Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Édouard PARYSarchitecte1888

Styles

Éclectisme
Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 1877
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Description

Maison de style éclectique à façade polychrome, d'inspiration néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., de 1888 et signée « Éd(ouard). Parys architecte ».

Élévation en briques, rehaussée d'éléments en pierre blanche formant les bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., les encadrements, les arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné.,… Composition asymétrique ; travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., sommée d'une lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. à gradins flanquée de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., à amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. en frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. décoré d'un relief figurant un hibou. À dr., porte panneautée à jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants., cintrée et surmontée d'une petite corniche droite et d'un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre. flanqué d'aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. ; dispositif d'entrée intégralement encadré de pierre blanche moulurée ; piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. frappés de fuseauxOrnement de style Renaissance flamande, en forme de tournage engagé, rétrécissant régulièrement vers le bas.. Travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. ponctuée de pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. au 1er niveau et devancée à l'étage d'un balcon à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. en maçonnerie sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Fenêtres rect., toutes surmontées d'un arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. ; fenêtre du 1er niveau à coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc. et à encadrement en pierre, harpé de pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. (modifiée en 1960 et 1989) ; porte-fenêtre de l'étage encadrée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites à fuseauxOrnement de style Renaissance flamande, en forme de tournage engagé, rétrécissant régulièrement vers le bas. et surmontée d'une corniche droite reposant sur deux modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. À g., corniche denticulée à toupies. À dr., pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percé d'une fenêtre, flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. bagués. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 1873 (1888), 149 (1960), 191 (1989).