Typologie(s)

hôtel particulier
entrepôt/dépôt
ascenseur historique

Intervenant(s)

PAULUSSENarchitecte1856-1857

INCONNU - ONBEKEND1742

Henri VAN LEUVENarchitecte1901-1913

INCONNU - ONBEKEND1600-1700

Statut juridique

Classé depuis le 13 décembre 2001

Styles

Néoclassicisme
Rococo

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Inventaire des ascenseurs historiques (Homegrade - DPC)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Scientifique
  • Social
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31739
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Description

N° 59. Ancien refuge de l’abbaye bénédictine de Gembloux, établi ici depuis 1742 au moins. Propriété mise en vente publique en 1794 et affectée sans interruption à une tannerie de 1809 à 1904. Incorporé ensuite, jusqu’en 1976, au complexe de la firme «Jules Waucquez et Cie» occupé lui-même depuis 1980 par les Archives de la Ville.

Hôtel particulier de deux niveaux et demi et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. ; bâtièreToit à deux versants. pentue parallèle et légèrement coudée couverte d’éternit, entre rampants débordants. Construction traditionnelle du XVIIe siècle en briques et grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., aménagée aux XVIIIe et XIXe siècles. Demi-étage construit probablement au XVIIIe siècle et remplaçant sans doute des lucarnes à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. tout en conservant la charpente d’origine.

Restauration en 1984-1985. Façade enduite et peinte avec soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. biseauté et ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. à crochet aux premier et deuxième niveaux. Fenêtres refaites sur appui saillant, rectangulaires ou presque carrées au demi-étage. Entablement «classique» avec corniche sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. Dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite, porte cochère de pierre bleue en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale., en style de transition entre Louis XIV et Louis XV, du milieu du XVIIIe siècle : encadrement profilé en cavet et panneauté en creux entre les soclesMassif surélevant un support ou une statue., les impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et la clé cannelée, avec écoinçons chantournés et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé à ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial et extrémités étirées; vantaux et petits-fers en double éventail de la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte datant du XIXe siècle.

À l’arrière, façade décapée en briques avec éléments en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. : soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., bandeaux prolongeant appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. et linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie., montants harpés creusés en cavet des anciennes croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. sous bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de décharge clavé — d’origine aux premier et deuxième niveaux et probablement de remploi au troisième niveau — et trous de boulin. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en I. Ordonnance similaire ; porte cochère en anse de panier avec encadrement de pierre bleue à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et clé, sous une fenêtre à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. Latéralement, façade sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. et rampants concaves puis droits, avec nouveau parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en briques et grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., probablement un mur mitoyen à l’origine.

À l’intérieur : cage d’escalier avec escalier en chêne et salons lambrissés à cheminée et plafonds (au rez-de-chaussée et au premier étage) en Régence-Louis XV, du milieu du XVIIIe siècle; caves voûtées avec cheminée gothique.

Du côté Ouest de la cour intérieure des Archives de la Ville, anciennes écuries (probablement). Construction en briques portant dans l’appareil la date 1742; deux niveaux et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toit mansardé couvert d’ardoises. Aurait été reconstruit en 1936. Au rez-de-chaussée : cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’arcades lisses en pierre bleue à clé et impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. sur piliersSupport vertical de plan carré., baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires aux extrémités. À l’étage, fenêtres surbaissées dans un encadrement plat de pierre bleue à bossages et clé; fenêtre axiale accostée de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et doublée d’un larmier courbe étiré aux extrémités. Sous cette baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., stèle en pierre bleue aux armoiries abbatiales, datée 1740 ou 1742. BandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de corniche au-dessus des trous de boulin. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. axiale cintrée épaulée de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et surmontée d’un larmier courbe étiré aux extrémités. À gauche, dans un angle, petit pavillon avec porte cintrée, sous toit mansardé à trois pans.


N° 65. Archives de la Ville de Bruxelles. Ancien complexe de la firme «Jules Waucquez & Cie», grossiste en tissus établi ici de 1901, date de création de la firme, à 1976. Occupé par les Archives de la Ville depuis 1980. Ensemble comprenant les nos 57 à 73 de la rue des Tanneurs et des bâtiments industriels s’étendant jusqu’à la rue Vanderhaegen. 

Corps de bâtiment à rue. Ensemble de maisons en large d’esprit néoclassique, reliées par leur rez-de-chaussée, uniformément aménagé. Trois niveaux et au total treize travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. de tuiles. Façades enduites et peintes soulignées par les cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et l’entablement «classique». Fenêtres rectangulaires, certaines à encadrement mouluré aux étages. Noyau constitué par les bâtiments de l’ancienne «Brasserie Kaeckenbeek», conçus en 1856-1857 par l’architecte Paulussen et présentant originellement deux niveaux et dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. rythmées par deux ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. abritant une porte cochère. Divisé en quatre habitations et amené à son volume actuel selon permis de bâtir de 1871 : trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites primitives démolies pour la construction de deux maisons jumelées de trois niveaux et chacune deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.; sept autres travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. surhaussées d’un niveau et divisées en deux habitations. Plus tard, regroupement et incorporation d’une maison de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. attenante à droite. Dans l’actuelle travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, en ressaut, porte cochère surbaissée sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. ouvrant sur un passage; grilles en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. aux fenêtres du rez-de-chaussée Rénovation en 1988-1989 par les architectes De Smedt et Ramon.

Anciens bâtiments industriels. Complexe en L construit principalement en trois campagnes, d’après des projets conçus en 1901, 1904 et 1913 par l’architecte H. Van Leuven. Trois niveaux primitifs maintes fois remaniés et surélevés. Façades cimentées avec emploi de pierre bleue, comptant actuellement six niveaux. Larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement.. Armature de béton; colonnes en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Intéressantes cages d’escalier et d’ascenseur. Sert actuellement de salle de lecture et de magasin.

N°71. Hôtel de maître néoclassique de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècle. Façade enduite et peinte de trois niveaux plus un niveau compris dans l’entablement et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtière de tuiles. Fenêtres rectangulaires, presque carrées au troisième niveau, moins élevé; cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. d’appui et encadrements stuqués des étages ajoutés plus tard. À droite, portail cintré avec arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. mouluré sur impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., écoinçons panneautés et pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. latéraux amortis par les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. cannelées du larmier étiré; vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. et petits-fers rayonnants de la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte postérieurs. Entablement «classique». Actuellement incorporé aux Archives de la Ville.




Sources

Archives
AVB/TP 22729 (1856-1857), 22765 (1871), 4876 (1901), 4875 (1904), 23678 (1913).