Typologie(s)
immeuble de logements sociaux
Intervenant(s)
Arthur PLADET – architecte – 1921
Victor BOURGEOIS – architecte – 1921
Albert DE VALERIOLA – architecte – 1921
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Art Déco
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine social (La Fonderie - 2005)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Koekelberg (DPC-DCE - 2020-2023)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2020-2022
id
Urban : 35418
Description
Ensemble d’immeubles de logements sociaux de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., construits
pour la SA Le Foyer koekelbergeois, par les architectes Victor Bourgeois
(n°1-3), Albert de Valeriola (n°5-7) et Arthur Pladet (n°9),
1921. Ces deux derniers ont signé le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de leurs immeubles. Voir
également rue Jean Jacquet 14-16-18 (1922) et 14A, B, C et D (1930).
Afin d’éviter l’aspect monotone des immeubles de logements à bon marché, le Foyer koekelbergeois choisit de subdiviser le terrain en plusieurs parcelles et fait appel à différents architectes pour les aménager.
Élévations de quatre niveaux en briques rouges rehaussées d’éléments enduits et quelques éléments en pierre bleue. Chaque immeuble compte cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Travées d’accès à niveaux décalés trahissant l’emplacement de la cage d’escalier. La plupart des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires. Tous les immeubles ont subi une rénovation lourde en 2007. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés. Portes et corniches d’origine.
N°1-3. Deux immeubles. Hauts soubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. parés de briques à la verticale. De part et d’autre de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percées de tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste., traitées en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.; garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. au dernier niveau.
Il s’agit de la première réalisation de l’architecte Victor Bourgeois, qui a alors 24 ans. Ce dernier est à l’époque collaborateur technique au sein de la Société nationale des habitations et logements à bon marché. Réalisé peu de temps après son premier voyage aux Pays-Bas, son projet est empreint d’une certaine austérité. Le Foyer koekelbergeois n’est pas satisfait du bâtiment et ne fait plus appel à Victor Bourgeois pour les autres projets de logements sociaux de la commune, contrairement aux autres architectes.
N°5-7. Deux immeubles. SoubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue. Les trois travées centrales sont traitées en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., légèrement plus hautes et à corniche chantournée. De part et d’autre de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, oriels de plan courbe aux premier et deuxième étages, surmontés d’un balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Portes sous les initiales et la date «F. 1921 K.» et auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en appentis.
N°9. Un immeuble. De part et d’autre de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, oriels de plan courbe aux étages, flanqués au dernier niveau de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement.. En travée axiale, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. décorée de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. sculptées. Porte métallique à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintre, sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. et les initiales «FK»; millésime «anno» et «1921» de part et d’autre de la porte.
Afin d’éviter l’aspect monotone des immeubles de logements à bon marché, le Foyer koekelbergeois choisit de subdiviser le terrain en plusieurs parcelles et fait appel à différents architectes pour les aménager.
Élévations de quatre niveaux en briques rouges rehaussées d’éléments enduits et quelques éléments en pierre bleue. Chaque immeuble compte cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Travées d’accès à niveaux décalés trahissant l’emplacement de la cage d’escalier. La plupart des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires. Tous les immeubles ont subi une rénovation lourde en 2007. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés. Portes et corniches d’origine.
N°1-3. Deux immeubles. Hauts soubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. parés de briques à la verticale. De part et d’autre de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percées de tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste., traitées en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.; garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. au dernier niveau.
Il s’agit de la première réalisation de l’architecte Victor Bourgeois, qui a alors 24 ans. Ce dernier est à l’époque collaborateur technique au sein de la Société nationale des habitations et logements à bon marché. Réalisé peu de temps après son premier voyage aux Pays-Bas, son projet est empreint d’une certaine austérité. Le Foyer koekelbergeois n’est pas satisfait du bâtiment et ne fait plus appel à Victor Bourgeois pour les autres projets de logements sociaux de la commune, contrairement aux autres architectes.
N°5-7. Deux immeubles. SoubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue. Les trois travées centrales sont traitées en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., légèrement plus hautes et à corniche chantournée. De part et d’autre de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, oriels de plan courbe aux premier et deuxième étages, surmontés d’un balcon à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Portes sous les initiales et la date «F. 1921 K.» et auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. en appentis.
N°9. Un immeuble. De part et d’autre de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, oriels de plan courbe aux étages, flanqués au dernier niveau de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement.. En travée axiale, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. décorée de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. sculptées. Porte métallique à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintre, sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. et les initiales «FK»; millésime «anno» et «1921» de part et d’autre de la porte.
Sources
Archives
ACK/Urb. 1182-35 (1921), 7666-80 (2007).
Ouvrages
STRAUVEN, I., Les frères Bourgeois, architecture et plastique pure, Bruxelles, AAM éditions, 2005.