Recherches et rédaction

1993-1995

 

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Imaginée en 1894 pour relier la pl. Saint-Pierre au nouveau cimetière communal situé sur le territoire de Woluwe-Saint-Lambert, elle est englobée dans le plan d'ensemble de l'av. de Tervueren (1896) et ouverte en 1897.

Constructions datant de 1900-1911 ayant subi de très nombreuses transformations au niveau du r.d.ch. modifiant totalement l'allure de cette artère bordée de maisons de style homogène en une rue commerçante.
La décoration des façades y est marquante, l'utilisation de sgraffites ou de céramiques revient fréquemment, comme aux nos 4 (1897, arch. HUVENNE et JASINSKI, frise de carreaux de céramique représentant une série de figures humaines), 27 (1901, orné d'un sgraffite au motif végétal stylisé), 33 (carreaux de céramique de série au motif de fleurs caractéristiques du début du siècle), 45 à 57 (1902, arch. J. WALCKIERS, décorés de panneaux de sgraffites).

Des vitrines Art nouveau en bois aux motifs en coups de fouet existaient comme au no 43 (1900 ; aujourd'hui transformé). Au no 16 (1906, arch. BERDEN), un beau garde-corps en fer forgé orne le balcon de l'étage. Il est à remarquer tout de même certaines constructions tel l'immeuble de rapport construit en 1911 aux nos 5 à 13 déployant une large façade animée de briques et pierre dont la signature de l'arch. fut estropiée par les transformations du r.d.ch.: « ...ENG./ ...CTE.1911 » reste visible. Le bâtiment d'angle aux nos 1-3 a été construit en 1911 par l'arch. Servais MAYNÉ. De nombreux ensembles ont également été édifiés tels les nos 10, 12 et 14 (1902, façades de briques blanches alternées de briques de couleur bleue de trois niveaux et deux travées) dans un style caractéristique du début du siècle, les nos 15-17 et 19-21 (1909) ainsi que le no 20-22 (1899). nos 67-69 édifié en 1900 par Fernand SYMONS comme l'indique l'inscription sur la façade, est également un exemple de cette architecture éclectique du début du XXe siècle aux façades de briques de couleurs alternées dont les ouvertures sont surmontées de linteaux en fer et arcs de décharges décorés.

La galerie commerciale du Cinquantenaire, établie entre les nos 35 et 43, aboutit av. de Tervueren.

Sources

Archives
AR pl. ens. 06.02.1896.
ACEtt./TP 7543 (1897), 9695 (1899), 29/11189, 11451 (1900), 11892 (1901), 13628, 14173 (1902), 107 (1906), 1340 (1909), 2440, 3395 (1911).
RPV 1894, p. 136.

Ouvrages
MEIRE, R. J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, p. 143.