Typologie(s)

villa à trois façades

Intervenant(s)

Ernest TONDEURarchitecte1911

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2014-2016

id

Urban : 29550
voir plus

Description

Villas jumelées de style éclectique, architecte Ernest Tondeur, 1911.

Ces villas font partie d’un ensemble constitué de quatre villas jumelées et d’une villa à quatre façades, conçu pour le propriétaire foncier Armand Fraiteur qui prévoyait de faire bâtir sa propre villa à l’angle de l’avenue des Villas et de l’avenue Clémentine. Seule une partie de son projet sera mise à exécution. En 1895, il réceptionne sa propre villa située à hauteur de l’ancien no77 de l’avenue des Villas. Démolie en 1966 pour faire place à un immeuble à appartements, cette habitation de style néoclassique se dressait en retrait de l’alignement sur un terrain cerné d’une clôture. Sur les quatre autres villas projetées par Fraiteur, seule celle située au no13 de l’avenue Clémentine est construite en 1911 (voir cette adresse).

Élévations de trois niveaux sous toiture à croupettesPetite croupe ou croupette. Petit versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupe, la croupette ne descend pas aussi bas que les pans principaux.. Façades en briques beiges rehaussées d’un décor en briques orange et d’éléments en pierre bleue, sur un soubassement en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. et pierre bleue; le parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. du no83 a été entièrement peint en blanc. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de pierre et arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager.. Façades à front de rue de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., précédées de balcons à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. En façades latérales, dispositifs d’entrée inscrits sous un porche, modifié au no83. Entablements animés d’une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d’arcatures et d’un motif décoratif linéaire en briques. Menuiseries remplacées.

Au no81,côté rue, la plus large travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. ajouré d’une fenêtre à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., dont le caractère pittoresque initial a disparu. Rez-de-chaussée de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée percé d’une fenêtre grillée. Façade latérale en grande partie peinte en blanc, percée dans l’axe d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de fenêtre, et devancée au rez-de-chaussée d’un porche hors œuvre à lambrequinUne corniche est dite à lambrequin lorsqu'elle est agrémentée d’un bandeau chantourné à la manière d’un lambrequin, une bordure sinueuse d’étoffe servant à décorer une fenêtre ou un baldaquin de lit. en bois, sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. sommée d’un élégant amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement.. Garage et bâtiment annexe ajoutés en 1936 et transformés en 1954. Grille de clôture sur soubassement en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie., partiellement d’origine.

Au no83, façade latérale flanquée au premier étage d’une annexe soutenue par une série d’arcades (1949 et 1955), ainsi que d’un bâtiment annexe de deux niveaux sous toiture plate. Au premier étage, raccord entre la façade et l’annexe avec une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. engagée éclairée par une fenêtre à croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.. Autres transformations en 1936 et 1937.

Sources

Archives
ACF/Urb. 77: 1040 (1895),4323 (?), 4953 (1909), 18911 (1966); 81: 5491 (1911), 11084 (1930), 13055 (1936), 16399 (1954), 24063 (2008); 83: 5491 (1911), 13201 (1936), 13555 (1937), 15378 (1949), 16643 (1955), 21511 (1933), 22467 (1994).