Typologie(s)
maison d’habitation
Intervenant(s)
Adrien DELPY – architecte – 1896
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2006-2008
id
Urban : 17882
Description
À l'angle de la rue Le Titien, maison de style éclectique, de deux niveaux, architecte Adrien Delpy, 1896.
Élévations en briques rouges, rehaussées de briques jaunes et de pierre bleue. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. bas en pierre bleue à bossages rustiques. Fenêtres sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie.. Entre les niveaux court un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de briques blanches.
Vers la rue Le Titien, fenêtre axiale grillagée à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. au rez-de-chaussée et balcon sur quatre consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. métalliques, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. à l'étage, devançant deux portes-fenêtres jumelles. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. marqué par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arcatures en briques blanches.
Vers la rue Le Tintoret, à droite, pan de mur aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. à l'origine, percé d'une fenêtre au rez-de-chaussée en 1921. À gauche, à chaque niveau, trois fenêtres accolées, disposées en décalage, éclairent la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. Corniche modifiée. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. ancienne.
L'accès au bâtiment se fait, vers la rue Le Tintoret, via une cour fermée par un mur de clôture, à porte aujourd'hui remplacée. Un petit volume d'entrée d'un niveau et demi, est accolé à la maison, à front de rue. À l'extrémité de la parcelle, une ancienne écurie conçue dès l'origine, est transformée en garage en 1923, puis en habitation en 1942, portant le no 14a.
Élévations en briques rouges, rehaussées de briques jaunes et de pierre bleue. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. bas en pierre bleue à bossages rustiques. Fenêtres sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie.. Entre les niveaux court un bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de briques blanches.
Vers la rue Le Titien, fenêtre axiale grillagée à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. au rez-de-chaussée et balcon sur quatre consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. métalliques, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. à l'étage, devançant deux portes-fenêtres jumelles. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. marqué par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arcatures en briques blanches.
Vers la rue Le Tintoret, à droite, pan de mur aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. à l'origine, percé d'une fenêtre au rez-de-chaussée en 1921. À gauche, à chaque niveau, trois fenêtres accolées, disposées en décalage, éclairent la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. Corniche modifiée. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. ancienne.
L'accès au bâtiment se fait, vers la rue Le Tintoret, via une cour fermée par un mur de clôture, à porte aujourd'hui remplacée. Un petit volume d'entrée d'un niveau et demi, est accolé à la maison, à front de rue. À l'extrémité de la parcelle, une ancienne écurie conçue dès l'origine, est transformée en garage en 1923, puis en habitation en 1942, portant le no 14a.
Sources
Archives
AVB/TP 13677 (1896), 26539 (1921), 27721 (1923), 55785 (1942).
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