La rue Georges Leclercq relie la rue du Feu et l’avenue du Pont de Luttre. La rue Félix Waefelaer y prend fin.

La rue se situe dans le quartier du Pont du Luttre, un périmètre délimité par les lignes de chemin de fer et le boulevard de la Deuxième Armée Britannique. Ce quartier est créé suivant une convention conclue entre la Société Civile Immobilière de Forest et la commune de Forest, et fixé par l’arrêté royal du 29.09.1892. L’alignement à l’angle de la rue Georges Leclercq et le boulevard de la Deuxième Armée Britannique passe d’un angle droit à un angle arrondi selon l’arrêté royal du 22.11.1955.

Le nom de la rue fait référence au baron Georges Leclercq (Saint-Josse-ten-Noode 1858 – Bruxelles 1936), avocat et beau-fils de Jules Van Volxem, qui est également directeur administratif de la Société Civile Immobilière de Forest, aussi connue sous le nom de Compagnie Van Volxem.

La rue appartient presque intégralement à la Société Civile Immobilière de Forest, qui morcelle et vend des terrains. Elle est presque totalement bâtie dans la période entre 1899 et 1914. On doit à la Société deux grands ensembles entre les nos 81 et 113 (1899, nos 99 à 103 par l’architecte Édouard Ramaekers) et les nos 94 et 102 (1901) avec plans identiques. Ces ensembles sont aujourd’hui fortement transformés ou pourvus de niveaux supplémentaires. Divers petits entrepreneurs et/ou promoteurs immobiliers investissent également dans la rue, ce qui mène à des ensembles – aujourd’hui fortement transformés – comme ceux aux nos75 à 79 (1901), 67 et 69 (1901, architecte Édouard Ramaekers). Enfin, citons quelques petites habitations de style éclectique au no35 (1899, architecte Édouard Ramaekers) et le bâtiment d’angle au no64-66-68 (1910).

Pendant l’entre-deux-guerres, la Société Anonyme du Foyer Forestois fait construire un ensemble de cinq bâtiments de style éclectique au début de la rue, côté pair (nos 40 à 50, 1921, architecte Charles Rifflart). Le haut immeuble à appartements au no2 aussi est commandé par le Foyer Forestois (1970, architecte P. Flamand).

Sources

Archives
ACF/TP dossier16.
ACF/Urb. 2: 18926 (1970), 19251 (), 20442 (), 20466; 35: 1472 (1899), 3466 (1906), 22881 (2002)?; 40, 42, 44, 46, 48-50: 7156 (1921)?; 64-66-68: 5361 (1910)?; 67: 1743 (1091), 13362 (1937), 17796 (1960)?; 69: 1742 (1901)?; 75, 77, 79: 1755 (1901)?; 81, 83, 85, 93, 95, 97: 1559 (1899)?; 87, 89, 91: 1451 (1899)?; 94: 1864 (1901), 8317 (1924)?; 99, 101, 103: 1537 (1899)?; 102: 1864 (1901)?; 105, 107, 109, 111, 113: 1714 (1900).

Publications et études
VAN LIL, A., Wegwijs te Vorst, Bruxelles, 1981, p. 86.
VERNIERS, L., Histoire de Forest-lez-Bruxelles, A. De Boeck, Bruxelles, 1949.