Typologie(s)

cité-jardin

Intervenant(s)

Henri DERÉEarchitecte1922-1926

Jules GHOBERTarchitecte1922-1926

Jules GHOBERTarchitecte1951-1953

Raymond MOENAERTarchitecte

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

École d'Amsterdam
Éclectisme d'inspiration pittoresque

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 38070
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Description

Comprise entre la chaussée Romaine au nord, l’avenue Houba de Strooper à l’ouest, la rue du Verregat à l’est, ainsi que la rue des Pivoines, l’avenue des Magnolias et la rue des Genévriers au sud, la Cité du Verregat est une cité-jardin conçue à l’initiative de la Société Coopérative de Locataires Le Home. Elle a été érigée en deux phases, de 1922 à 1926 par les architectes Henri Derée et Jules Ghobert dans un style influencé par l’École d’Amsterdam et teinté de pittoresqueLe style cottage (de la fin du XIXe au milieu du XXe s.) s’inspire de l’architecture rurale, et particulièrement des « cottages » anglais. Il se caractérise par l’emploi d’éléments de bois ou de faux bois : garde-corps, colombages, fermes apparentes, etc. Des formes pittoresques, particulièrement celles des toitures, enrichissent les volumes., puis de 1951 à 1953 par le même Ghobert.

Historique
La société coopérative fut fondée par 120 candidats-locataires recrutés principalement parmi les employés et ouvriers de la Compagnie du gaz de Saint-Josse-ten-Noode, et plus tard parmi les employés des Administrations des Chemins de fer, ainsi que des PostesOrnement répétitif formant une frise qui ressemble à de petites vagues recourbées en volute. et Télégraphes. S’étendant sur deux hectares environ, le site se composait de terrains agricoles appartenant à la fermeLa ferme est un assemblage de pièces généralement en forme de triangle, situé dans un plan perpendiculaire à celui des versants du toit, et constituant l’ossature de la charpente. La fermette est une ferme de petite dimension. de Verregat, dont la cité a repris le nom, implantée au sud du croisement entre les actuelles rues des Genévriers et du Verregat. Le long de la chaussée Romaine, la cité a également pris la place de l’hippodrome Verregat, un champ de courses dont les tribunes de style pittoresqueLe style cottage (de la fin du XIXe au milieu du XXe s.) s’inspire de l’architecture rurale, et particulièrement des « cottages » anglais. Il se caractérise par l’emploi d’éléments de bois ou de faux bois : garde-corps, colombages, fermes apparentes, etc. Des formes pittoresques, particulièrement celles des toitures, enrichissent les volumes. avaient été conçues en 1908.

Un premier plan d’urbanisation fut signé par l’architecte Raymond Moenaert. Il dut toutefois être remanié par Henri Derée, qui dessina toutes les habitations de la première phase, à l’exception de 16 d’entre elles (nos10 à 40 rue des Genévriers), conçues par Jules Ghobert pour un groupe de petits propriétaires. Si le projet initial prévoyait 450 maisons, seules 177 furent érigées à l’époque, suivant cinq types différents, ainsi qu’un bloc de 14 appartements «pour ménages sans enfant», implanté sur le point culminant du site.

Cité du Verregat, plan d’ensemble, AVB/TP 55063 (1925).

