Recherches et rédaction
2018
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireL’avenue du Pois de Senteur relie l’avenue des Croix du Feu au rond-point formé avec l’avenue du Roi Albert et le Donderberg. Elle croise sur son parcours le rond-point de l’avenue des Pagodes puis décrit une courbe au centre de laquelle aboutit, côté pair, la rue Hoogeleest.
Comme les autres voiries du quartier dit de l’avenue Van Praet, de larges artères dotées de zones de recul à usage de jardinets, elle a été percée suivant un plan dressé en 1934 par l’ingénieur directeur des Travaux Pierre Gillet. Seul le premier tronçon fut initialement ouvert. L’artère fut ensuite prolongée en arc de cercle jusqu’à l’avenue du Roi Albert, en vertu de l’arrêté du Collège de la Ville de Bruxelles du 07.02.1936. L’avenue fut baptisée par l’arrêté du 27.06.1935. Comme pour de nombreuses rues du quartier, son nom désigne une plante.
Hormis quelques habitations érigées dans le second tronçon de l’avenue côté impair à la fin des années 1930, l’artère est bâtie de maisons de type bel-étage et de petits immeubles à appartements modernistes principalement conçus dans les années 1950-1960. Citons, parmi eux, les nos9 (architectes Doyen, 1951), 26 (architecte Jean De Wit, 1953), 31 (architecte Marcel Olivier, 1970), ainsi que 158, formant l’angle avec la rue Hoogeleest (architecte Édouard Draps, 1960). Pointons également, aux nos37 à 43, un ensemble plus tardif de quatre maisons unifamiliales, conçues en 1979 par l’architecte Victor Demeester.
Sources
Archives
AVB/AR rues, boite 20-24,
cote 24, no13 (05.07.1935); no13 (07.02.1936).
AVB/PP 3525 (1934).
AVB/TP 9: 68689 (1951); 26: 69866 (1953); 31: 85959 (1970); 37 à
43: 88460 (1979); 158: 72617 (1960).
Ouvrages
VAN NIEUWENHUYSEN, P., Toponymie van Laken (thèse de doctorat en Philologie germanique),
UCL, Louvain-la-Neuve, 1998, pp. 1641-1642.