Intervenant(s)

Paul PICQUETarchitecte1913-1914

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Beaux-Arts

Inventaire(s)

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Recherches et rédaction

1993-1995

id

Urban : 13761
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Description

Ensemble de deux maisons semblables de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. construites sur un schéma symétrique d'après deux demandes de permis de bâtir de 1913 et de 1914, selon les plans de l'arch. Paul PICQUET qui signa les bâtiments.

Façades en briques rouges, pierre blanche et simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche de trois niveaux sur caves hautesSous-sol à demi enterré, surélevant le rez-de-chaussée. et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales sur soubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en mœllons chacun ajouré, à l'origine, d'une ouverture de cave grillée, remplacée par une entrée de garage en 1957.

No 57. Porte d'entrée chantournée (profil repris pour toutes les ouvertures) à deux battants grillés dans un encadrement traité en cavet et surmonté d'un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. bombé ainsi que d'une fenêtre en dessus de porteUne fenêtre est dite en dessus de porte lorsqu’elle surmonte une porte sans être directement en contact avec elle : la porte est séparée de la fenêtre par un petit pan de mur ou par un entablement ; porte et fenêtre possèdent chacune un encadrement propre. cintrée inscrite entre des volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. À chaque étage, une fenêtre différemment chantournée, aux montants harpés et allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautée. La travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et aux chaînes d'angle harpées, est percée, au r.d.ch., d'une large baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. derrière un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. ClefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. saillante prolongée en consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. pour soutenir, avec un culot, le bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de plan trapézoïdal (aux côtés concaves) du 1er étage. Il est ajouré de trois fenêtres sur allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. panneautée et surmonté d'un balcon au garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. précédant, au dern. niveau, une porte-fenêtre aménagée sous un pseudo-pignon chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe., aujourd'hui caché par des panneaux en PVC. Des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continus séparent les différents étages. Une petite lucarne rampanteUne lucarne est dite rampante lorsqu'elle est couverte par un appentis incliné dans le même sens que le versant du toit. dans le toiture.

No 59. Dans la travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., une grande ouverture chantournée au r.d.ch. (profil utilisé pour toutes les baies) précédée d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux.. Encadrement traité en cavet et décoré de feuilles d'acantheFeuille d’acanthe. Ornement classique inspiré de la plante à feuilles très découpées du même nom.. ClefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. ouvragée servant de petit culot au balcon du 1er étage prolongé en cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. et précédant une porte-fenêtre à encadrement semblable. Elle est surmontée, au dern. niveau, de deux ouvertures jumelées, inscrites avec la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du 1er étage, dans un même panneau en pierre blanche. Porte d'entrée à deux battants grillés séparée par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. bombé d'un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale.. Encadrement en cavet. Une fenêtre à chaque étage aux montants harpés et arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en escalier. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. pour les trois fenêtres du 2e étage. Trois trous de boulin sous la corniche de bois surmontée d'un muret d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. éclairent les comblesEspace intérieur de la toiture..

Sources

Archives

ACEtt./TP 5765 (1913), 7254 (1914), Reg. d'entrée 328, 505 (1957).