Typologie(s)
immeuble de bureaux
atelier (artisanat)
magasin
atelier (artisanat)
magasin
Intervenant(s)
Lucien PIRYNS – architecte – 1952
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
modernisme d'après-guerre
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016, 2019
id
Urban : 36330
Description
Bâtiment moderniste à usage de bureaux, ateliers et magasins d’une firme
spécialisée dans les boyaux, signé et millésimé sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. «ARCH. L(ucien). PIRYNS –
1952».
Bâtiment de plan rectangulaire, implanté perpendiculairement à la rue Delacroix et parallèlement au quai Demets, où il est devancé par une cour. Il compte quatre niveaux sous toit plat, le troisième formant rez-de-chaussée côté rue. Ossature en béton armé. Façades parementées de plaques de pierre blanche reconstituée. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue. Larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. en schiste ardoisier.
Côté rue, large entrée carrossable surmontée d’une fenêtre de même largeur. À droite de celle-ci, enseigne de la firme en minces lettres métalliques.
Côté quai, sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. suivies d’un pan de mur percé de briques de verre. Quai et baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de déchargement sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de béton incliné. Premier étage traité en entresol à fenêtres de faible hauteur. Muret d’attique portant une seconde enseigne, de même facture.
Cour close d’un mur de mêmes matériaux qu’en façades, avec portes métalliques coulissantes d’origine. À gauche, espace en L traité en jardinet étagé, attenant à celui bordant le pont du canal. Garage aménagé en-dessous.
Minces châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques pour la plupart conservés.
Premier niveau à usage de stockage, tout comme le deuxième, accompagné côté quai d’un espace pour le calibrage des produits. Au troisième niveau, accès clientèle flanqué, à droite, par les bureaux. Magasin à l’arrière. Dernier niveau dédié au conditionnement et à l’emmagasinage des produits. Cage d’escalier contre le mitoyen gauche. Cage d’ascenseur à l’arrière, avec local technique en toiture.
Bâtiment de plan rectangulaire, implanté perpendiculairement à la rue Delacroix et parallèlement au quai Demets, où il est devancé par une cour. Il compte quatre niveaux sous toit plat, le troisième formant rez-de-chaussée côté rue. Ossature en béton armé. Façades parementées de plaques de pierre blanche reconstituée. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue. Larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. en schiste ardoisier.
Côté rue, large entrée carrossable surmontée d’une fenêtre de même largeur. À droite de celle-ci, enseigne de la firme en minces lettres métalliques.
Côté quai, sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. suivies d’un pan de mur percé de briques de verre. Quai et baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de déchargement sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de béton incliné. Premier étage traité en entresol à fenêtres de faible hauteur. Muret d’attique portant une seconde enseigne, de même facture.
Cour close d’un mur de mêmes matériaux qu’en façades, avec portes métalliques coulissantes d’origine. À gauche, espace en L traité en jardinet étagé, attenant à celui bordant le pont du canal. Garage aménagé en-dessous.
Minces châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques pour la plupart conservés.
Premier niveau à usage de stockage, tout comme le deuxième, accompagné côté quai d’un espace pour le calibrage des produits. Au troisième niveau, accès clientèle flanqué, à droite, par les bureaux. Magasin à l’arrière. Dernier niveau dédié au conditionnement et à l’emmagasinage des produits. Cage d’escalier contre le mitoyen gauche. Cage d’ascenseur à l’arrière, avec local technique en toiture.
Sources
Archives
ACA/Urb.
35767 (09.12.1952).
Périodiques
Bâtiment industriel et commercial à Anderlecht. L. Piryns. Architecte E.N.S. in Architecture, 8, 1953, pp. 312-313.