Recherches et rédaction
2006-2008
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
La rue Bordiau relie la rue des Patriotes au carrefour formé par les rues Charles Quint et du Noyer, à la limite de la commune de Schaerbeek. Elle croise successivement les rues des Confédérés et du Beffroi. La rue du Tocsin y prend son départ.
L'artère est ouverte suivant le plan d'aménagement du quartier Nord-Est, dessiné par l'architecte Gédéon Bordiau et approuvé par l'arrêté royal du 20.12.1875. Elle apparaît cependant encore partiellement en pointillés sur le plan de Bruxelles réalisé par l'Institut cartographique militaire en 1881.
Ancienne rue du Balai, dénomination adoptée par arrêtés du Collège de la Ville de Bruxelles des 14.04 et 15.05.1877, l'artère est renommée rue Bordiau par arrêté du même Collège du 02.02.1904, en l'honneur de l'architecte auteur du plan d'ensemble du quartier. Ce changement résulte d'une demande des habitants de la rue, mécontents du caractère « déshonorant » de la première appellation (Bulletin communal, 1903, t. I, p. 231).
Conçues entre 1896 et 1911, les maisons de la rue sont de style éclectique ou d'inspiration néoclassique. Aux nos 25 rue Bordiau et 100 rue des Confédérés, un immeuble d'angle de quatre niveaux, conçu en 1901, est doté d'une travée terminée en tourelle. Cette dernière était à l'origine coiffée d'un haut toit en pavillon. Du côté pair, en 1901-1902, l'architecte Antoine Aulbur conçoit quatre maisons, la première au no 66, les trois autres dotées chacune d'une lucarne-pignon (voir nos 20 et 28, 30). La fin de la rue, sur ce même côté, est occupée par un ensemble de trois maisons éclectiques, partageant une même façade (voir nos 74, 76, 78 et rue Charles Quint 135).
L'artère est ouverte suivant le plan d'aménagement du quartier Nord-Est, dessiné par l'architecte Gédéon Bordiau et approuvé par l'arrêté royal du 20.12.1875. Elle apparaît cependant encore partiellement en pointillés sur le plan de Bruxelles réalisé par l'Institut cartographique militaire en 1881.
Ancienne rue du Balai, dénomination adoptée par arrêtés du Collège de la Ville de Bruxelles des 14.04 et 15.05.1877, l'artère est renommée rue Bordiau par arrêté du même Collège du 02.02.1904, en l'honneur de l'architecte auteur du plan d'ensemble du quartier. Ce changement résulte d'une demande des habitants de la rue, mécontents du caractère « déshonorant » de la première appellation (Bulletin communal, 1903, t. I, p. 231).
Conçues entre 1896 et 1911, les maisons de la rue sont de style éclectique ou d'inspiration néoclassique. Aux nos 25 rue Bordiau et 100 rue des Confédérés, un immeuble d'angle de quatre niveaux, conçu en 1901, est doté d'une travée terminée en tourelle. Cette dernière était à l'origine coiffée d'un haut toit en pavillon. Du côté pair, en 1901-1902, l'architecte Antoine Aulbur conçoit quatre maisons, la première au no 66, les trois autres dotées chacune d'une lucarne-pignon (voir nos 20 et 28, 30). La fin de la rue, sur ce même côté, est occupée par un ensemble de trois maisons éclectiques, partageant une même façade (voir nos 74, 76, 78 et rue Charles Quint 135).
Sources
Archives
AVB/TP 25 rue Bordiau et 100 rue des Confédérés : 7148 (1901) ; 66 : 7155 (1901).
AVB/Bulletin communal de Bruxelles, 1877, t. I, p. 316 ; 1901, t. I, p. 4 ; 1903, t. I, p. 231.
AVB/PP 953 (1875), 956-957 (1879).
AVB/Répertoire des noms de rues.
Cartes / plans
Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1881 (Bibliothèque royale de Belgique, Section Cartes et Plans).