Recherches et rédaction

2006

 

La rue Jean-Baptiste Verheyden est une courte voie prenant son départ au carrefour formé par le Stuyvenberg, la rue Henri Vandermaelen et la rue François Desmedt. Elle court jusqu'au talus de l'ancien chemin de fer Bruxelles-Tervueren, derrière lequel elle rencontre la rue François André. L'artère porte le nom d'un soldat belge victime de la guerre en 1918.

Sur les atlas communaux de 1808 et 1841, la rue présente l'aspect d'un chemin bordé d'une dizaine de bâtisses. Ces maisons de village, assez espacées et alignées de manière approximative, étaient presque toutes implantées à l'emplacement des nos pairs actuels. Seules subsistent celles bâties à l'angle de la rue des Hiboux.

Au début du XXe siècle, la fin de la rue Verheyden se divisait en deux, en forme de fourche, avant le talus du chemin de fer. Cette fourche a aujourd'hui disparu au profit d'une sorte de place en forme de triangle, conformément au plan d'élargissement et d'alignement de la rue approuvé par l'arrêté royal du 23.03.1936.

Actuellement, les constructions les plus anciennes consistent en de petites maisons ouvrières réalisées peu avant la Première Guerre mondiale. Elles sont pour la plupart relativement mal conservées. Le no 12 date de 1913, le no 14 de 1914 et le no 15 de 1907. Les nos 19 à 25 sont bâtis pour un même commanditaire en 1910 et 1914.

Les autres maisons de la rue remontent pour la plupart à l'entre-deux-guerres. Il s'agit de modestes maisons unifamiliales hautes de deux ou trois niveaux. On les trouve aux nos 9 et 11, 29 à 45, 32 et 34.

Sources

Archives
ACWSP/Urb. alignement 22.
ACWSP/Urb. 12 : 26 (1913) ; 14 : 5 (1914) ; 15 : 408 (1907) ; 19, 21 : 702 (1910) ; 23, 25 : 17 (1914).