Typologie(s)
établissement scolaire
Intervenant(s)
A. SLUYCKX – architecte – 1890-1898
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néo-Renaissance flamande
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2005-2007
id
Urban : 16361
Description
Écoles (enseignements maternel et primaire) conçues respectivement en 1890 et 1896 en style éclectique d'inspiration néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes).. L'ensemble des bâtiments occupe une importante partie de l'îlot compris entre les rues Américaine et de l'Aqueduc.
Historique.
La création de l'école fut décidée en séance du Conseil communal du 15.06.1886. Elle était initialement implantée rue Simonis, dans une annexe de la « Société des Petites Voitures ». Le 06.08.1888, l'administration communale complète, par l'acquisition du carré Haesseleer, le terrain qu'elle avait acheté en juin 1887, entre les rues Américaine et de l'Aqueduc, en vue de la construction d'un nouvel établissement scolaire (Mémoire d'Ixelles, 30, 1988, p. 27).
L'école sera construite en deux temps : d'abord l'école primaire pour garçons (l'école no 9, rue Américaine), ensuite l'école primaire pour fille (l'école no 10, rue de l'Aqueduc).
Rue Américaine, la nouvelle construction (A) comprend douze classes, un préau (B), deux classes de chant, de dessin ou de couture, les locaux de la direction et le logement d'un concierge (Bulletin communal d'Ixelles, 1890, p. 263). À la rentrée d'octobre 1893, « l'annexe de Tenbosch » prend le nom d'école no 9. En 1895, on édifie un gymnase (C).
Quelques années plus tard, l'extension de cette nouvelle école s'impose de façon urgente. Dès le 16.05.1896, on construit les fondations d'un nouvel établissement rue de l'Aqueduc (D). La façade est plus large et plus haute d'un étage, puisque davantage de classes sont prévues. Un accès au grand préau couvert (B) est aménagé, et on prévoit que le gymnase (C) soit accessible également depuis la nouvelle école.
Ce pendant de l'école de la rue Américaine est achevé en 1898. À la rentrée d'octobre de cette année-là, l'école no 10 est inaugurée.
Ce complexe scolaire est par la suite agrandi d'un jardin d'enfants dans les nouveaux locaux de la rue de l'Aqueduc (1926) (E).
Si, au cours du temps, les bâtiments sont modernisés, l'ensemble garde néanmoins son aspect d'origine. Différents permis de bâtir sont octroyés ; en 1938 : aménagement de douches, latrines et de la chaufferie ; en 1948 : remplacement des toitures ; en 1951 : remplacement des escaliers en bois par des escaliers en béton ; en 1953 : construction de latrines et d'un hall d'attente vers la rue de l'Aqueduc (F).
Actuellement, l'étage du no 163 rue de l'Aqueduc sert de réfectoire à l'école (G).
Plan
Les plans adoptés pour les deux bâtiments principaux sont semblables.
Selon un plan en U, les locaux s'organisent autour de la cour de récréation, fermée par un préau commun aux deux écoles.
Cette disposition des bâtiments est empruntée à l'École Modèle sise boulevard Maurice Lemonnier no 110 à Bruxelles (architecte Ernest Hendrickx, 1873) et actuelle École normale Charles Buls.
Lors de la création de l'école, les deux rues étaient plus hautes que le terrain de l'îlot qu'elles bordent. Celui-ci formait une sorte de cuvetteEspace libre dans la partie inférieure de la gaine qui accueille certains éléments techniques tels que les amortisseurs, la poulie du limiteur de vitesse. entre les deux artères. Cette disposition particulière est due à la géographie du quartier Ten Bosch qui garde encore, fin du XIXe siècle, de nombreuses traces du site vallonné d'autrefois.
En conséquence, l'école no 9 rue Américaine est construite en contrebas de la rue. Elle fut même dénommée à l'époque l'« école-cave » lors de tensions politiques communales. Le bâtiment à front de rue comporte un niveau côté rue, tandis qu'il en compte deux côté cour. Le niveau inférieur est enterré côté rue. Il faut descendre pour accéder aux corps de bâtiments latéraux ainsi qu'à la cour de récréation.
À l'inverse, l'école no 10 est construite au même niveau que la rue, ce qui amena d'importants travaux de nivellement.
Le jardin d'enfants s'articule autour d'une grande cour en forme de losange, bordée de deux grands bâtiments accueillant des classes.
Rue Américaine, façade millésimée par des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. « anno 1892 » et portant les inscriptions gravée dans la pierre « école primaire » « no 9 garçons » et « école primaire » « no 10 filles ». Plans signés par l'architecte A. Sluyckx, 1890.
