Typologie(s)
établissement scolaire
Intervenant(s)
Louis COENRAETS – architecte – 1875
Alphonse BOELENS – architecte – 1901-1931
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néoclassicisme
Inventaire(s)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2007-2009
id
Urban : 19288
Description
Prenant place en intérieur d'îlot entre les rues du Président et Jean d'Ardenne, ancienne école communale n°3 de style néoclassique, architecte Louis Coenraets, 1875.
Elle fait partie d'une enfilade homogène de bâtiments néoclassiques, allant du n°36 au n°68.
Historique
Anciennement conçue comme école primaire pour 700 filles. Organisation des locaux autour d'un préau central référant à l'École Modèle située boulevard Maurice Lemonnier n°110 à Bruxelles (architecte Ernest Hendrickx, 1873). L'école fut ouverte en 1877. Façade principale surhaussée d'un niveau par l'architecte Alphonse Boelens, 1901. Le conseil communal du 26.12.1915 la rebaptisa École professionnelle Fernand Cocq. Du côté de la rue Jean d'Ardenne, l'école fut agrandie d'une aile en 1931, toujours en style néoclassique, par l'architecte communal Alphonse Boelens.
Description
Les façades avant et arrière sont toutes deux devancées d'une cour ceinte d'un mur. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. largement conservés.
Façade avant symétrique, de trois niveaux et de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., celles dans l'axe et des extrémités en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Larges fenêtres cintrées, prises au rez-de-chaussée entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à bossages et au premier étage entre des lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre.. L'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. fut surhaussé dans la seconde moitié du XXe siècle, faisant ainsi disparaître le frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. au-dessus de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée.
Elle fait partie d'une enfilade homogène de bâtiments néoclassiques, allant du n°36 au n°68.
Historique
Anciennement conçue comme école primaire pour 700 filles. Organisation des locaux autour d'un préau central référant à l'École Modèle située boulevard Maurice Lemonnier n°110 à Bruxelles (architecte Ernest Hendrickx, 1873). L'école fut ouverte en 1877. Façade principale surhaussée d'un niveau par l'architecte Alphonse Boelens, 1901. Le conseil communal du 26.12.1915 la rebaptisa École professionnelle Fernand Cocq. Du côté de la rue Jean d'Ardenne, l'école fut agrandie d'une aile en 1931, toujours en style néoclassique, par l'architecte communal Alphonse Boelens.
Description
Les façades avant et arrière sont toutes deux devancées d'une cour ceinte d'un mur. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. largement conservés.
Façade avant symétrique, de trois niveaux et de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., celles dans l'axe et des extrémités en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Larges fenêtres cintrées, prises au rez-de-chaussée entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à bossages et au premier étage entre des lésènesLes lésènes sont des jambes saillantes en répétition sur un mur, réunies par un arc ou par une frise d’arceaux. Ce couronnement d’arc ou d’arceaux distingue la lésène du pilastre.. L'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. fut surhaussé dans la seconde moitié du XXe siècle, faisant ainsi disparaître le frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. au-dessus de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée.
Façade arrière presque identique à la façade avant, avec maintien de la corniche originelle et du frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. au-dessus de la travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale.. Mur de clôture conservé, avec entrée vers la travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale.. Volume de quatre larges travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. plus trois ajoutées en 1931.
Sources
Archives
ACI/Urb. 254-54.
ACI/Urb. farde n°176.
Ouvrages
LR ROY, P., Monographie de la commune d'Ixelles, Imprimerie Générale, Bruxelles, 1885, p. 379.
ACI/Urb. 254-54.
ACI/Urb. farde n°176.
Ouvrages
LR ROY, P., Monographie de la commune d'Ixelles, Imprimerie Générale, Bruxelles, 1885, p. 379.