Typologie(s)
immeuble de bureaux
entrepôt/dépôt
entrepôt/dépôt
Intervenant(s)
J.J. EGGERICX – 1931
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Modernisme
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2019
id
Urban : 39745
Description
Immeuble
de bureaux moderniste, conçu par l’architecte J. J. Eggericx en 1931 pour les Établissements G.
Cochard (spécialités pharmaceutiques), avec magasin arrière. Les constructions
s’implantent sur une parcelle coudée aboutissant rue des Vétérinaires no
88, un bâtiment conçu en 1912 dans lequel s’installe l’entreprise vers 1925.
Bâtiment de deux niveaux sous toit plat. Rez-de-chaussée parementé de pierre bleue, percé de deux entrées carrossables à chasse-roues polygonaux, flanquant trois fenêtres grillées. Étage en briques jaunes à joints horizontaux accentués, percé d’une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. à quatre meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., qui formait à l’origine deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres de hauteur et largeur croissantes, à encadrement de pierre blanche artificielle. Portes et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques du rez-de-chaussée conservés.
À l’origine, magasins, loge et vestiaire au rez-de-chaussée. À l’étage, vaste bureau des employés à l’avant, bureau et logement du directeur à l’arrière.
Magasin arrière jadis à toit en shedsCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré..
Bâtiment de deux niveaux sous toit plat. Rez-de-chaussée parementé de pierre bleue, percé de deux entrées carrossables à chasse-roues polygonaux, flanquant trois fenêtres grillées. Étage en briques jaunes à joints horizontaux accentués, percé d’une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. à quatre meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., qui formait à l’origine deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de fenêtres de hauteur et largeur croissantes, à encadrement de pierre blanche artificielle. Portes et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques du rez-de-chaussée conservés.
À l’origine, magasins, loge et vestiaire au rez-de-chaussée. À l’étage, vaste bureau des employés à l’avant, bureau et logement du directeur à l’arrière.
Magasin arrière jadis à toit en shedsCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré..
Sources
Archives
ACA/Urb. 23826 (17.08.1931); rue des Vétérinaires 88: 13647 (21.12.1912).
Périodiques
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Charles Parenté (rue)», 1934.
Almanach du Commerce et de l’Industrie, «Vétérinaires (rue des)», 1926.