Recherches et rédaction

1989-1994

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireReliant la Grand-Place à la rue du Lombard, en traversant la rue de la Violette, cette voie relève du P.P.A. 30/10 «Grand-Place et environs», de 1960 (voir rue des Bouchers). Déjà mentionnée au XVe siècle sous son nom actuel, elle s’arrêtait alors à la rue de la Violette et ne fut prolongée au-delà que lors de la création de la rue du Lombard, vers 1908, prenant la place de l’impasse de la Violette et occasionnant la destruction partielle des immeubles des XVIIe et XVIIIe siècles qui la bordaient. Son tracé, au départ de la Grand-Place, est élargi et rectifié après 1695; vers 1850-1860, l’élargissement de la rue des Brasseurs, qu’elle reçoit sur sa droite, entraîna un retrait de l’alignement aux nos 5-7. La rue est flanquée essentiellement de maisons à pignon, soit des XVIIe-XVIIIe siècles et le plus souvent restaurées au XXe siècle, soit de construction récente, tel le n° 25, conçu par l’architecte L. Meurice en 1954. D’autres immeubles à noyau ancien ont été transformés au XIXe siècle et présentent une façade à terminaison horizontale, comme le n°32. Enfin, la rue conserve quelques façades d’allure néoclassique, du XIXe siècle, dont certaines ont des devantures en bois de la deuxième moitié du XIXe ou de la première moitié du XXe siècle, par exemple celles du n° 34, dessinée par l’architecte A. Seneca en 1938, du n° 36, remontant au premier quart du XXe siècle, ou du n° 38, dont l’étage en toiture date de 1907 et le parement en simili-pierre s’apparente à celui de la façade Art Déco voisine du n° 40. La façade très ouvragée du no 2-4 s’harmonise à celles de la Grand-Place. Les immeubles d’angle néoclassiques à pan coupé des nos 9 et 11 encadrent symétriquement le débouché de la rue des Brasseurs, celui des nos 38 et 40, à l’angle de la rue de la Violette, offre une façade Art Déco. À l’opposé, les nos 29 et 31 ont été démolis en même temps que les nos 21 et 25 de la rue de la Violette, vers 1970, et ont été remplacés l’un par une restitution, l’autre par une construction. Les immeubles abandonnés des nos 42 à 48 ont été récemment démolis.

Sources

Archives
AVB/TP 62590 (1954), 49053 (1938), 20323 (1907).
Archives de la KCML, plans de Bruxelles : élévation de l'architecte Fr. Malfait, feuillets 15 et 16, rue des Chapeliers.

Sites internet
BALat KIK-IRPA