Typologie(s)
villa isolée
Intervenant(s)
Albert CALLEWAERT – architecte – 1930
Charles STEPMAN – sculpteur – 1930
Styles
Art Déco
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Koekelberg (DPC-DCE - 2020-2023)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Paysager Un paysage est une zone, telle que perçue par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), pouvant avoir ou non une valeur intrinsèque propre, mais formant un ensemble plus vaste de valeur ajoutée, et qui est également perçue comme telle à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels paysages composés de différents éléments peuvent également se former à plus petite échelle.
- Scientifique Cette valeur est généralement utilisée pour évaluer les zones naturelles ou semi-naturelles et selon leurs qualités botaniques. Dans le cadre d’un bien, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, procédé ou élément constructif) ou du témoignage d’un espace spatiostructurel (urbanistique) dont la préservation doit être envisagée à des fins de recherche scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2020-2022
id
Urban : 35641
Description
Villa d’angle de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., signée et datée «Albert Callewaert - Archte 1930» sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. vers l’avenue de la Liberté. Construite pour Oscar Bossaert, bourgmestre de Koekelberg de 1926 à 1956. Charles Stepman intervient dans la décoration intérieure.
La villa est construite à la place d’une maison bâtie en 1882 faisant partie d’un lot d’habitations construit le long de l’avenue de la Liberté pour la Compagnie de l’Ouest de Bruxelles, avec la volonté de créer un quartier de maisons cossues à proximité du parc.
Haute de deux niveaux sous toiture mansardée, elle présente une façade de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers l’avenue de la Liberté, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle arrondie et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers l’avenue du Panthéon. Sur une plintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. en pierre bleue, l’élévation est parée de briques orangées et abondamment rehaussée d’éléments en pierre blanche (soubassement, encadrements des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et balcons). Six lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. massives en pierre bleue (flanquées de vases) et deux plus légères surplombent l’ensemble. Les façades sont percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires aux encadrements ornés de motifs triangulaires que l’on retrouve également dans la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. sous la corniche. À l’étage certaines d’entre elles sont devancées d’un petit balcon de plan trapézoïdal à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... pansuUn garde-corps est dit pansu lorsqu'il se cintre en doucine en élévation.: la consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et le balcon lui-même présentent le motif triangulaire. La travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle est percée de tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste.. L’entrée principale se trouve du côté de l’avenue du Panthéon: lourde porte en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. dans-œuvre. Il y a une entrée de service vers l’avenue de la Liberté, de la hauteur du soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue.. Les menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. et ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. d’origine sont conservées.
La façade arrière présente les mêmes matériaux mais les encadrements des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et les balcons n’y arborent pas le motif triangulaire. Deux avant-corps en biais encadrent la façade arrière qui est devancée d’une terrasse avec accès au jardin par deux escaliers. La façade est percée d’un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. au rez-de-chaussée. À l’étage, deux portes-fenêtres sont devancées d’un balcon de plan trapézoïdal à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... pansuUn garde-corps est dit pansu lorsqu'il se cintre en doucine en élévation.. Le tout est surmonté de quatre lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. massives en pierre bleue flanquées de vases.
Le long de chacune des avenues, la façade est prolongée par un mur de pierre blanche (datant de 1933) d’approximativement la même hauteur que le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., clôturant le jardin. Il est scandé de piliersSupport vertical de plan carré. surmontés d’un vase et ajouré dans sa partie haute. Vers l’avenue du Panthéon, le mur est percé d’un portail datant de 1985.
Intérieur. Au rez-de-chaussée le plan triangulaire s’articule autour d’un somptueux hall d’entrée distribuant les vestiaire, salon, salle à manger et cuisine ainsi qu’une pièce ronde située à l’angle de la villa. Les sols sont revêtus de parquets (sauf dans la cuisine) arborant des essences de bois diverses agencées selon des appareillages élaborés. Dans le hall d’entrée, les murs et plafond sont également lambrissés de bois (motif triangulaire en frise). Le vestibule ainsi que les plinthesAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. sont en marbre. Un somptueux escalier à rampe en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée mène au premier étage. Les pièces du rez-de-chaussée accueillent des cheminées en marbre et des cache-radiateurs en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., marbre et/ou carreaux de céramique.
Au premier étage, le hall de nuit distribue deux grandes chambres, chacune équipée d’un salle de bain communicante, une petite chambre et un bureau rond qui occupe l’angle. Les murs de la salle de bain principale sont revêtus de marbre jaune.
