrepreneurs Jean et Pierre Carsoel, 1901 ; 96 : maison néoclassique, 1903, défigurée en 1950 par l'aménagement des deux 1^ers niveaux en devanture commerciale.