Typologie(s)

maison d’habitation

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1600-1700

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32515
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Description

À l’origine, vaste immeuble ou deux maisons jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux., de deux niveaux, en style traditionnelEn briques et en grèsLa maçonnerie en briques est combinée à des éléments en pierre blanche (par exemple pour la plinthe, l’encadrement des baies, la corniche, ...), alors que l’intérieur se compose d’éléments en bois. Ces immeubles sont couverts par une toiture en bâtière et affichent souvent un pignon à gradins (XVIe-XVIIIe siècles).En colombageUne construction en colombage se compose de terre glaise appliquée sur un squelette en bois, renforcé par un tressage (jusqu’au XIXe siècle). , du XVIIe siècle, dont le noyau ancien est encore attesté par des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en fleur de lys au premier étage, des traces de toiture antérieure au pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. du n° 51 et une potale datée 1680 par chronogramme au centre du premier étage.

Aménagement de deux habitations indépendantes de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. chacune, au XIXe siècle : façades néoclassiquesLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. ajourées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant. Au n° 51, du début du XIXe siècle, enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. peint, niveau d’attique, rez-de-chaussée réaménagé. Au n° 53, transformé selon demande de permis en 1857, cimentage d’allure Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., large entrée carrossable.

À la rencontre des deux façades, potale abritant une statuette de la Vierge : encadrement cintré et mouluré, à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et clé, flanqué de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et couronné par un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. sous un pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. sphérique; au socleMassif surélevant un support ou une statue. profilé, chronogramme à demi effacé : «A PESTE - FAME - BELLO / ATQVE NAVFRAGIO / LIBERA NOS JVGITER / DIVA VIRGO» (1680, selon Des Marez).


Sources

Archives
AVB/TP 47561 (1857). 


Ouvrages
G. DES MAREZ, Guide, 1979, p. 171.