Élévation présentant un niveau et onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., en briques rouges et pierre blanche ou bleue pour les éléments décoratifs. Façade largement ajourée de fenêtres grillagées, tantôt rectangulaires, tantôt à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale..
Les trois premières et les trois dernières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales sont traitées de manière identique, en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., et sommée d'un pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. amorti par un épi de faîtage ; les fenêtres sont dotées de tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale.. La travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée, dans l'axe, est également traitée en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et coiffée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits et pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. de pierre, orné d'une tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. frappée d'un aulne, blason communal. Toiture en bâtièreToit à deux versants. éclairée de petites lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine.
Rue de l'Aqueduc, élévation de deux niveaux et onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., millésimée par des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. « anno 1898 » à hauteur du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. La façade plus sobre, alliant la brique rouge, la pierre blanche et bleue, est percée de fenêtres rectangulaires grillagées, dotées de tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale.. Les deuxième et dixième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., coiffées d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire en bois. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale également en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., percée d'une large porte sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. de pierre et sommée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. d'origine. Toiture en bâtièreToit à deux versants. éclairée de petites lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine.
Façade se prolongeant à droite d'un petit bâtiment annexe à usage de hall d'attente (F). Il présente un niveau sous toiture plate, percé de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., en briques rouges et éléments de pierre bleue et blanche.
Vers les cours, les façades présentent les mêmes matériaux et une composition identique à celle de la façade principale, mais dans un registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. plus sobre.
Historique.
La création de l'école fut décidée en séance du Conseil communal du 15.06.1886. Elle était initialement implantée rue Simonis, dans une annexe de la « Société des Petites Voitures ». Le 06.08.1888, l'administration communale complète, par l'acquisition du carré Haesseleer, le terrain qu'elle avait acheté en juin 1887, entre les rues Américaine et de l'Aqueduc, en vue de la construction d'un nouvel établissement scolaire (Mémoire d'Ixelles, 30, 1988, p. 27).
L'école sera construite en deux temps : d'abord l'école primaire pour garçons (l'école no 9, rue Américaine), ensuite l'école primaire pour fille (l'école no 10, rue de l'Aqueduc).
Rue Américaine, la nouvelle construction (A) comprend douze classes, un préau (B), deux classes de chant, de dessin ou de couture, les locaux de la direction et le logement d'un concierge (Bulletin communal d'Ixelles, 1890, p. 263). À la rentrée d'octobre 1893, « l'annexe de Tenbosch » prend le nom d'école no 9. En 1895, on édifie un gymnase (C).
Quelques années plus tard, l'extension de cette nouvelle école s'impose de façon urgente. Dès le 16.05.1896, on construit les fondations d'un nouvel établissement rue de l'Aqueduc (D). La façade est plus large et plus haute d'un étage, puisque davantage de classes sont prévues. Un accès au grand préau couvert (B) est aménagé, et on prévoit que le gymnase (C) soit accessible également depuis la nouvelle école.
Ce pendant de l'école de la rue Américaine est achevé en 1898. À la rentrée d'octobre de cette année-là, l'école no 10 est inaugurée.
Ce complexe scolaire est par la suite agrandi d'un jardin d'enfants dans les nouveaux locaux de la rue de l'Aqueduc (1926) (E).
Si, au cours du temps, les bâtiments sont modernisés, l'ensemble garde néanmoins son aspect d'origine. Différents permis de bâtir sont octroyés ; en 1938 : aménagement de douches, latrines et de la chaufferie ; en 1948 : remplacement des toitures ; en 1951 : remplacement des escaliers en bois par des escaliers en béton ; en 1953 : construction de latrines et d'un hall d'attente vers la rue de l'Aqueduc (F).
Actuellement, l'étage du no 163 rue de l'Aqueduc sert de réfectoire à l'école (G).
Plan
Les plans adoptés pour les deux bâtiments principaux sont semblables.
Selon un plan en U, les locaux s'organisent autour de la cour de récréation, fermée par un préau commun aux deux écoles.
Cette disposition des bâtiments est empruntée à l'École Modèle sise boulevard Maurice Lemonnier no 110 à Bruxelles (architecte Ernest Hendrickx, 1873) et actuelle École normale Charles Buls.