Les noms des rues, qui renvoient à des plantes, plantes aromatiques, arbrisseaux ou arbustes, furent attribués par arrêté du Collège de la Ville de Bruxelles du 24.04.1925, exceptions faites du chemin du Pourpier, baptisé par l’arrêté du 03.05.1927, et de la place du Lotus, dont le nom, donné dès l’origine, ne fut apparemment validé que par celui du 26.04.1935. Environ deux tiers des maisons furent vendus aux coopérateurs au fil du temps. À l’origine, Le Home réserva des bandes de terrain le long de l’avenue des Magnolias et de la chaussée Romaine pour les livrer à la construction privée. Dès 1939, l’architecte Ghobert dessina toutefois un projet de 17 villas le long de l’avenue, entre les rues des Pivoines et des Genévriers. Il resta cependant dans les cartons. Ce sont finalement 27 immeubles totalisant 144 appartements qui furent conçus en 1949 par l’architecte et érigés de 1951 à 1953 sur ces bandes de terrains (nos14 à 30 et 55 à 59 avenue des Magnolias, 621 à 639 chaussée Romaine, 22 rue du Verregat, 1, 3 place du Lotus et 1 rue des Pivoines). Ces blocs de trois niveaux sous toit en bâtièreToit à deux versants. présentent des façades de briques rouges rehaussées d’encadrements en céramique jaune et de claustras rouges de même matériau.

La cité a fait l’objet d’une phase de rénovation dans les années 1980.

Description
Le plan général de la cité, implantée sur un terrain en pente, se compose d’un réseau d’artères coudées ponctué par des placettes triangulaires, comme aux chemins de la Perce-Neige et du Pourpier, ou semi-circulaire, comme à l’extrémité de la rue de la Sauge, ainsi que par la place du Lotus, ovale. Ces artères offrent des perspectives variées, dont l’aspect pittoresqueLe style cottage (de la fin du XIXe au milieu du XXe s.) s’inspire de l’architecture rurale, et particulièrement des « cottages » anglais. Il se caractérise par l’emploi d’éléments de bois ou de faux bois : garde-corps, colombages, fermes apparentes, etc. Des formes pittoresques, particulièrement celles des toitures, enrichissent les volumes. est renforcé par des groupes de maisons en décalage, tous dotés de jardinets avant. Depuis la chaussée Romaine, l’accès principal à l’ensemble s’effectue par la rue du Romarin, dominée à son extrémité par le monumental bloc à appartements.

Les habitations de la première phase de construction présentent des façades en briques rouges, rehaussées de pierre bleue. L’huisserie est à petits-boisPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis. à l’origine. Pour ses réalisations, Derée avait prévu de recouvrir les briques de façade d’un crépiLe crépi est un enduit non lissé de plâtre ou de mortier. Il est rugueux, ce qui le distingue des autres enduits., qui ne fut finalement pas mis en œuvre. Non destinées à être enduitesL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., les briques utilisées pour les éléments décoratifs – soubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., angles, encadrements, décors géométriques… – présentent une finition lisse et d’un rouge plus vif.

Les jardinets avant sont à l’origine clos d’une haie devancée par un muret bas en briques. Les entrées sont marquées par deux piliersSupport vertical de plan carré. de briques, reliés par un portailPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. de bois ajouré pour les réalisations de Derée, vraisemblablement par une grille pour celles de Ghobert. Certaines maisons, surélevées par rapport au niveau de la rue, sont devancées d’un jardinet traité en terrasse avec escalier.

Les maisons unifamiliales sont de cinq types différents, formant des groupes de deux à dix habitations. La plupart comptent deux niveaux sous toiture en bâtièreToit à deux versants., à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. pour celles des extrémités. Généralement jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. par deux en miroir, leurs façades présentent deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, celles d’entrée accolées. Les variations entre les types se concentrent essentiellement dans la forme des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et la disposition des briques décoratives. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont généralement dotées de contrevents de bois chez Derée, d’un volet s’enroulant dans un caisson d’entablement chez Ghobert.

Maisons de l’architecte Derée
Type A. Type caractérisé par des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée jumellesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. à porte flanquée d’une étroite fenêtre. Ces fenêtres sont comprises sous une même cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. de briques à cintre axial. Deux petites fenêtres carrées à l’étage. Petite lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. rampanteAdjectif indiquant qu’un élément d’élévation n’est ni horizontal ni vertical. Par extension, nom donné aux éléments situés de biais d’un pignon ou d’un fronton. continueUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. en travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., fenêtre du rez-de-chaussée à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. sur plan triangulaire; appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. saillante. Maisons des extrémités à double avant-corps de plan triangulaire sur l’angle; cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. saillante, angles marqués par des briques en redentsUn élément est dit en redent lorsqu'il est disposé de biais et fait saillie en petit éperon. Un élément animé de saillies de ce type est dit redenté ou à redents..

