Rue Jean Wellens

Voie rectiligne reliant la rue René Declercq à l'avenue Jules De Trooz, la rue Jean Wellens est bâtie à l'emplacement d'un ancien chemin de campagne dénommé rue Profonde (Diepestraat), probablement en raison de son encaissement. Le tracé de ce chemin menant du village de Woluwe-Saint-Pierre à celui d'Etterbeek figure déjà sur la carte du Comte de Ferraris, vers 1770.

L'ancien chemin s'est progressivement vu réduit au seul tronçon correspondant à la rue Wellens actuelle, suite à la création de nouvelles voiries dans le quartier. À la fin du XIX^e siècle, il est d'abord amputé de sa partie ouest et raccordé à l'avenue de Tervueren. De cette situation subsiste encore un court chemin en cul-de-sac à hauteur de l'actuel n^o 294 de l'avenue. Ensuite, l'avenue Jules De Trooz, tracée en 1911, coupe la rue en deux. Sa partie située entre les avenues De Trooz et de Tervueren est supprimée en vertu de l'arrêté royal du 18.03.1938, arrêté qui ne sera concrétisé qu'après la Seconde Guerre mondiale. Le nom actuel de la rue est celui d'un soldat originaire de la commune, mort durant la Première Guerre mondiale.

La rue figure non bâtie sur les Atlas communaux de 1808 et 1841. Elle est pavée vers 1898 par l'entrepreneur Edmond Parmentier. La grande majorité des constructions remonte à la fin des années 1890 et aux années 1900. À l'exception de la vaste maison et clinique du Docteur Lambrechts au n^o 25-27, le bâti se compose presque exclusivement de petites maisons ouvrières à façade soit enduite, soit à jeu de briques de couleur. Pour une bonne part, ces constructions sont érigées en groupes de deux à quatre maisons identiques. La plupart ont subi des remaniements importants. Au n^o 46, un mur crépi masquait les anciens entrepôts, actuellement démolis, du service des ponts et chaussées.