Recherches et rédaction
1993-1995
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Reliant la ch. de Louvain à la r. des Moissons, cette artère rectiligne fut ouverte dans le contexte du développement du quartier de l'Est.
Elle prolonge la r. du Cardinal au coin de laquelle était situé le château des Deux-Tours auquel elle doit son nom (voir r. du Cardinal).
V. 1870, J.-L. Aerts y commença l'exploitation d'une brasserie dont les bâtiments désaffectés occupent toujours une large part du tronçon compris, côté impair, entre les r. de la Ferme et Verbist et s'étendent à l'intérieur de l'îlot en un L irrégulier jusqu'à la r. Braemt.
Premier tronçon de la rue caractérisé par des ensembles d'édifices d'inspiration néoclassique. Aux nos 14-18, ensemble de trois édifices construits en 1870, de trois niveaux de hauteur dégressive et de deux ou trois travées percées d'ouvertures légèrement bombées, certaines précédées d'un balconnet. Les nos 20-22 sont d'inspiration néoclassique et datent de 1871 et 1874. Jusqu'au carrefour de la r. Verbist, série d'édifices construits dans le dern. qu. du XIXe s.
Rue des Deux-Tours, enfilade côté pair, entre la rue de la Ferme et la chaussée de Louvain (photo 1993-1995).
Deuxième tronçon construit au tournant du siècle illustré par des façades simples en briques rouges. Au no 64, frise denticulée en briques et carreaux émaillés. Vitrail au no 78 dont l'élévation éclectique, due à A. VERBIST, rappelle celle du no 82, du même arch. Immeuble (No 84) faisant le coin de la r. de la Ferme, d'inspiration néoclassique (1895) faisant face à un immeuble (No 98) en briques rouges de 1902. Au no 102, façade de style éclectique (1900) en briques rouges, chargée de bandes et filets de briques de couleur blanche ou orange avec chaînage de pointes de diamant ; arcs de décharge cintrés ou en anse de panier, entablement orné de carreaux émaillés et corniche sur aisseliers, ancres. Ensemble d'inspiration néoclassique aux nos 104-110 de 1882. Immeuble construit en 1960 (No 2) à l'emplacement d'une maison datant de 1871 et mitoyen à un immeuble moderne à l'angle de la ch. de Louvain.
Elle prolonge la r. du Cardinal au coin de laquelle était situé le château des Deux-Tours auquel elle doit son nom (voir r. du Cardinal).
V. 1870, J.-L. Aerts y commença l'exploitation d'une brasserie dont les bâtiments désaffectés occupent toujours une large part du tronçon compris, côté impair, entre les r. de la Ferme et Verbist et s'étendent à l'intérieur de l'îlot en un L irrégulier jusqu'à la r. Braemt.
Premier tronçon de la rue caractérisé par des ensembles d'édifices d'inspiration néoclassique. Aux nos 14-18, ensemble de trois édifices construits en 1870, de trois niveaux de hauteur dégressive et de deux ou trois travées percées d'ouvertures légèrement bombées, certaines précédées d'un balconnet. Les nos 20-22 sont d'inspiration néoclassique et datent de 1871 et 1874. Jusqu'au carrefour de la r. Verbist, série d'édifices construits dans le dern. qu. du XIXe s.
Rue des Deux-Tours, enfilade côté pair, entre la rue de la Ferme et la chaussée de Louvain (photo 1993-1995).
Deuxième tronçon construit au tournant du siècle illustré par des façades simples en briques rouges. Au no 64, frise denticulée en briques et carreaux émaillés. Vitrail au no 78 dont l'élévation éclectique, due à A. VERBIST, rappelle celle du no 82, du même arch. Immeuble (No 84) faisant le coin de la r. de la Ferme, d'inspiration néoclassique (1895) faisant face à un immeuble (No 98) en briques rouges de 1902. Au no 102, façade de style éclectique (1900) en briques rouges, chargée de bandes et filets de briques de couleur blanche ou orange avec chaînage de pointes de diamant ; arcs de décharge cintrés ou en anse de panier, entablement orné de carreaux émaillés et corniche sur aisseliers, ancres. Ensemble d'inspiration néoclassique aux nos 104-110 de 1882. Immeuble construit en 1960 (No 2) à l'emplacement d'une maison datant de 1871 et mitoyen à un immeuble moderne à l'angle de la ch. de Louvain.
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 741 (1870), 1107 (1871), 1462 (1874), 2741 (1882), 3223 (1886), 4667, 4760 (1894), 4850 (1895), 5884 (1900), 6230, 6249, 6250, 6258, 6259 (1902).
CC 28.12.1867.
ACSJ/Urb./TP 741 (1870), 1107 (1871), 1462 (1874), 2741 (1882), 3223 (1886), 4667, 4760 (1894), 4850 (1895), 5884 (1900), 6230, 6249, 6250, 6258, 6259 (1902).
CC 28.12.1867.