Cité du Verregat, plans de la maison de type A, AVB/TP 55065 (1925).

Type B. Type seulement présent dans deux groupes, rues du Cresson et du Romarin. Façades d’un seul niveau, les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. surmontées d’une même lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. trapézoïdale. Seconde lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC., en toiture.

Cité du Verregat, plans de la maison de type B, AVB/TP 55065 (1925).

Type C. Type caractérisé par une porte à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte à angles coupés, surmontée à l’étage d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. hexagonal. Petite lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. rampanteAdjectif indiquant qu’un élément d’élévation n’est ni horizontal ni vertical. Par extension, nom donné aux éléments situés de biais d’un pignon ou d’un fronton. continueUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. en travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée. Maisons des extrémités à angle coupé à parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et harpéLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue., percé de fenêtres étroites; accès latéral.

Cité du Verregat, plans de la maison de type C, AVB/TP 55065 (1925).

Type D. Type caractérisé par des portes à ébrasementCôtés convergents de l’embrasure d’une baie. biais et arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. à angles coupés, flanquées d’une petite fenêtre. Fenêtre du rez-de-chaussée à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. sur plan triangulaire; appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur consolePièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Maisons des extrémités marquées sur l’angle, à l’étage, par trois petites fenêtres jumellesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux. à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., la centrale perçant un pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment.. Pour certaines façades latérales, avant-corps de plan trapézoïdal sous toit à pans, surmonté d’un pan de mur bordé de frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques en redentsUn élément est dit en redent lorsqu'il est disposé de biais et fait saillie en petit éperon. Un élément animé de saillies de ce type est dit redenté ou à redents. et marqué par un motif décoratif de même matériau.

Cité du Verregat, plans de la maison de type D, AVB/TP 55065 (1925).

Les maisons de Derée comprennent une petite cave, un rez-de-chaussée avec vestibule, WC, cuisine-laverie, salle à manger et studio, un étage avec généralement trois ou quatre chambres, ainsi qu’un grenier.

Maisons de l’architecte Ghobert
Mis en œuvre pour les nos10 à 40 rue des Genévriers, type caractérisé par une porte flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., accompagnée d’une petite fenêtre rectangulaire et surmontée d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. octogonal. À l’étage, large fenêtre de faible hauteur, à allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Fenêtre du rez-de-chaussée sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. de bois formant cache-volet. Petite lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC.. Première maison de chacune des deux enfilades à étroite travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. percée d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. hexagonal, sous fenêtre de faible hauteur. Façade latérale accueillant l’entrée et un avant-corps de plan trapézoïdal sous une même toiture à trois pans.

Bloc à appartements de l’architecte Derée
Situé rue du Cresson no1-5, immeuble de deux niveaux sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. et de plan en U autour d’une courette avant. ÉlévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétriques. Angles à parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., harpéLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue. en façade arrière.
En façade avant, corps central de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., l’axiale d’entrée. Pour les ailes, façade coudée côté cour, à travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. trapézoïdal, reliant une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et un pan de mur aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.; façades à front de rue de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Portes surmontées d’une fenêtre éclairant la cage d’escalier, l’ensemble compris dans un même encadrement pour l’entrée principale. Toutes les fenêtres étaient dotées de contrevents de bois.
Corps central à toiture mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. à égout retroussé, dominée dans l’axe par un clocheton de bois à flèche également à égout retroussé; il intègre une horloge entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. BrisisUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. percé de deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. continuesUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. en maçonnerie enduiteL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc., flanquant une petite lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC.. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. rampanteAdjectif indiquant qu’un élément d’élévation n’est ni horizontal ni vertical. Par extension, nom donné aux éléments situés de biais d’un pignon ou d’un fronton. pour les ailes.
Façade arrière du corps central de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Façades latérale et arrière des ailes de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., reliées par un pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. de même composition. À l’origine, la façade arrière du corps et le pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. des ailes, sur plan trapézoïdal rentrant, étaient percés de loggiasPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. ouvrant sur une terrasse. Celles-ci furent remplacées par des fenêtres, vraisemblablement lors de la rénovation des années 1980.
Cour avant close d’un muret de briques, sans doute à grilles à l’origine.

