Typologie(s)
brasserie
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1874
Georges STOCKHEM – entrepreneur, architecte – 1938
INCONNU - ONBEKEND – 1906
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Inventaire(s)
- Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
- Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Scientifique Cette valeur est généralement utilisée pour évaluer les zones naturelles ou semi-naturelles et selon leurs qualités botaniques. Dans le cadre d’un bien, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, procédé ou élément constructif) ou du témoignage d’un espace spatiostructurel (urbanistique) dont la préservation doit être envisagée à des fins de recherche scientifique.
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016, 2019
id
Urban : 37051
Description
Magasin à bières de 1874, repris par la Maison Cantillon vers 1903,
agrandi en 1935 et complété d’une brasserie en 1938, et maison bourgeoise de
style éclectique conçue en 1906 pour le directeur de l’entreprise.
Historique
La Maison Cantillon-Troch est une entreprise familiale fondée en 1900 et spécialisée dans le commerce du lambic, une bière à fermentation spontanée. Vers 1903, l’entreprise reprend un magasin à bières existant au no 56 – le bâtiment de droite du numéro actuel –, millésimé «1874» sur une pierre de récupération fichée dans son soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue.. En 1906, Paul Cantillon fait ériger son habitation à droite du magasin, au no 58, en remplacement d’une maison existante. En 1935, Cantillon s’étend vers la gauche, investissant une partie du magasin à bois d’E. Moucheron. Ce négociant, dont l’habitation conçue en 1875 se trouvait en face (no 57), avait installé en 1876 un vaste magasin au no 54. Il se composait d’un long bâtiment à rue sous toiture mansardée, à l’arrière duquel prenaient place trois hangars perpendiculaires à toit à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. C’est l’extrémité droite du complexe qui fut annexée par Cantillon: une section du bâtiment à rue et un des hangars, transformés en magasin à bières par l’entrepreneur N. Dubois. Ce n’est qu’en 1938 qu’une petite brasserie est installée dans le complexe, à l’arrière de l’ancien magasin à bois (architecte Georges Stockhem). Les installations de brassage sont récupérées de la Brasserie d’Ouffet. En 1951, un projet de modernisation et d’unification des façades des deux magasins est envisagée par l’architecte Isidore Saeys, mais non réalisée. C’est vraisemblablement à cette époque que les façades sont parementées de briquettes. En 1977 sont dressés des plans de transformation du bâtiment (architecte C. Vanhee) et le 13.04.1978 est créé le Musée bruxellois de la Gueuze, visant à préserver la dernière brasserie artisanale de lambic à Bruxelles tout en l’ouvrant au public.
Description
Au no 56, bâtiments remontant respectivement à 1876 et 1874. Façades unifiées par des briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. dans les années 1950. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
À gauche, partie d’un ancien magasin à bois reconverti en magasin à bières en 1935. Corps avant d’un niveau sous toiture mansardée. Façade percée à gauche de deux étroites fenêtres jumelles flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et d’une large entrée carrossable à droite. Corniches conservées. Deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC.. À l’arrière, long bâtiment sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. avant. Dans son prolongement, corps à usage de brasserie, de moindre largeur et de trois niveaux sous toit en bâtièreToit à deux versants. (1938).
À droite, magasin à bières de deux niveaux, le premier surélevé, et deux travées égales, sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. refaite après écroulement en 1984; elle a été dotée d’une plateforme à l’avant et d’une autre sur le versant gauche. Façade jadis en briques, rehaussée d’éléments enduits. Deux entrées carrossables.
À l’intérieur, dans le corps de droite, salle de dégustation aménagée à l’arrière d’un dépôt au rez-de-chaussée surélevé. Rangée centrale de piliersSupport vertical de plan carré. de fonte portant des poutres de bois. Dans le corps de gauche, dépôt à l’étage, à deux rangées de piliersSupport vertical de plan carré. de bois. Charpente de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. conservée. À l’arrière, brasserie ayant conservé ses installations.
