Recherches et rédaction
1997-2004
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Petite artère située à cheval sur les communes de Saint-Gilles et d'Ixelles, perpend. à l'av. Brugmann et à la r. Frans Merjay, à Ixelles. Anc. appelée Hoog Brugge (mentionné dès 1845 dans l'Atlas des communications vicinales), du nom d'un petit pont de bois, puis de pierre, qui fut enfoui en 1875 lors de l'urbanisation du quartier et de la création de l'av. Brugmann.
Sur ce pont courait la ch. de Waterloo vers le hameau de Tenbosch. Son toponyme, Hoog Brugge, provient de la dépression dans laquelle était situé le chemin de Saint-Job que le pont enjambait. Ce chemin, importante voie de communication, fut comblé en 1888 lors de l'aménagement des quartiers « Ma Campagne » et Brugmann et de la création de la r. Frans Merjay à la limite d'Ixelles.
Sur ce pont courait la ch. de Waterloo vers le hameau de Tenbosch. Son toponyme, Hoog Brugge, provient de la dépression dans laquelle était situé le chemin de Saint-Job que le pont enjambait. Ce chemin, importante voie de communication, fut comblé en 1888 lors de l'aménagement des quartiers « Ma Campagne » et Brugmann et de la création de la r. Frans Merjay à la limite d'Ixelles.
L'av. du Haut-Pont est caractérisée par l'alignement des maisons derrière une zone de recul aménagée à l'origine en jardinet. Ces jardinets ont été pour la plupart transformés en zone carrossable permettant l'accès aux garages aménagés dans les sous-sols des maisons.
Dans un bâti principalement éclectique s'inscrivent quelques maisons de style néoclassique, notamment en début de rue. De nouvelles constructions remplacent des maisons probablement néoclassiques elles-aussi. Au no 2-6 actuel a été construit un hôtel avec parking en 1974 (voir De Keyser, G., 1996) par l'arch. Jean Houillet, en remplacement des nos 2, 4 et de l'anc. no 6, qui formait un ensemble avec le no 8 (voir nos 8, 10). Le no 1 fut détruit en 1956 pour la construction, par l'arch. Émile Goffay, d'un immeuble à appartements, formant act. l'angle avec le no 32 de l'av. Brugmann.
Dans un bâti principalement éclectique s'inscrivent quelques maisons de style néoclassique, notamment en début de rue. De nouvelles constructions remplacent des maisons probablement néoclassiques elles-aussi. Au no 2-6 actuel a été construit un hôtel avec parking en 1974 (voir De Keyser, G., 1996) par l'arch. Jean Houillet, en remplacement des nos 2, 4 et de l'anc. no 6, qui formait un ensemble avec le no 8 (voir nos 8, 10). Le no 1 fut détruit en 1956 pour la construction, par l'arch. Émile Goffay, d'un immeuble à appartements, formant act. l'angle avec le no 32 de l'av. Brugmann.
Sources
Archives
ACSG/Urb. 1 : 834 (1956) ; 6-8 :1968 (1899).
Collection cartes postales Dexia Banque
Collection cartes postales Dexia Banque
Ouvrages
BERNIER, F., Monographie de Saint-Gilles-les-Bruxelles, Histoire et description illustrée, Bruxelles, 1904, pp. 269, 326-333.
Cent ans de vie dans le quartier Ma Campagne-Janson, Syndicat d'initiative de Saint-Gilles, Saint-Gilles Ma Découverte, [1999].
Périodiques
DONS, R., « Commentaire de la carte toponymique de Saint-Gilles-Bruxelles (1262-circa 1860) », Le Folklore brabançon, 252, 1986, p. 342.
DONS, R. « Les voies de communication à Obbrussel-Saint-Gilles jusqu'au début de 1840 », Le Folklore brabançon, 269, 1991, p. 78.
DONS, R., « Les voies de communication à Obbrussel-Saint-Gilles jusqu'au début de 1840 (2e partie) », Le Folklore brabançon, 272, 1991, pp. 328-356.