Recherches et rédaction

2006-2007

 

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Longue voie rectiligne reliant le carrefour formé par la chaussée de Boitsfort et les avenues des Campanules, des Coccinelles et de l'Uruguay à l'avenue Franklin Roosevelt.

Prévue dans le plan d'aménagement du Solbosch ratifié par l'arrêté royal du 23.03.1907, l'avenue est d'abord projetée suivant un tracé sinueux, qui reprend celui de l'ancien chemin vicinal no 30. Ce n'est que lorsque l'avenue est effectivement ouverte, en 1954, que le tracé prévu initialement est rectifié suivant ce que nous connaissons aujourd'hui.
Le conseil communal de Bruxelles décide de la dénomination actuelle de l'avenue en séance du 31.07.1950.

En 1931, la société des Tramways bruxellois établit la « gare de l'hippodrome », au croisement de l'avenue du Pérou et de l'actuelle avenue Franklin Roosevelt (ce tronçon était appelé jadis chaussée de La Hulpe). Cette vaste aubette de tram est remplacée en 1958 par un complexe d'immeubles à appartements (voir no 252-268 avenue Franklin Roosevelt).

Les prescriptions urbanistiques, très strictes, s'inscrivent dans le règlement du Solbosch en ce qui concerne les jardinets, les hauteurs et l'allure des bâtiments. Le bâti actuel est construit entre 1950 et 1967, à l'exception du no 61 (1992). La phase la plus intense de construction se situe entre 1958 et 1960. Le côté pair est en majeure partie occupé par le Club House de la Société Solvay Sport (voir no 80).

L'artère est bâtie de maisons unifamiliales de type bel étage ainsi que de quelques immeubles à appartements. Côté impair, les constructions sont mitoyennes ou à trois façades. Le côté pair est quant à lui bâti de villas implantées sur des parcelles dont l'arrière donne sur la chaussée de Boitsfort.

Très homogène, l'avenue du Pérou se partage entre style néo-traditionnel et modernisme d'après-guerre. Le premier est notamment représenté par les nos 51 (1965) et 59 (1957), de l'architecte Albert Wenmakers, ainsi que par les no35, 43 et 45 (1959), analogues, signés par l'architecte Raymond Decorte. Jean Wynen dessine, lui, deux maisons modernistes, aux nos 29 (1960) et 37 (1959).

Sources

Archives
AVB/TP 43954 (1931) ; 79091 (1954) ; 77981 (1954) ; 29 : 73212 (1960) ; 35 : 71134 (1959) ; 37 : 71141 (1959) ; 43 : 69712 (1959) ; 45 : 71136 (1959) ; 51 : 84489 (1965) ; 59 : 71198 (1957).
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1950.