Typologie(s)
maison ou immeuble de rapport
Intervenant(s)
Joe RAMAEKERS – architecte – 1937
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Art Déco
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Laeken (Archistory - 2016-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2018
id
Urban : 38486
Description
Immeuble de rapport de
style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., architecte Joe Ramaekers, 1937.
Élévation de trois niveaux sous toit plat et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales aux étages. Façade en briques jaunes sablées, rehaussée de pierre blanche reconstituée et de pierre bleue. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et muret de clôture en «briques bronze sablées». Rez-de-chaussée marqué à gauche par un avant-corps sous terrasse, recouvert à l’origine de «granite de verre», aujourd’hui enduit. Il présente un pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. à gauche et un porche d’entrée à droite, sous épaisse corniche, formant auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de plan cintré. Pan droit formé par trois piliers parallèles. Terrasse à grille à gauche, parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. à droite. Fenêtres des étages à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. ou appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. À l’extrémité gauche, pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. rejoignant un pan de mur en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. au-dessus de la fenêtre du second étage. À ce niveau, trumeau central prolongé en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. passant la corniche, qui conserve des attaches pour hampe porte-drapeau. Grille d’attique à motifs de postesOrnement répétitif formant une frise qui ressemble à de petites vagues recourbées en volute. à droite. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques «bronze» sous les couvre-mursCouverture, souvent en pierre ou en céramique, disposée au sommet d’un mur pour le protéger de l’eau de pluie. Les pignons et les murs de clôture sont d’ordinaire pourvus d’un couvre-mur..
Muret de clôture partiellement conservé.
Élévation de trois niveaux sous toit plat et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales aux étages. Façade en briques jaunes sablées, rehaussée de pierre blanche reconstituée et de pierre bleue. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et muret de clôture en «briques bronze sablées». Rez-de-chaussée marqué à gauche par un avant-corps sous terrasse, recouvert à l’origine de «granite de verre», aujourd’hui enduit. Il présente un pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. à gauche et un porche d’entrée à droite, sous épaisse corniche, formant auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de plan cintré. Pan droit formé par trois piliers parallèles. Terrasse à grille à gauche, parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. à droite. Fenêtres des étages à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. ou appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. À l’extrémité gauche, pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. rejoignant un pan de mur en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. au-dessus de la fenêtre du second étage. À ce niveau, trumeau central prolongé en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. passant la corniche, qui conserve des attaches pour hampe porte-drapeau. Grille d’attique à motifs de postesOrnement répétitif formant une frise qui ressemble à de petites vagues recourbées en volute. à droite. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques «bronze» sous les couvre-mursCouverture, souvent en pierre ou en céramique, disposée au sommet d’un mur pour le protéger de l’eau de pluie. Les pignons et les murs de clôture sont d’ordinaire pourvus d’un couvre-mur..
Muret de clôture partiellement conservé.
Sources
Archives
AVB/TP 48343 (1937).
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