Recherches et rédaction
2011-2013
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireCette artère descend de la rue du Trône vers la rue Gray. Elle enjambe la ligne ferroviaire Bruxelles-Luxembourg, mène à la rue Vandenbroeck et croise la rue Wayenberg.
Le croisement avec la rue Gray et le no90 se situent sur le territoire d'Etterbeek.
L'ouverture de la première partie de la rue, jusqu'au chemin de fer, a lieu lors de l'aménagement, ratifié par l'arrêté royal du 05.08.1862, d'un nouveau quartier autour du prolongement de la rue du Trône (à hauteur de l'actuelle place Raymond Blyckaerts). Sa prolongation jusqu'à la rue Gray s'inscrit dans le cadre de l'aménagement de la rue Wayenberg approuvé par l'arrêté royal du 08.12.1890. L'alignement de ce dernier tronçon est encore légèrement modifié par l'arrêté royal du 15.08.1894.
Cette artère s'appelait à l'origine rue de Bériot et, à partir de 1870, rue de la Couronne. Ce n'est qu'en 1931 qu'elle reçut son nom actuel (GONTHIER, A., 1960, p.220).
Les plus anciennes demandes de permis de bâtir conservées datent de 1870. Le bâti principalement constitué de maisons bourgeoises de style éclectique, souvent d'inspiration néoclassique, est relativement bien conservé.
Le bâti du début de la rue, soit la partie la plus ancienne, n'est toutefois plus ce qu'il était. La belle façade de style éclectique (1867) de la rue du Trône no238 - rue du Sceptre no2-2a a été défigurée par une série de transformations et la maison de campagne de René de la Fontaine a cédé la place à des immeubles à appartements (nos10 et 12, architectes Ernest et Julius Delune, 1936 et 1934) et des garages en fond de parcelle (1960). Le seul bâtiment encore intact est la maison bourgeoise de style néoclassique au no11 (1870).
Du côté impair, on dénombre, à proximité du chemin de fer et en retrait de la rue, divers ateliers tels la forge industrielle de Jean-Baptiste Devroye (1896) située derrière les nos13 à 19, construite en 1896, mais modifiée à plusieurs reprises et récemment transformée en une série d'unités d'habitation et d'espaces de formation (R²D² Architecture s.a., 2006). En aval du chemin de fer se dresse une ancienne menuiserie (voir no23-23a). Derrière les nos25 à 29a voisins se cache un autre grand atelier (voir ces numéros) et, au bout de la rue, côté pair, se trouvait l'atelier de tissage Contzen (1896), partiellement sur le territoire d'Etterbeek.
Sources
Archives
ACI/TP Historique des rues (1925).
ACI/Urb. 2-2a: 274-2a-4; 10: 247-10; 11: 274-11; 12: 247-12;
13 à 19: ACI/Urb. 247-13-19, 247-17.
ACI/TP 274.
ACI/TP 291 (1862).
Ouvrages
GONTHIER, A., Histoire d'Ixelles, Le Folklore brabançon, Impr. De Smedt, Bruxelles, 1960.
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles. Ixelles, AAM, Bruxelles, 1980-82, fiches 4, 83 et 149 (Atelier de tissage Contzen).
ACI/TP Historique des rues (1925).
ACI/Urb. 2-2a: 274-2a-4; 10: 247-10; 11: 274-11; 12: 247-12;
13 à 19: ACI/Urb. 247-13-19, 247-17.
ACI/TP 274.
ACI/TP 291 (1862).
Ouvrages
GONTHIER, A., Histoire d'Ixelles, Le Folklore brabançon, Impr. De Smedt, Bruxelles, 1960.
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles. Ixelles, AAM, Bruxelles, 1980-82, fiches 4, 83 et 149 (Atelier de tissage Contzen).