Recherches et rédaction
2005-2006
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Partagée entre les territoires de Bruxelles (nos 106 à 220 et nos 95 à 149) et d'Ixelles, la chaussée de Vleurgat relie la place Eugène Flagey à la chaussée de Waterloo. Cette voie de communication légèrement sinueuse est la seule à croiser l'avenue Louise, les autres rues du quartier se terminant à leur rencontre avec l'avenue.
La chaussée de Vleurgat, dite parfois de Fleurgat, remonte au XVIe siècle. Elle reliait le hameau dit bas-Ixelles sis autour de l'église Sainte-Croix, au hameau de Vleurgat à Uccle. À hauteur de la rue Kindermans, elle longeait un petit hameau dénommé Den Verkeerde Haan. Suivant l'arrêté royal du 11.05.1867, le tracé de la chaussée est rectifié et élargi. Alors qu'elle n'était bordée jusque-là que de fermes, de métairies et de petites habitations rurales, elle s'urbanise définitivement à partir de cette date. Ce premier arrêté royal est complété par celui du 25.10.1872, qui clarifie le tracé de la chaussée dans sa partie supérieure, au-delà des rues Jordaens et Van Eyck.
L'urbanisation de la chaussée débute dans sa partie basse pour s'étendre jusqu'à la rue Kindermans environ. Le bâti, formé de maisons néoclassiques pour la plupart, est parfois antérieur à l'arrêté royal de 1867 : la phase majeure de construction s'échelonne de 1865 à 1890. Quelques-unes de ces maisons néoclassiques ont fait l'objet de rhabillage par la suite, soit dans les années 1910-1920 en style Beaux-Arts, soit à partir des années 1950 par des parements de briquettes. Au-delà de la rue Kindermans, aux abords des rues Jordaens et Van Eyck, les maisons se teintent d'éclectisme. Elles sont construites, pour l'essentiel d'entre elles, entre 1890 et 1910.
La chaussée de Vleurgat est un axe commercial important dans un quartier essentiellement résidentiel. Beaucoup de ses maisons bénéficient d'un r.d.ch. commercial dès l'origine. Même les angles avec l'avenue Louise accueillent un commerce ou un café. Parfois, le percement ultérieur d'une vitrine a généré une détérioration de la façade. Comme toutes les voiries en relation directe avec l'avenue Louise, la chaussée a fait l'objet, depuis les années 1950 de destructions et de reconstructions, certaines de qualité, qui ont altéré sa physionomie d'origine et rompu l'harmonie des gabarits anciens. C'est particulièrement sensible aux abords de l'avenue.
Citons notamment au no 121, un immeuble moderniste tardif par l'architecte Isia Isgour de 1953, jouant d'un niveau à l'autre sur le rythme des portes-fenêtres et des garde-corps et sur les divisions savantes des châssis en aluminium (certains malheureusement remplacés), et au no 150-158a, un immeuble de flats, en béton architectonique, conçu en 1972-1975 par l'architecte Camille Vande Velde.
La chaussée de Vleurgat est soumise au plan particulier d'aménagement approuvé par l'arrêté royal du 07.07.1970, portant sur l'avenue Louise et ses rues adjacentes.
La chaussée de Vleurgat, dite parfois de Fleurgat, remonte au XVIe siècle. Elle reliait le hameau dit bas-Ixelles sis autour de l'église Sainte-Croix, au hameau de Vleurgat à Uccle. À hauteur de la rue Kindermans, elle longeait un petit hameau dénommé Den Verkeerde Haan. Suivant l'arrêté royal du 11.05.1867, le tracé de la chaussée est rectifié et élargi. Alors qu'elle n'était bordée jusque-là que de fermes, de métairies et de petites habitations rurales, elle s'urbanise définitivement à partir de cette date. Ce premier arrêté royal est complété par celui du 25.10.1872, qui clarifie le tracé de la chaussée dans sa partie supérieure, au-delà des rues Jordaens et Van Eyck.
L'urbanisation de la chaussée débute dans sa partie basse pour s'étendre jusqu'à la rue Kindermans environ. Le bâti, formé de maisons néoclassiques pour la plupart, est parfois antérieur à l'arrêté royal de 1867 : la phase majeure de construction s'échelonne de 1865 à 1890. Quelques-unes de ces maisons néoclassiques ont fait l'objet de rhabillage par la suite, soit dans les années 1910-1920 en style Beaux-Arts, soit à partir des années 1950 par des parements de briquettes. Au-delà de la rue Kindermans, aux abords des rues Jordaens et Van Eyck, les maisons se teintent d'éclectisme. Elles sont construites, pour l'essentiel d'entre elles, entre 1890 et 1910.
La chaussée de Vleurgat est un axe commercial important dans un quartier essentiellement résidentiel. Beaucoup de ses maisons bénéficient d'un r.d.ch. commercial dès l'origine. Même les angles avec l'avenue Louise accueillent un commerce ou un café. Parfois, le percement ultérieur d'une vitrine a généré une détérioration de la façade. Comme toutes les voiries en relation directe avec l'avenue Louise, la chaussée a fait l'objet, depuis les années 1950 de destructions et de reconstructions, certaines de qualité, qui ont altéré sa physionomie d'origine et rompu l'harmonie des gabarits anciens. C'est particulièrement sensible aux abords de l'avenue.
Citons notamment au no 121, un immeuble moderniste tardif par l'architecte Isia Isgour de 1953, jouant d'un niveau à l'autre sur le rythme des portes-fenêtres et des garde-corps et sur les divisions savantes des châssis en aluminium (certains malheureusement remplacés), et au no 150-158a, un immeuble de flats, en béton architectonique, conçu en 1972-1975 par l'architecte Camille Vande Velde.
La chaussée de Vleurgat est soumise au plan particulier d'aménagement approuvé par l'arrêté royal du 07.07.1970, portant sur l'avenue Louise et ses rues adjacentes.
Sources
Archives
AVB/TP 29067 (1866-1867), 28883 (1872) ; 121: 63008 (1953) ; 150-158a : 92616 (1972-1975).
ACI/TP Historique des rues (1925).
Ouvrages
DUQUENNE, X., L'avenue Louise à Bruxelles, Xavier Duquenne éd., Bruxelles, 2007.
GUILLAUME, A., MEGANCK, M., Atlas du sous-sol archéologique de la Région de Bruxelles : Bruxelles-Quartier Louise, Région de Bruxelles-Capitale - Musées Royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles, sous presse, pp. 8, 32.