Typologie(s)

maison d’habitation

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1680-1720

Styles

Baroque

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 31835
voir plus

Description

À l’angle de la rue de Villers, deux maisons en large jumelées ne formant probablement à l’origine qu’une seule vaste demeure, en style baroque tardif classique, de la fin du XVIIe ou du début du XVIIIe siècle.

Deux niveaux et au total huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtièreToit à deux versants. aiguë couverte de tuiles en S. Façade en briques avec éléments en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. (soubassement, harpesLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue. et cordons), probablement enduite ou chaulée à l’origine; ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en i et en fleur de lys. Cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite décapées et restaurées en 1950, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche enduites et peintes. Étage rythmé par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à base et chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. profilés. Travée axiale, montrant des traces d’une ancienne porte cintrée, accentuée par une porte-fenêtre surbaissée à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., clé et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., et par une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à fronton courbe. Dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales, fenêtres rectangulaires variant alternativement en largeur et comprises entre deux larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche.; balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. murée dans l’avant-dernier travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. avec larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. et friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. à décrochements, sous corniche postérieure. Deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, porte Louis XV en pierre bleue, postérieure, du troisième quart du XVIIIe siècle : encadrement chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe., profilé en cavet, avec soclesMassif surélevant un support ou une statue., clé rocailleRocaille. Ornement asymétrique en forme de coquillage déchiqueté, propre à l’architecture des styles rocaille et rococo ainsi qu’aux styles qui s’y réfèrent. La rocaille désigne également des constructions de jardin imitant des rochers ou des assemblages de rondins. Le style rocaille ou style Louis XV désigne l’interprétation française du style rococo. et larmier courbe à ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial et extrémités étirées. Latéralement, rez-de-chaussée équipé de devantures commerciales au début du XXe siècle et ne conservant qu’une clé et un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. d’une ancien porte Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. du dernier quart du XVIIIe siècle.

Sources

Archives
AVB/TP 72692 (1950), 24209.
I.R.P.A., clichés A.C.L. 105123 A, 69542 A - 69545 A.