Le dernier niveau, sous mansarde, n’est accessible que par l’escalier de service. Y sont prévus à l’origine cinq chambres, une salle de bain et un grenier.
Classement: 30.06.2022.
La villa est construite à la place d’une maison bâtie en 1882 faisant partie d’un lot d’habitations construit le long de l’avenue de la Liberté pour la Compagnie de l’Ouest de Bruxelles, avec la volonté de créer un quartier de maisons cossues à proximité du parc.
Haute de deux niveaux sous toiture mansardée, elle présente une façade de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers l’avenue de la Liberté, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle arrondie et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers l’avenue du Panthéon. Sur une plintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. en pierre bleue, l’élévation est parée de briques orangées et abondamment rehaussée d’éléments en pierre blanche (soubassement, encadrements des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et balcons). Six lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. massives en pierre bleue (flanquées de vases) et deux plus légères surplombent l’ensemble. Les façades sont percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires aux encadrements ornés de motifs triangulaires que l’on retrouve également dans la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. sous la corniche. À l’étage certaines d’entre elles sont devancées d’un petit balcon de plan trapézoïdal à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... pansuUn garde-corps est dit pansu lorsqu'il se cintre en doucine en élévation.: la consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et le balcon lui-même présentent le motif triangulaire. La travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle est percée de tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste.. L’entrée principale se trouve du côté de l’avenue du Panthéon: lourde porte en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. dans-œuvre. Il y a une entrée de service vers l’avenue de la Liberté, de la hauteur du soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue.. Les menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. et ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. d’origine sont conservées.
La façade arrière présente les mêmes matériaux mais les encadrements des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et les balcons n’y arborent pas le motif triangulaire. Deux avant-corps en biais encadrent la façade arrière qui est devancée d’une terrasse avec accès au jardin par deux escaliers. La façade est percée d’un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. au rez-de-chaussée. À l’étage, deux portes-fenêtres sont devancées d’un balcon de plan trapézoïdal à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... pansuUn garde-corps est dit pansu lorsqu'il se cintre en doucine en élévation.. Le tout est surmonté de quatre lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. massives en pierre bleue flanquées de vases.
Le long de chacune des avenues, la façade est prolongée par un mur de pierre blanche (datant de 1933) d’approximativement la même hauteur que le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., clôturant le jardin. Il est scandé de piliersSupport vertical de plan carré. surmontés d’un vase et ajouré dans sa partie haute. Vers l’avenue du Panthéon, le mur est percé d’un portail datant de 1985.
Intérieur. Au rez-de-chaussée le plan triangulaire s’articule autour d’un somptueux hall d’entrée distribuant les vestiaire, salon, salle à manger et cuisine ainsi qu’une pièce ronde située à l’angle de la villa. Les sols sont revêtus de parquets (sauf dans la cuisine) arborant des essences de bois diverses agencées selon des appareillages élaborés. Dans le hall d’entrée, les murs et plafond sont également lambrissés de bois (motif triangulaire en frise). Le vestibule ainsi que les plinthesAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. sont en marbre. Un somptueux escalier à rampe en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée mène au premier étage. Les pièces du rez-de-chaussée accueillent des cheminées en marbre et des cache-radiateurs en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., marbre et/ou carreaux de céramique.
Au premier étage, le hall de nuit distribue deux grandes chambres, chacune équipée d’un salle de bain communicante, une petite chambre et un bureau rond qui occupe l’angle. Les murs de la salle de bain principale sont revêtus de marbre jaune.
Le dernier niveau, sous mansarde, n’est accessible que par l’escalier de service. Y sont prévus à l’origine cinq chambres, une salle de bain et un grenier.
Classement: 30.06.2022.
Sources
Archives
ACK/Urb. 89 (1882), 2231-72 (1930), 3281-37 (1941), 6335-39 (1985).
Ouvrages
PIRLOT, A.-M., Koekelberg à la carte, MRBC, Bruxelles, 2013.
STEPMAN, C., VERNIERS, L., Koekelberg dans le cadre de la région nord-ouest de Bruxelles, De Boeck, Bruxelles, 1966.
SUTTER, D., Koekelberg. Au fil du temps… Au cœur des rues…, Drukker, Paris, 2012.
TONDEUR, F., Koekelberg, CFC-Éditions, Bruxelles, 2000.
VAN LOO, A., Dictionnaire de l’architecture en Belgique de 1830 à nos jours, Fonds Mercator, Anvers, 2003, p.193.