Recherches et rédaction
2005-2006
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Partagée entre les territoires de Bruxelles, d'Ixelles et d'Uccle, la rue Émile Claus, étroite et rectiligne, relie l'avenue Louise à la chaussée de Waterloo (La Bascule). Sur Bruxelles, la rue ne compte que quelques numéros (nos 1 à 11 et 2 à 12).
Décrétée par l'arrêté royal du 23.07.1912, la rue est d'abord dénommée rue (de) Bonne-Terre (Het goed veld), en référence à des terrains fertiles appartenant à la famille Legrand sur lesquels elle est implantée. Suite au Conseil communal de Bruxelles du 13.08.1924, elle est rebaptisée, comme plusieurs autres rues du quartier, en mémoire d'un artiste : le peintre luministe Émile Claus (1849-1924).
La rue connaît une urbanisation tardive, dans l'entre-deux-guerres, faite essentiellement de maisons et de petits immeubles à appartements, entre style Beaux-Arts et Art Déco. Un même propriétaire, M. Derbaix, y a construit plusieurs maisons, en collaboration avec l'architecte Thomisse, dont les nos 7 à 11, remplacés par un immeuble à appartements de 1959 (architecte A. J. Vanden Berghe). Sur le territoire de Bruxelles, la physionomie de la rue a été complètement bouleversée, notamment aux angles de l'avenue Louise, par la construction d'immeubles aux gabarits très imposants, dont le no 1-3b et 487-493 avenue Louise, immeuble de bureaux par l'atelier d'architecture Henri Montois, en 1971. La rue est en effet soumise au plan particulier d'aménagement (PPA) approuvé par l'arrêté royal du 07.07.1970, portant sur l'avenue Louise et ses rues adjacentes.
Décrétée par l'arrêté royal du 23.07.1912, la rue est d'abord dénommée rue (de) Bonne-Terre (Het goed veld), en référence à des terrains fertiles appartenant à la famille Legrand sur lesquels elle est implantée. Suite au Conseil communal de Bruxelles du 13.08.1924, elle est rebaptisée, comme plusieurs autres rues du quartier, en mémoire d'un artiste : le peintre luministe Émile Claus (1849-1924).
La rue connaît une urbanisation tardive, dans l'entre-deux-guerres, faite essentiellement de maisons et de petits immeubles à appartements, entre style Beaux-Arts et Art Déco. Un même propriétaire, M. Derbaix, y a construit plusieurs maisons, en collaboration avec l'architecte Thomisse, dont les nos 7 à 11, remplacés par un immeuble à appartements de 1959 (architecte A. J. Vanden Berghe). Sur le territoire de Bruxelles, la physionomie de la rue a été complètement bouleversée, notamment aux angles de l'avenue Louise, par la construction d'immeubles aux gabarits très imposants, dont le no 1-3b et 487-493 avenue Louise, immeuble de bureaux par l'atelier d'architecture Henri Montois, en 1971. La rue est en effet soumise au plan particulier d'aménagement (PPA) approuvé par l'arrêté royal du 07.07.1970, portant sur l'avenue Louise et ses rues adjacentes.
Sources
Archives
AVB/TP 1-3b : 86266 (1971); 7-11: 71716 (1959).
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1924.
ACI/TP Historique des rues (1925).