Lors de la création de l'école, les deux rues étaient plus hautes que le terrain de l'îlot qu'elles bordent. Celui-ci formait une sorte de cuvetteEspace libre dans la partie inférieure de la gaine qui accueille certains éléments techniques tels que les amortisseurs, la poulie du limiteur de vitesse. entre les deux artères. Cette disposition particulière est due à la géographie du quartier Ten Bosch qui garde encore, fin du XIXe siècle, de nombreuses traces du site vallonné d'autrefois.
En conséquence, l'école no 9 rue Américaine est construite en contrebas de la rue. Elle fut même dénommée à l'époque l'« école-cave » lors de tensions politiques communales. Le bâtiment à front de rue comporte un niveau côté rue, tandis qu'il en compte deux côté cour. Le niveau inférieur est enterré côté rue. Il faut descendre pour accéder aux corps de bâtiments latéraux ainsi qu'à la cour de récréation.
À l'inverse, l'école no 10 est construite au même niveau que la rue, ce qui amena d'importants travaux de nivellement.
Le jardin d'enfants s'articule autour d'une grande cour en forme de losange, bordée de deux grands bâtiments accueillant des classes.
Rue Américaine, façade millésimée par des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. « anno 1892 » et portant les inscriptions gravée dans la pierre « école primaire » « no 9 garçons » et « école primaire » « no 10 filles ». Plans signés par l'architecte A. Sluyckx, 1890.
Élévation présentant un niveau et onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., en briques rouges et pierre blanche ou bleue pour les éléments décoratifs. Façade largement ajourée de fenêtres grillagées, tantôt rectangulaires, tantôt à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale..
Les trois premières et les trois dernières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales sont traitées de manière identique, en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., et sommée d'un pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. amorti par un épi de faîtage ; les fenêtres sont dotées de tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale.. La travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée, dans l'axe, est également traitée en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et coiffée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits et pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. de pierre, orné d'une tablePetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. frappée d'un aulne, blason communal. Toiture en bâtièreToit à deux versants. éclairée de petites lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine.
Rue de l'Aqueduc, élévation de deux niveaux et onze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., millésimée par des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. « anno 1898 » à hauteur du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. La façade plus sobre, alliant la brique rouge, la pierre blanche et bleue, est percée de fenêtres rectangulaires grillagées, dotées de tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale.. Les deuxième et dixième travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., coiffées d'un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire en bois. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale également en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., percée d'une large porte sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. de pierre et sommée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. d'origine. Toiture en bâtièreToit à deux versants. éclairée de petites lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine.
Façade se prolongeant à droite d'un petit bâtiment annexe à usage de hall d'attente (F). Il présente un niveau sous toiture plate, percé de trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., en briques rouges et éléments de pierre bleue et blanche.
Vers les cours, les façades présentent les mêmes matériaux et une composition identique à celle de la façade principale, mais dans un registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. plus sobre.
Sources
Archives
ACI/TP 3f160, 3f167 École Tenbosch.
ACI/Bulletin communal d'Ixelles, 1890, p. 263.
Ouvrages
DEMEY, T., Histoire des écoles bruxelloises, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 2005 (Bruxelles, Ville d'Art et d'Histoire, 39), pp. 19-21.
HAINAUT, M., BOVY, Ph., Le quartier Tenbosch (2), Commune d'Ixelles, Bruxelles, 1999 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 5), pp. 3, 5-6.
JURION-de WAHA, F., Découvrez l'architecture scolaire à Bruxelles, Fondation Roi Baudouin, Bruxelles, 1987 (La mémoire des pierres), 1987, pp. 32, 33.
Périodiques
HAINAUT, M., « Notice historique sur la création des écoles communales de Tenbosch à Ixelles », Mémoire d'Ixelles, 30, 1988, pp. 27-37.
Divers
Collection de Dexia Banque.
ACI/TP 3f160, 3f167 École Tenbosch.
ACI/Bulletin communal d'Ixelles, 1890, p. 263.
Ouvrages
DEMEY, T., Histoire des écoles bruxelloises, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 2005 (Bruxelles, Ville d'Art et d'Histoire, 39), pp. 19-21.
HAINAUT, M., BOVY, Ph., Le quartier Tenbosch (2), Commune d'Ixelles, Bruxelles, 1999 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 5), pp. 3, 5-6.
JURION-de WAHA, F., Découvrez l'architecture scolaire à Bruxelles, Fondation Roi Baudouin, Bruxelles, 1987 (La mémoire des pierres), 1987, pp. 32, 33.
Périodiques
HAINAUT, M., « Notice historique sur la création des écoles communales de Tenbosch à Ixelles », Mémoire d'Ixelles, 30, 1988, pp. 27-37.
Divers
Collection de Dexia Banque.