Typologie(s)

hôtel particulier

Intervenant(s)

A. CALLÈSingénieur-architecte1871

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Scientifique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016, 2019

id

Urban : 34918
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Description

Hôtel particulier de style néoclassique, conçu en 1871 pour – et peut-être par – l’ingénieur A. Callès. Entre 1875 et 1878, l’architecte J. Rosschaert s’y installe également.

Conçue sur une large parcelle, l’habitation, à trois façades, est bordée d’un jardin et dotée dès l’origine d’un bâtiment arrière à usage de «fabrique». Vers 1903, elle est reprise par des fabricants de couleurs et vernis. Ceux-ci érigent un bureau peu profond à rue (no 9) et agrandissent vers la droite le bâtiment arrière, à usage de magasin. En 1912, un nouveau magasin est implanté entre le bureau et le corps arrière (architecte Arthur François). L’ensemble est complètement remodelé en 2017, avec remplacement du bureau par un immeuble à appartements.

Habitation de plan rectangulaire, de trois niveaux sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Trois travées égales côté rue, la dernière creusée de fenêtres aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Fenêtres du rez-de-chaussée à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., la première transformée tardivement en porte. Cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales en façade latérale, l’axiale d’entrée, avec perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment.. Travée axiale de chaque façade marquée par un balcon et un balconnet à garde-corps en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. (tardifs). EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau., privé de son architrave. Corniche à consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. supprimées.
À l’intérieur, à l’origine, grand salon à rue, cage d’escalier centrale; deux pièces à l’arrière.

À droite, portail d’entrée à piliersSupport vertical de plan carré.; grille tardive.

Sources

Archives
ACA/Urb. 291 (04.08.1871), 9331 (24.03.1903), 13253 (05.01.1912).

Périodiques
Almanachs du Commerce et de l’Industrie, «Saint-Gilles (rue)», 1873, 1875.
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Bissé (rue)», 1878.