Cité du Verregat, <a href='/fr/glossary/183' class='info'>élévations<span>Dessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades.</span></a> et coupes du bloc à appartements, AVB/TP 55065 (1925).

Le bloc totalise quatorze appartements, six dans le corps central (deux par niveau, dont le comble) et quatre plus petits pour chaque aile. Ils comprennent deux chambres, une salle à manger, une cuisine-laverie qui donnait à l’origine sur une terrasse avec WC et débarras, ainsi qu’une petite salle de bain pour les logements du corps central.

État de conservation
Au cours du temps, les habitations ont connu diverses modifications, dont l’ajout de vérandasJardin d’hiver ou véranda. Largement vitré, adossé à la façade arrière d’un bâtiment, le jardin d’hiver constitue une pièce d’agrément où l’on profite l’hiver des rayons du soleil dans une atmosphère de plantes vertes. Contrairement à la serre dont il dérive, le jardin d’hiver est une pièce de vie. et autres annexes arrière, latérale ou même avant, le placement, l’agrandissement ou la suppression de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., ainsi que la construction de garages, à partir des années 1950. Nombre de façades ont été peintes ou recouvertes d’un enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc.crépiLe crépi est un enduit non lissé de plâtre ou de mortier. Il est rugueux, ce qui le distingue des autres enduits., cimentage à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre., cimornéEnduit au ciment sur lequel on projette, alors qu’il est encore frais, de la marbrite concassée.,… L’huisserie a presque intégralement été remplacée, de même que les cornichesCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier., tandis que les volets ont quasiment tous été supprimés. Enfin, peu de portailsPorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. d’entrée originels subsistent.

Sources

Archives
CIVA/Fonds Henri Derée.
AVB/AR rues, boite 20-24, cote 20, no18 (22.04.1925); boite 64-71, cote 71, no12 (24.04.1925); cote 71, no27 (03.05.1927).
AVB/TP Laeken 6065 (1908), 55062-55065 (1923-1926), 55063-55065 (1923-1926), 63325 (1939-1954), 77517 (1949); rue des Genévriers 10 à 40: 55062 (1925).

Ouvrages
CELLULE PATRIMOINE HISTORIQUE DE LA VILLE DE BRUXELLES, Promenades bruxelloises. 3. Logement ouvrier et social à Laeken, 1998, p. 18.
GUILLAUME, A., MEGANCK, M., Atlas du sous-sol archéologique de la région de Bruxelles. 24. Laeken, Direction des Monuments et des Sites – Musées royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles, 2012, pp. 91-92.
MOUTURY, S., CORDEIRO, P., HEYMANS, V., Le logement ouvrier et social à Laeken. Étude historique et architecturale débouchant sur des propositions de mesures de protection, Cellule Patrimoine historique de la Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1997, pp. 52-56.
VAN NIEUWENHUYSEN, P., Toponymie van Laken (thèse de doctorat en Philologie germanique), UCL, Louvain-la-Neuve, 1998, pp. 592, 1099, 1636, 1672, 1731, 1840-1841.

Périodiques
L’Émulation, 6, juin 1931, pp. 158-159, pl. 23.
VERSTRAETE, H., «Er zitten bloemen in Lakense straatnamen… ook kruiden en bomen», Laca Tijdingen, décembre 1997, pp. 3-8.

Sites internet