Au no 58, maison de style éclectique, de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., 1906. Façade en pierre blanche, rehaussée de pierre bleue. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à bossages, à fenêtre transformée en porte. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. ou en plein cintre. Porte à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. sur coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc.. Balcons à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgé. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... supprimé au rez-de-chaussée. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à table(s) de pierre. Corniche simplifiée. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Historique
La Maison Cantillon-Troch est une entreprise familiale fondée en 1900 et spécialisée dans le commerce du lambic, une bière à fermentation spontanée. Vers 1903, l’entreprise reprend un magasin à bières existant au no 56 – le bâtiment de droite du numéro actuel –, millésimé «1874» sur une pierre de récupération fichée dans son soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue.. En 1906, Paul Cantillon fait ériger son habitation à droite du magasin, au no 58, en remplacement d’une maison existante. En 1935, Cantillon s’étend vers la gauche, investissant une partie du magasin à bois d’E. Moucheron. Ce négociant, dont l’habitation conçue en 1875 se trouvait en face (no 57), avait installé en 1876 un vaste magasin au no 54. Il se composait d’un long bâtiment à rue sous toiture mansardée, à l’arrière duquel prenaient place trois hangars perpendiculaires à toit à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. C’est l’extrémité droite du complexe qui fut annexée par Cantillon: une section du bâtiment à rue et un des hangars, transformés en magasin à bières par l’entrepreneur N. Dubois. Ce n’est qu’en 1938 qu’une petite brasserie est installée dans le complexe, à l’arrière de l’ancien magasin à bois (architecte Georges Stockhem). Les installations de brassage sont récupérées de la Brasserie d’Ouffet. En 1951, un projet de modernisation et d’unification des façades des deux magasins est envisagée par l’architecte Isidore Saeys, mais non réalisée. C’est vraisemblablement à cette époque que les façades sont parementées de briquettes. En 1977 sont dressés des plans de transformation du bâtiment (architecte C. Vanhee) et le 13.04.1978 est créé le Musée bruxellois de la Gueuze, visant à préserver la dernière brasserie artisanale de lambic à Bruxelles tout en l’ouvrant au public.
Description
Au no 56, bâtiments remontant respectivement à 1876 et 1874. Façades unifiées par des briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. dans les années 1950. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
À gauche, partie d’un ancien magasin à bois reconverti en magasin à bières en 1935. Corps avant d’un niveau sous toiture mansardée. Façade percée à gauche de deux étroites fenêtres jumelles flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et d’une large entrée carrossable à droite. Corniches conservées. Deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC.. À l’arrière, long bâtiment sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. avant. Dans son prolongement, corps à usage de brasserie, de moindre largeur et de trois niveaux sous toit en bâtièreToit à deux versants. (1938).
À droite, magasin à bières de deux niveaux, le premier surélevé, et deux travées égales, sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. refaite après écroulement en 1984; elle a été dotée d’une plateforme à l’avant et d’une autre sur le versant gauche. Façade jadis en briques, rehaussée d’éléments enduits. Deux entrées carrossables.
À l’intérieur, dans le corps de droite, salle de dégustation aménagée à l’arrière d’un dépôt au rez-de-chaussée surélevé. Rangée centrale de piliersSupport vertical de plan carré. de fonte portant des poutres de bois. Dans le corps de gauche, dépôt à l’étage, à deux rangées de piliersSupport vertical de plan carré. de bois. Charpente de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. conservée. À l’arrière, brasserie ayant conservé ses installations.
Au no 58, maison de style éclectique, de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., 1906. Façade en pierre blanche, rehaussée de pierre bleue. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à bossages, à fenêtre transformée en porte. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. ou en plein cintre. Porte à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. sur coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc.. Balcons à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgé. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... supprimé au rez-de-chaussée. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à table(s) de pierre. Corniche simplifiée. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Sources
Archives
ACA/Urb. 56: 647 (16.05.1874), 1189 (31.03.1876), 27215 (09.07.1935), 30272 (21.09.1938), 35100 (16.10.1951); 57: 1035 (19.07.1875); 58: 10846 (08.06.1906).
Ouvrages
CULOT, M. [dir.], Anderlecht 1. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980, fiche 1.
Périodiques
Almanachs du Commerce et de l’Industrie, «Gheude (rue)», 1878, 1902, 1903.
VAN ROY, J.-P., «Le Musée Bruxellois de la Gueuze», Les Cahiers de la Fonderie, 8, juin 1990, pp. 50-51.