Recherches et rédaction

1989-1994

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireMontant de la rue des Tanneurs à la rue Haute, cette rue jadis étroite et coudée, datant probablement du XIVe siècle, s’appelait autrefois rue de l’Ange. Elle tire son nom actuel de l’ancien hôpital Saint-Ghislain, un établissement pour pèlerins fondé en 1356 à l’angle des rues Haute et du Miroir et mis en vente publique en 1804. Le côté impair était presque entièrement occupé par les jardins de l’ancien couvent des Capucins, vendu publiquement en 1803. La rue fut coupée par le percement de la rue Blaes en 1853-1858. En 1891-1894, on élargit le tronçon Ouest et on le raccorda à la rue de Nancy, contemporaine, par une placette triangulaire. Lors de cet assainissement du quartier des Visitandines disparurent entre autres l’ancienne rue du Jardin Rompu et plusieurs impasses. Les nouvelles parcelles furent affectées à la construction, par le privé, de divers types d’habitations ouvrières.

Rue plantée d’arbres d’aspect hétérogène. Au n° 86, sur l’ancien alignement, intéressant noyau ancien avec l’étage en surplomb. Du côté impair, série de maisons de tradition néoclassique des deuxième et troisième quart du XIXe siècle, comprenant trois niveaux et deux ou trois travées, tels les nos3, 5, 7 à 17 (1863), 25, 55-57, 59, 61, 63 et 65. Du côté pair, immeubles de rapport des environs de 1900, présentant en général quatre niveaux et une élévation banale décorée tout au plus de quelques stucs et de garde-corps en ferronnerie, comme aux nos 22 (1895, architecte L. Laureys), 24-26 (1895, architecte M. Bisschops), 32 et 34-38 (1901). Dans la partie Est, sur le retrait de l’alignement côté pair, anciens bâtiments industriels des années 1950-1960 du torréfacteur «Jacqmotte». Temps forts ménagés par la Caisse Publique de Crédit (voir nos 19-23) et le Jardin d’enfants N° 15 (voir n° 40).




Sources

Archives
AVB/TP 21312 (1863), 21336 (1895), 21309 (1895), 24571 (1901); A.A., rep. 3314-3315
(1894); PP 2159.