Recherches et rédaction
2006-2007
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
L'avenue de la Forêt se partage entre les territoires de la commune d'Ixelles (nos 1 à 23 et 2 à 52) et de la Ville de Bruxelles (nos 101 à 119 et 150 à 200). Elle débute au carrefour formé par les avenues du Derby, d'Italie et du Venezuela et se termine avenue Franklin Roosevelt. Sur Bruxelles, elle est coupée par l'avenue de l'Uruguay et donne accès au val de la Futaie et au square des Nations.
Le tracé de l'avenue de la Forêt est antérieur au percement de l'avenue Franklin Roosevelt. Il correspond grosso modo à un ancien chemin vicinal dit Wallmegat ou Wallmestraat. Alors sur le territoire d'Ixelles, celui-ci fut élargi et prolongé suivant les arrêtés royaux du 22.10.1885 et du 19.09.1892. Au début du XXe siècle, l'artère longe de grandes propriétés arborées, bâties de pavillons, de maisons de campagne, parfois dotées de serres ou d'écuries. Les derniers vestiges de cette première phase de construction sont le no 150, une villa de style pittoresque, le no 2 du val de la Futaie (voir ce no), ainsi qu'une habitation de campagne remise au goût jour en 1925 (voir no 101).
Le tracé actuel de l'avenue est décidé par les arrêtés royaux du 23.03.1907 et du 16.07.1907 qui ratifient le plan du quartier du Solbosch dans son ensemble. Suite à l'arrêté royal du 05.09.1930, ce tracé est légèrement modifié. Le nom actuel de l'artère, défini lui aussi par l'arrêté royal du 23.03.1907, vient du fait qu'elle mène à la forêt de Soignes.
Le bâti actuel de l'avenue s'édifie principalement entre 1925 et 1965. La fin des années 1930 et les années 1950 représentent les phases de construction les plus intensives. Des villas cossues, parfois jumelées, occupent le côté impair de l'artère ainsi que le côté pair jusqu'à l'entrée du val de la Futaie. Citons le no 113 de l'architecte Théophile Pholien (1938), caractérisé par un mélange surprenant de lignes modernistes et de jeux de briques typiques de l'Art Déco, que viennent coiffer des toitures démesurées. Le reste du côté pair est bâti de maisons mitoyennes de type bel étage. Quelques immeubles à appartements complètent l'ensemble, comme le no 103, d'inspiration moderniste mêlée d'Art Déco, conçu en 1936 par l'architecte Robert Hennig et agrandi ultérieurement par l'ajout d'une travée sur garage sous haute toiture mansardée.
Le style néo-traditionnel domine. Le modernisme est représenté par le no 176 (voir ce no) et l'Art Déco par les nos 103 (voir ce no), 180 et 186 (voir ce no). Au no 200, à l'angle de l'avenue Franklin Roosevelt, un immeuble contemporain a pris la place d'une ancienne station-service de 1952 (architecte Ch. Hoing), qui était conçue, sur demande de la Ville, dans le même style que la plupart des habitations de l'artère. L'architecte Albert Wenmaeckers signe les plans des nos 160, 162 et 172, Stanislas Jasinski signe ceux du no 115.
Le tracé de l'avenue de la Forêt est antérieur au percement de l'avenue Franklin Roosevelt. Il correspond grosso modo à un ancien chemin vicinal dit Wallmegat ou Wallmestraat. Alors sur le territoire d'Ixelles, celui-ci fut élargi et prolongé suivant les arrêtés royaux du 22.10.1885 et du 19.09.1892. Au début du XXe siècle, l'artère longe de grandes propriétés arborées, bâties de pavillons, de maisons de campagne, parfois dotées de serres ou d'écuries. Les derniers vestiges de cette première phase de construction sont le no 150, une villa de style pittoresque, le no 2 du val de la Futaie (voir ce no), ainsi qu'une habitation de campagne remise au goût jour en 1925 (voir no 101).
Le tracé actuel de l'avenue est décidé par les arrêtés royaux du 23.03.1907 et du 16.07.1907 qui ratifient le plan du quartier du Solbosch dans son ensemble. Suite à l'arrêté royal du 05.09.1930, ce tracé est légèrement modifié. Le nom actuel de l'artère, défini lui aussi par l'arrêté royal du 23.03.1907, vient du fait qu'elle mène à la forêt de Soignes.
Le bâti actuel de l'avenue s'édifie principalement entre 1925 et 1965. La fin des années 1930 et les années 1950 représentent les phases de construction les plus intensives. Des villas cossues, parfois jumelées, occupent le côté impair de l'artère ainsi que le côté pair jusqu'à l'entrée du val de la Futaie. Citons le no 113 de l'architecte Théophile Pholien (1938), caractérisé par un mélange surprenant de lignes modernistes et de jeux de briques typiques de l'Art Déco, que viennent coiffer des toitures démesurées. Le reste du côté pair est bâti de maisons mitoyennes de type bel étage. Quelques immeubles à appartements complètent l'ensemble, comme le no 103, d'inspiration moderniste mêlée d'Art Déco, conçu en 1936 par l'architecte Robert Hennig et agrandi ultérieurement par l'ajout d'une travée sur garage sous haute toiture mansardée.
Le style néo-traditionnel domine. Le modernisme est représenté par le no 176 (voir ce no) et l'Art Déco par les nos 103 (voir ce no), 180 et 186 (voir ce no). Au no 200, à l'angle de l'avenue Franklin Roosevelt, un immeuble contemporain a pris la place d'une ancienne station-service de 1952 (architecte Ch. Hoing), qui était conçue, sur demande de la Ville, dans le même style que la plupart des habitations de l'artère. L'architecte Albert Wenmaeckers signe les plans des nos 160, 162 et 172, Stanislas Jasinski signe ceux du no 115.
Sources
Archives
AVB/TP 46820 (1908) ; 27866 (1922) ; 34094 (1925) ; 76793 (1930) ; 103 : 51582 (1936) ; 13 : 56160 (1938) ; 103 : 51582 (1936) ; 115 : 69826 (1959) ; 160 : 78524 (1962) ; 162 : 63385 (1954) ; 172 : 72045 (1961) ; 180 : 48184 (1937) ; 200 : 60884 (1952).
AVB/PP 3603.
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1932.
AVB/TP 46820 (1908) ; 27866 (1922) ; 34094 (1925) ; 76793 (1930) ; 103 : 51582 (1936) ; 13 : 56160 (1938) ; 103 : 51582 (1936) ; 115 : 69826 (1959) ; 160 : 78524 (1962) ; 162 : 63385 (1954) ; 172 : 72045 (1961) ; 180 : 48184 (1937) ; 200 : 60884 (1952).
AVB/PP 3603.
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1932.