Recherches et rédaction
1993-1995
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Artère rectiligne allant de la r. Dekeyn à la r. Thomas Vinçotte à Schaerbeek, coupée par les r. Wauwermans, Vanderhoeven et Eeckelaers.
Cette rue fut ouverte au début des années 1870, en même temps que les autres rues du nouveau quartier de l'E. En 1875, la commune envisageait la suppression du 1er tronçon de la rue pour ne pas créer d'îlots trop petits. Dix ans plus tard, ces mêmes îlots (limités par la r. Wauwermans et la r. Dekeyn) furent éventrés par le chemin de fer que l'on déplaça dans le prolongement du bd Clovis. Act. ce tronçon, incorporé dans le sq. Félix Delhaye, forme la limite du recouvrement du chemin de fer au N. de la ch. de Louvain.
Au-delà du chemin de fer, la rue présente côté S. un bâti essentiellement éclectique de la 1re décennie du XXe s. Les maisons, unifamiliales ou de rapport, sont caractérisées par des façades en brique animées par des bandes de briquettes blanches ou de pierre bleue, certaines intégrant des éléments Art nouveau comme les nos 14, 16 de l'arch. J. MERTENS, et le no 26 de l'arch. L. VAN LANGENDONCK, percé d'ouvertures rect. à linteau en fonte et arc de décharge, avec tympan et allèges ornés de carreaux de céramique.
La proximité de la ch. de Louvain et du chemin de fer a favorisé l'implantation de petites entreprises. En témoignent la façade aveugle du garage couvert de sheds à l'angle de la r. Wauwermans (No 11) (v. 1930) et, aux nos 18-22, act. banalisé, l'anc. dépôt de bois érigé en 1921 par G. ACARIN.
Au N., côté impair, s'étend le sq. Delhaye et s'élève le complexe hospitalier et gériatrique de la commune, construit en 1974-1976 par l'arch. A. G. PAPPAERT.
Cette rue fut ouverte au début des années 1870, en même temps que les autres rues du nouveau quartier de l'E. En 1875, la commune envisageait la suppression du 1er tronçon de la rue pour ne pas créer d'îlots trop petits. Dix ans plus tard, ces mêmes îlots (limités par la r. Wauwermans et la r. Dekeyn) furent éventrés par le chemin de fer que l'on déplaça dans le prolongement du bd Clovis. Act. ce tronçon, incorporé dans le sq. Félix Delhaye, forme la limite du recouvrement du chemin de fer au N. de la ch. de Louvain.
Au-delà du chemin de fer, la rue présente côté S. un bâti essentiellement éclectique de la 1re décennie du XXe s. Les maisons, unifamiliales ou de rapport, sont caractérisées par des façades en brique animées par des bandes de briquettes blanches ou de pierre bleue, certaines intégrant des éléments Art nouveau comme les nos 14, 16 de l'arch. J. MERTENS, et le no 26 de l'arch. L. VAN LANGENDONCK, percé d'ouvertures rect. à linteau en fonte et arc de décharge, avec tympan et allèges ornés de carreaux de céramique.
La proximité de la ch. de Louvain et du chemin de fer a favorisé l'implantation de petites entreprises. En témoignent la façade aveugle du garage couvert de sheds à l'angle de la r. Wauwermans (No 11) (v. 1930) et, aux nos 18-22, act. banalisé, l'anc. dépôt de bois érigé en 1921 par G. ACARIN.
Au N., côté impair, s'étend le sq. Delhaye et s'élève le complexe hospitalier et gériatrique de la commune, construit en 1974-1976 par l'arch. A. G. PAPPAERT.
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 6917 (1905), 8050 (1910), 8422 (1912), 8774 (1914), 9256 (1921), 16410 (1974).
CC 3.3.1875, 19.5.1875.
Ouvrages
IVAIB, Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, Saint-Josse-ten-Noode, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche 20, 22.
CC 3.3.1875, 19.5.1875.
Ouvrages
IVAIB, Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, Saint-Josse-ten-Noode, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche 20, 22.