Typologie(s)
maison d’habitation
Intervenant(s)
Léon PALM – architecte – 1960
Willy VAN DER MEEREN – architecte – 1960
Styles
Brutalisme
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Inventaire du patrimoine contemporain (Urbat - 1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Etterbeek (DMS-DML - 1994-1997)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2019
id
Urban : 15247
Description
Remarquable maison d’angle moderniste avec bureau d’avocat,
conçue par les architectes Willy Van Der Meeren et Léon Palm pour l’avocat P.
Verhaegen, 1960.
Façades de quatre niveaux, le dernier en profond retrait et entouré d’une grande terrasse. Ossature géométrique apparente en béton armé dans laquelle s'insèrent des panneaux de briques de Klampsteen, de briques de verre Argus ou de fenêtres-rideaux sur allèges en briques ou en marbrite blanche. Trois travées rue Père de Deken, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle précédées d’une zone non aedificandi et deux travées rue des Taxandres. Toiture plate en béton prolongée par un auvent triangulaire soutenu, à l'angle des rues, par un pilier. Entrée abritée par un porche dans-œuvre au centre de la façade principale. Loggia au premier étage de la dernière travée de la façade latérale. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en bois avec parties pivotantes en métal.
Intérieur. Bureaux au rez-de-chaussée et habitation aux étages, d’après les exigences du maître d’ouvrage. Rez-de-chaussée avec entrée, vestibule, grand hall (avec salle d’attente), deux bureaux, sanitaires et garage (actuellement modifié en chambre). Petite cour. Escalier en granite avec marches «flottantes» fixées dans le mur et rampe. Au premier étage : pièces de vies comprenant palier, living, bar, salle à manger, sanitaires avec vestiaire et cuisine donnant sur une terrasse. Au deuxième : palier donnant sur un vide à l’angle, chambre parental avec salle de bain et grand espace pour les enfants subdivisé en quatre petites chambres par le mobilier et longé par une salle de jeux et une petite salle de bain. Troisième étage: atelier donnant sur une chambre de bonne et une chambre d’amis. Grande terrasse.
Divers revêtements de sol: marbre blanc, parquet, pierre bleue, carrelages. Plafond de planchettes de bois.
Le mobilier, entre autres dans le living et les chambres d’enfants, a été dessiné par l’architecte et designer Willy Van Der Meeren.
Façades de quatre niveaux, le dernier en profond retrait et entouré d’une grande terrasse. Ossature géométrique apparente en béton armé dans laquelle s'insèrent des panneaux de briques de Klampsteen, de briques de verre Argus ou de fenêtres-rideaux sur allèges en briques ou en marbrite blanche. Trois travées rue Père de Deken, deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle précédées d’une zone non aedificandi et deux travées rue des Taxandres. Toiture plate en béton prolongée par un auvent triangulaire soutenu, à l'angle des rues, par un pilier. Entrée abritée par un porche dans-œuvre au centre de la façade principale. Loggia au premier étage de la dernière travée de la façade latérale. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en bois avec parties pivotantes en métal.
Intérieur. Bureaux au rez-de-chaussée et habitation aux étages, d’après les exigences du maître d’ouvrage. Rez-de-chaussée avec entrée, vestibule, grand hall (avec salle d’attente), deux bureaux, sanitaires et garage (actuellement modifié en chambre). Petite cour. Escalier en granite avec marches «flottantes» fixées dans le mur et rampe. Au premier étage : pièces de vies comprenant palier, living, bar, salle à manger, sanitaires avec vestiaire et cuisine donnant sur une terrasse. Au deuxième : palier donnant sur un vide à l’angle, chambre parental avec salle de bain et grand espace pour les enfants subdivisé en quatre petites chambres par le mobilier et longé par une salle de jeux et une petite salle de bain. Troisième étage: atelier donnant sur une chambre de bonne et une chambre d’amis. Grande terrasse.
Divers revêtements de sol: marbre blanc, parquet, pierre bleue, carrelages. Plafond de planchettes de bois.
Le mobilier, entre autres dans le living et les chambres d’enfants, a été dessiné par l’architecte et designer Willy Van Der Meeren.
Sources
Archives
ACEtt/Reg. d'entrée 1023 (1960).
Ouvrages
ARON, J., J., Burniat, P., Puttemans, P., Guide d'architecture moderne. Bruxelles et environs, 1890-1990, Hatier, Bruxelles, 1993, p. 130
ARON, J., DE BECKER, F., PUTTEMANS, P., Inventaire du patrimoine contemporain de la région de Bruxelles, Bruxelles, 1994, fiche 48.
BEKAERT, G., STRAUVEN, F., La Construction en Belgique 1945-1970 (Catalogue d'exposition), C.N.C., Bruxelles, 1971, p. 361.
DE KOONING, M., Willy Van Der Meeren, coll. Vlees en Beton 21-24, Gent, 1993.
Périodiques
"Maison pour un avocat à Etterbeek", in Architectures, 59, 1964, pp. 614-616.
ACEtt/Reg. d'entrée 1023 (1960).
Ouvrages
ARON, J., J., Burniat, P., Puttemans, P., Guide d'architecture moderne. Bruxelles et environs, 1890-1990, Hatier, Bruxelles, 1993, p. 130
ARON, J., DE BECKER, F., PUTTEMANS, P., Inventaire du patrimoine contemporain de la région de Bruxelles, Bruxelles, 1994, fiche 48.
BEKAERT, G., STRAUVEN, F., La Construction en Belgique 1945-1970 (Catalogue d'exposition), C.N.C., Bruxelles, 1971, p. 361.
DE KOONING, M., Willy Van Der Meeren, coll. Vlees en Beton 21-24, Gent, 1993.
Périodiques
"Maison pour un avocat à Etterbeek", in Architectures, 59, 1964, pp. 614-616.
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